Guadeloupe facile

Pourquoi la Guadeloupe?

Partir « aux îles », classiquement en avion bien sûr, avec toutes les conséquences écologiques négatives, offre un grand choix, mais celui-ci n’est qu’apparent. Certaines îles sont bien plus faciles à atteindre que d’autres. Certaines îles sont très diverses et d’autres très axées sur un seul thème comme la plage et le plongée souvent. Quand on n’est pas très plage ou plongée, il reste la culture et la randonnée. Dans ces catégories-ci, le choix se rétrécit massivement. Finalement il faut ajouter le prix et les distances. La Nouvelle Calédonie est bien tentante, mais pas pour une semaine. À ne pas négliger non plus: la langue et le niveau de vie.

La Réunion paraît trop loin, de plus on est près des Seychelles et l’ensemble est trop cher et trop long. Restent les Petites Antilles et là c’est surtout la Martinique et encore plus la Guadeloupe qui sont accessibles directement. En comparant les deux îles, nous nous rendons vite compte que l’Île de Martinique est plus petite et plus « plage ». Il doit aussi y avoir des possibilités de randonner et on veut trouver des sites historiques et culturels à visiter. Avec ces prémisses, c’est la Guadeloupe qui gagne largement.

Prairie sommitale formée par des ananas-rouge montagne. Photo © André M. Winter

Prairie sommitale formée par des ananas-rouge montagne. Photo © André M. Winter

Pourquoi une île française?

Sans être français on a un fort penchant pour la francophonie. Mais il y a aussi un côté pratique: ces îles sont desservis plusieurs fois par jour, on peut y aller à des prix loin sous les EUR1000 (pour les Antilles). Puis la Guadeloupe fait partie de la zone Euro, pas de monnaie à changer. Mais il y a encore un autre aspect: les autres îles ont le même soleil, mais leur niveau de vie est largement inférieur (par ex. la Dominique qui se trouve entre Martinique et Guadeloupe). On voulait faire simple et un DOM français est donc un bon choix.

Pain au chocolat servi le matin sur le vol Munich - Paris. Photo © André M. Winter

Pain au chocolat servi le matin sur le vol Munich – Paris. Photo © André M. Winter

La Guadeloupe n’est pas chère!

Peu importe quelle destination soi-disant chère nous prenons (Suisse, Norvège, Sardaigne et maintenant la Guadeloupe), la plupart des gens nous avertissent du coût de vie élevé. Il est vrai que si on insiste obstinément à manger son jambon cuit empaqueté dans toutes ces destinations, on payera le prix fort pour ce jambon. La raison est toute simple: ces tranches de jambon sont partout importés par avion, il n’est pas étonnant que cette folie de transport se répercute sur le prix du produit. En mangeant local dans les pays dits chers, on arrive à garder les dépenses basses. Et ce de partout.

En Guadeloupe ce seront tous les fruits et légumes locaux (éviter pommes, oignons, céleri etc.), du bœuf, du poulet et des poissons locaux. Les produits laitiers sont abordables, mais ils sont fortement subventionnés et arrivent aussi en avion de France. Côté boisson, les produits locaux sont aussi moins chers. Ce sera donc jus de goyave ou de tamarin et non pas pomme ou orange.

Alex achète de produits locaux au marché de la Darse. Photo © André M. Winter

Alex achète de produits locaux au marché de la Darse. Photo © André M. Winter

Pour les restaurants et les locations c’est comme partout: il y a bon marché et plus cher. Mais il est vrai qu’un bon restaurant a tendance d’être plus cher dans un pays dit cher. Peut-être cette seule perception réelle du pays cher vient-elle de là?

D’autres thèmes sur la Guadeloupe expliqués plus en détail:

Notre périple de 2017 est disponible sous vignettes ou par liste avec introduction.