Visites culturelles en Guadeloupe

Nous avons choisi la Guadeloupe parce que cette île est assez grande, parce qu’elle a une histoire et parce qu’il y a quelques sites historiques et de production à visiter. Faisant de même lors de tous nos voyages, je me suis ici surtout heurté à un problème de choix: il y a neuf rhumeries à visiter, mais laquelle prendre? C’est pareil pour les habitations qui produisaient du café, pareil pour les marchés ou les cases créoles à voir. Normalement avant de partir, je sélectionne les choses à voir et leur attribue en quelques sortes des étoiles, en Provence je saurais par exemple par quelle abbaye commencer les visites. Or en Guadeloupe, ce choix est difficile, les sites se valent d’une part, d’autre part il y en qui ne valent pas la peine et ce n’est pas évident à prévoir avec des guides écrits ni même sur Internet.

Grande claie de séchage de graines de café montés sur rails. Photo © André M. Winter

Grande claie de séchage de graines de café montés sur rails. Photo © André M. Winter

On n’a pas tout visité (loin de là) pour donner une liste de choses à faire absolument, mais je tenais à avertir les futurs visiteurs de ce fait déroutant. On prend donc la distillerie la plus proche (pour nous ce sera Bologne), l’habitation qui semble la mieux conservée et gérée (la Grivelière), le musée du café que nous avait conseillée la propriétaire du gîte (Chaulet), le jardin botanique le plus près (Cantamerle), la ferme de Vanibel etc. Nous ne serons pas déçus des sites évoqués. On évite les petits musés locaux et de traditions.

Tour guidé à l'habitation la Grivelière. Photo © André M. Winter

Tour guidé à l’habitation la Grivelière. Photo © André M. Winter

Les prix d’entrée sont modérés, uniquement les jardins botaniques dépassent EUR10. Le niveau et la qualité des informations sont bonnes et les guides des fermes et des plantations très engagés (même si l’histoire du café et de la banane sont répétitifs d’un site à l’autre).

Les visites guidés de la Grivelière et de Vanibel obéissent à certaines heures précises. La plupart de ses visites se passent dans le milieu naturel avec leurs classiques aléas comme le fort soleil, le moustique et la mouche-café.

Vu que la saison touristique est continue sur l’île (la saison humide n’occasionne pas de réelle trêve), il n’y a pas de saison creuse ni pour avoir moins de co-visiteurs, ni pour se retrouver devant des sites fermés hors-saison. Vu que les visites guidées sont comptés, on n’y sera jamais seul. Par contre, si on arrive tôt aux musées tels que celui du café ou aux distilleries, il se peut que l’on soit seul.