Finir la journée marrakchi par le Palais de la Bahia

Le petit riad

Le palais est un véritable labyrinthe organisé par des jardins entourée de chambres richement décorées.

De grands volets servent de portes pour fermer les hauts passages décorés de stuc et parfois aussi de marbre.

Des grandes poutres sculptés en cèdre tiennent le toit au-dessus des courettes qui entourent le patio à ciel ouvert. Le haut des colonnes est aussi décoré en stuc.

Ces décors dits en stalactites sont faits en stuc.

La salle du conseil

En bas chambre entre le Petit Riad et la Salle du Conseil.

Les plafonds sont d’une beauté sans pareil et présentent une structure en coupole octogonale. Les poutres sont croisés, sculptés et finement peintes.

Le plafond d’une autre chambre près de la salle du conseil

Vue verticale vers le plafond sur l’arc structuré en stuc. En haut et en bas de la photo on voit sur les beaux plafonds dont l’un est celui de la Salle du Conseil.

La petite cour

Cette cour est entièrement couverte de marbre et de zelliges.. Contrairement au Petit Patio, cette cour est presque austère. La fontaine de marbre éteinte donne presque un air de mort à l’ensemble.

Les zelliges sont des carreaux de céramique. Il sont arrangés entre les grandes plaques de marbre couvrant l’ensemble du sol de la cour.

Cette niche décore une fenêtre donnant sur une chambre annexe sur la Petite Cour. Elle est bordé en haut de stuc peint. Les formes géométriques font penser à un grand coquillage.

La grande cour d’honneur

Cette cour est très grande, moins noble que les autres quoiqu’elle soit aussi dallée de marbre. À la place d’une petite fontaine se trouve un grand bassin de la taille d’une petite piscine. En 2007 elle n’est pas en bon état et attend sa rénovation.

La photo est prise en automne, peu avant la fermeture du complexe.

Le grand riad

C’est en fait un grand jardin, contrairement aux Petit Patio, la végétation et les décors sont moins fins. En 2007, l’état n’est pas très soigné.

L’appartement privé

Ce coin de plafond de cèdre est sculpté en stalactites et verni en couleurs intenses dont surtout le rouge. Les répétitions géométriques donnent un air surréaliste au décor.  Il n’est pas facile de différencier les parties en réel relief de ceux peints aux effets en trois dimensions.

Un arc de porte en stuc vernis vu de dessous. En haut en en bas de la photo on voit les plafonds des chambres adjacentes.

Cette chambre a un plafond plus haut que les autres, un sombre éclairage naturel entre par par des panneaux de plâtre sculpté et finement ajouré ou dotés de verres colorés.

De somptueuses décorations entourent le haut de ce passage entre deux chambres sans portes. La poutre principale est dotée d’une ligne en écriture arabe aux formes normales, c’est-à-dire sans être forcé géométriquement dans des cadres réguliers.

Nous achetons des pâtisseries et nous retournons fatigués à l’hôtel. Nous finissons cette soirée sur la terrasse de l’hôtel et laissons passer en revue ces deux semaines car ces congés touchent à leur fin. Nous connaissons les voyages hors saison, mais nous sommes fatigués des températures changeantes et du tempérament marocain trop vendeurs à notre goût. André connaissait la Tunisie de 1996, il ne connaissait pas ce stress. Nous aimerions aussi boire un peu de vin ou nous désaltérer avec de la bière, or c’est difficile à trouver et pas du tout disponible en restaurant.