Le long de Nappsstraumen de Napp à Andopen

Ce 15 septembre 2022, le beau temps est revenu, notre dernière excursion remonte au 13 septembre à Vikten. Nous explorons aujourd’hui les environs de la maison louée aux Îles Lofoten. Alex et André amènent d’abord Frederik et Nicolas au col Nappskaret d’où ils partent en direction du sommet de Stornappstinden. Alex et André redescendent du col et se garent au sud du port de Napp. C’est aux coordonnées GPS 68.1307, 13.4345, ici part aussi le sentier vers Kilan au bord de Flakstadpollen. Nous projetons d’aller jusqu’au sud d’Andopen et de revenir sur le même chemin. Il y a quelques sections de chemin dédoublés, nous prenons les passages hauts à l’aller et les passages plus près de la mer au retour.

Au départ, nous regardons retour sur le port actif de Napp. Au fond prône la montagne Stornappstinden.

Une carte de notre trajet se trouve en bas de page.

Nous arrivons à un hameau sans accès routier en une dizaine de minutes. On trouve un port fait de digues en pierres sans ciment. Il n’est accessible que par mer haute. Les maisons sont en partie rénovés, mais cette rénovation n’est pas achevée. Cependant, cela doit faire quelques années que rien ne s’est passé ici.

Le chemin passe sur des rochers avant d’arriver aux maisons.

Après Hårberget, le chemin remonte dans un vallon sous la montagne Storhårberget. On contourne ainsi une partie de côte très raide formé par le monticule à gauche sur la photo ci-bas.

En haut, on arrive sur un col qui est en même temps un marécage avec plusieurs petits lacs.

On reste désormais en hauteur au-dessus de la mer. Cela varie entre 20 et 40 mètres d’altitude.

Les balises sont extrêmement rares. La recherche du bon chemin est aussi rendu difficile par les multiples variantes qui ne sont jamais indiqués. Nous utilisons l’application OSMAnd qui contient beaucoup de chemins. Additionnellement, on regarde aussi l’application Norges Kart, ici il y a par endroit beaucoup de chemins parallèles et à d’autres endroits pas de chemins du tout.

Les très rares panneaux se trouvent à des endroits parfaitement inutiles où tout est clair. Certains touristes se peignent: « Your trail is really shit. No sign, too much mud. Do something with tourist money… » (« Votre chemin est vraiment merdique. Aucun signe, trop de boue. Faites quelque chose avec l’argent des touristes… »).

Un point de passage forcé est la traversée de la rivière Rennla qui coule ici dans des gorges taillées dans le granit.

Juste après la traversée des gorges, le chemin se scinde en deux. Comme il faut monter pour sortir des gorges, on continue presque automatiquement par le chemin haut. Nous dévions même du chemin encore un peu plus vers le haut pour rejoindre un gros rocher échoué là. On atteint ainsi 80 mètres au-dessus de la mer et le plus haut point du tour.

Nous redescendons du plateau rocheux vers le chemin. Il n’est pas évident ici, nous descendons un certain temps le long du cours d’eau et passons donc plusieurs grandes flaques d’eau. Cette eau provient de la cascade visible plus haut, la rivière s’appelle Litlrennla.

Après les derniers rochers, on arrive de nouveau sur le chemin bas et au pied de la vallée Andopsdalen.

Avant l’embouchure de la rivière qui descend vers Andopsvika se trouve le hameau d’Andopen. Ce ne sont qu’une dizaine de huttes en bois avec un petit port comme à Hårberget, mais on y travaille aussi à la construction de nouvelles maisons. Apparemment à des fins touristiques.

On passe le cours d’eau sur une sorte de vanne qui forme les plans d’eau douce sans que l’eau de mer ne pénètre trop loin. Nous longeons alors un gros rocher qui ne laisse qu’en étroit passage à côté de l’eau.

Toujours sur le chemin vers Kilan, nous avançons vers le lac Sørdalsvatnet qui se déverse directement dans la mer. À l’embouchure se trouvent des coquilles de moules et d’autres crustacés que la marée montante fait échouer ici dans une eau majoritairement douce. Pour y arriver, on passe un col derrière un monticule appelé Storhågen.

Nous passons au sud de la passerelle faite de troncs d’arbres. Nous y cassons la croûte et comme il n’y a pas de grande alternative à ce chemin, nous revenons sur nos pas en choisissant de prendre quelques variantes. La première est peu après le pont, nous montons sur le monticule Storhågen que nous avions contourné à l’aller. En haut se trouvent deux petites mares.

Du haut de Storhågen, la vue est meilleure sur l’embouchure sud du Nappsstraumen. On voit cependant aussi très bien vers Andopen.

Au nord de Kuberget, nous prenons le chemin bas sans passer par le plateau rocheux. On passe quand même dans des rochers, plus particulièrement après le franchissement du ruisseau Litlrennla.

Bien que l’on en soit encore loin, on voit même vers Hårberget. C’est dans la remonté vers le croisement des gorges de Rennla où les sentiers se rejoignent de nouveau.

Après le croisement du ruisseau qui se déverse dans la baie Mola, on entame la dernière remontée sérieuse avant de repasser aux maisons de Hårberget.

À la hauteur de Skjellsteinen, nous prenons l’alternative basse qui semble être l’accès à une hutte en bois isolé. Le sentier est plus aléatoire et toutes les aides de passage sur des rochers sont pourris.

Nous rentrons les chaussures trempés massivement à l’extérieur.

Il n’y a pas vraiment de magasins à Napp. Mais ici se trouve le local de vente de Lofoten Seawead, une petite entreprise tenue par deux femmes qui transforment des algues en épices. L’une est originaire de Napp et logiquement la fille d’un pêcheur, l’autre vient de Nouvelle-Zélande. La mère de la dernière est japonaise et cuisinait avec des algues.

Nous rentrons bien fatigués à la maison où Frederik et Nicolas rentrent presque en même temps de leur tour sur le Stornappstinden. Demain, nous commençons par aller voir une autre baie.