Scandinavie en été

L’été n’est pas le temps rêvé des voyageurs hors saison. Mais parfois on n’a pas le choix et la la Scandinavie se montre quand même de son plus beau et de son plus facile côté en été. Avec les vastes espaces, on peut penser que les quelques touristes se perdent, mais cela est fini au moins depuis les années 1920. Toutes les parties de la côte sont des hauts-lieux touristiques. Quand ils ne viennent pas en avion, ils arrivent par grand navires de croisière. La photo ci-bas est prise à Stavanger. Ce n’est pas vraiment un lieu comptant parmi les TOP10 de Norvège, mais pourtant au moins trois paquebots avec 3000 passagers accostent ici tous les jours en l’été. Dans toutes les grandes villes norvégiennes c’est la même chose.

Maisons de Stavanger et le grand navire MSC Musica

Maisons de Stavanger et le grand navire MSC Musica

En Suède et au Danemark c’est plus le tourisme de plage qui rempli les routes, les campings et les hôtels. En plus des touristes, les locaux bougent aussi. Les Scandinaves ont presque tous des maisons secondaires. Même si ce n’est parfois qu’une hutte de pêche, ils se déplacent pour y aller. Les vastes espaces sont donc pris d’assaut par beaucoup de monde. Alors aller randonner dans les haut-plateaux? Non, en plein été, sur des itinéraires comme le chemin Peer Gynt, on marche en file indienne. Et on se piétine sur les sites plus facilement à atteindre comme le Preikestolen. Cela vaut pour toutes les conditions météo. Si le Japonais (changer la nationalité au choix) a réserve, il fait ça, peu importe les obstacles.

Pour un peu de solitude, il faut vraiment s’écarter des chemins battus et cela correspond à partir à pied dans la nature et hors de tout ce qui est connu. Dès qu’il y a une route, il y a aura plein de monde. Il n’est ainsi vraiment pas facile d’explorer les fjords de manière tranquille. Les distances sont trop grandes pour le canoë, les bateaux d’excursion touristiques sont à réserver à l’avance (peu importe la météo) et il n’y a pas de routes. Il faudrait venir avec beaucoup de temps en réserve et explorer ces parties à pied. Au nord des Îles Lofoten, tout est moins stressant, on peut aussi trouver des sites pour se poser avec un camion aménagé.

Les routes

La conduite dans le sud est très peinarde, le tout est encore ralenti par les touristes. Plus on avance vers le nord, plus la vitesse de circulation s’adapte aux circonstances et non aux panneaux.

Le gazole est un peu plus cher qu’un euro par litre. Il y a cependant d’assez grandes différence de prix aux pompes. Dans les prix de trajets il faut ajouter les ferrys entre les îles. Les courts (3km) font 13 euro, multiplier en conséquence. Et bien sûr les multiples péages automatiques sur autoroute et routes normales en Norvège, la facture ne vient que quelques mois plus tard par la poste.

Photo d'un portique de péage automatique norvégien

Photo d’un portique de péage automatique norvégien

La communication

On parle partout anglais et pas du tout le français. Les panneaux dans les musés sont en général en norvégien, en anglais et quelques fois en allemand.

Les Scandinaves sont très différents de pays en pays. Ainsi les Norvégiens sont polis mais très renfermés, même s’ils parlent une langue que l’on comprend comme l’anglais, cela ne veut pas dire que l’on parlera plus que le nécessaire avec une caissière ou même à l’accueil d’un hôtel ou d’un camping. C’est beaucoup mieux en Suède et au Danemark.

Panneau Turist Toalett. Photo © André M. Winter

Panneau Turist Toalett. Photo © André M. Winter

La météo

La météo norvégienne génère de la pluie presque tous les jours. Il faut régir au moment, partir même si c’est l’heure de chercher un place pour la nuit. Sur la côte, les nuages passent et ne s’entassent pas, cela peut être un choix.

Le Rosfjord sous la pluie. Photo © André M. Winter

Le Rosfjord sous la pluie. Photo © André M. Winter

Campings et emplacements

Plus les campings sont chers et au sud. Plus ils sont grand et moches. Plus au nord et sur la côte au nord de Stavanger, c’est beaucoup mieux, on n’y paye que 15 euros par nuit.

Il n’est pas du tout facile de trouver des emplacements libres pour passer la nuit dans le sud. Chaque petite route mène à une maison et celle-ci est souvent occupée car les norvégiens ont beaucoup de résidences secondaires. Ailleurs c’est souvent le manque de routes qui interdit la recherche de sites.

Notre trafic et la tente en front de mer. Photo © Alex Medwedeff

Notre trafic et la tente en front de mer. Photo © Alex Medwedeff

Les prix

Oui, la Norvège est chère, mais à condition de manger les choses produites sur place (poisson, concombre, fraises) ça va très bien. Pêcher en bord de mer fonctionne mais pas aussi facilement que décrit dans les guides touristiques. On peut bien pêcher pour un repas par jour en investissant deux heures. Cela a un impact positif sur le budget.

Bouteilles de sauce pour la salade Thousand island. Photo © André M. Winter

Bouteilles de sauce pour la salade Thousand island. Photo © André M. Winter

Notre tour de juillet 2016 est consultable sous vignettes et par liste avec introduction.