La côte calcaire du nord de l’Adriatique

Nous parcourons souvent les diverses côtes du monde et André étant originaire de la Côte d’Azur, il a toujours la tendance de prendre le cette côte française comme référence comparative. Sur la côte de Trieste et en Dalmatie, on a souvent des impressions de se trouver à Cassis, dans les Calanques de Marseille ou sur la Côte Bleue. Mais cela ne vaut que pour les détail comme une baie ou par exemple un port.

Pinède autour du port de Mandre. Photo © Alex Medwedeff

Pinède autour du port de Mandre. Photo © Alex Medwedeff

Sur une vue d’ensemble, cette côte adriatique est quand même très uniforme au point de paraître monotone. Il manque en fait la diversité. C’est bien sûr dû à la géologie purement calcaire et à la maigre végétation, mais les villes et villages sont eux aussi souvent très semblables. Nous avons l’impression qu’il suffit d’apprécier la beauté locale d’un seul endroit et qu’il est peut être inutile d’investir des semaines pour parcourir toute la côte dalmate. Le mieux est donc de choisir un spot et de rester autour. Nous avons fait ce choix avec l’île de Pag, on pourrait le faire avec une autre ou bien on reste autour d’une ville comme Split ou Dubrovnik.

Nous n’avons pas mentionnée jusqu’ici l’Istrie, qui se trouve justement entre Trieste et la Dalmatie. Nous y avons été auparavant plusieurs fois. Cette grande presqu’île sort un peu du cadre. Elle est plus touristique, plus riche en histoire et plus verte que les îles dalmates. Elle a aussi une autre histoire à longe et à court terme. Bien sûr, il s’agit du même calcaire, mais on peut dire qu’elle est plus douce que le Dalmatie.

Camping sauvage en Croatie

Juridiquement, il est interdit de se poser en camion librement dans la nature et même sur des parkings aménagés dans tous les pays ex-communistes en Europe de l’est. Les amandes affichées sur certains parkings sont prohibitifs: EUR150,-. Les contrôles sont aussi effectués de jour et dans ce cas il faut prouver par facture que l’on a logé la nuit précédente de manière légale. À défaut d’une preuve, c’est aussi EUR150,-. Cela date de l’ère communiste où le contrôle de tout le monde était de rigueur. De nos jours, il y a encore des registres à remplir dans chaque hébergement. Cela rend le voyage en camion aménagé indépendant ici peu utile.

Pansion je zatvoren. Photo © Alex Medwedeff

Pansion je zatvoren. Photo © Alex Medwedeff

Dans la pratique, il est sans doute possible de se poser discrètement hors saison, mais il faut forcément arriver la nuit et éviter toute lumière car on est vu de partout. Il est parfaitement inutile de chercher des endroits idylliques et il faudra se contenter de parkings peu charmants ou de carrières de pierres délaissés.

Notre Trafic à contre-jour devant la mer. Photo © André M. Winter

Notre Trafic à contre-jour devant la mer. Photo © André M. Winter

En compensation, il faut noter que les campings, quand ils sont ouverts hors saison, sont vraiment bon marché. Au Camping Šimuni, nous payons le prix minimum pour une place en front de mer.

Le seul camping ouvert à l’année sur l’Île de Pag est justement le Camping Village Šimuni au milieu de la côte ouest.

Notre Trafic et la table de camping lors du coucher du soleil. Photo © André M. Winter

Notre Trafic et la table de camping lors du coucher du soleil. Photo © André M. Winter

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