Traversée du Haut-Atlas par le Tizi N’Test et retour en Europe

Nous sommes sur le chemin du retour de Marrakech à Agadir par le Tizi N’Test en automne. La route est bien moins fréquentée que le Tizi n’Tichka plus loin à l’est et on voit plus de paysages et de montagnes. Nous n’avons pas le temps de faire des excursions hormis quelques arrêts le long de la route. Le temps est splendide et chaud.

Vue en aval. Le massif sur la droite fait partie de l’Adrar Takherkhort.

Vue en amont. La crête au fond fait partie du Djebel Gourza, 3250 mètres

La grande mosquée et la plus ancienne représentante de l’art almoravide. Elle était en ruine durant plusieurs siècles et est en train d’être restauré avec l’aide d’une université allemande.

Un village sur la rive gauche dans la vallée de l’Oued Nfis.

Cette montagne de 4045 mètres cache la vue sur le Djebel Toubal plus au fond.

La route de Marrakech à Taroudannt par le Tizi N’Test est belle et en bon état, mais très longue à cause des très nombreux virages.

Les versants nord du Haut-Atlas ne sont pas très verdoyants en automne. À droite est le Djebel Igdet. Les autres montagnes ne sont pas connues de l’auteur de la photo.

Vue en direction nord-est.

Vue sur les versants sud des montagnes du Haut-Atlas ouest. La montagne à gauche du centre est le Djebel Ifililis, 3030 mètres. C’est un beau pic du Haut-Atlas de l’ouest aux murs verticaux sur les versants sud-est.

Nous sommes désormais au sud du col. La vallée au fond sépare le Haut-Atlas de l’Anti-Atlas. Ce dernier n’est malheureusement pas visible à cause de l’humidité de l’air en automne dans cette vallée ouverte sur l’Océan Atlantique. La direction de cette vue est environ SSE.

La même montagne de plus près.

Taroudannt

Cette ville se trouve sur notre route vers Agadir. Nous avons un peu de temps et nous nous arrêtons. Mais il ne nous reste plus d’énergie pour a visite, nous savons que nous avons encore un hôtel à trouver et à passer toute la procédure à l’aéroport tôt le matin.

La muraille de l’époque saâdienne est une des plus massives dans tous le Maroc. La ville est défendue par 7,5 kilomètres de remparts dans lesquels s’imbriquent 130 tours et 19 bastions d’angle reliés les uns aux autres par un chemin de ronde, ce qui fait de cette ville une citadelle imprenable.

Nuit à Inzegane

Nous dormons le soir à Inzegane, une ville au sud d’Agadir et plus près de l’aéroport car notre vol part tôt le matin suivant. Il y a moins d’hôtels, mais ils sont de bien meilleure qualité qu’à Agadir et moitié moins chers.

Départ de l’aéroport d’Agadir

Nous quittons la chambre d’hôtel très tôt et à jeun pour remettre la voiture de location. Nous avons convenus avec le locataire de la laisser à l’aéroport ce qui est pour nous le seul moyen de procéder au check-in à temps. Nous remettons donc la voiture sans contrôle par l’agence et qui prive André de leur faire des remarques quant au siphonnage de l’essence avant le départ.

Quelques photos prises en attendant l’embarquement tôt le matin. André perd ici encore une autre fois son couteau suisse qu’il utilise comme porte-clé. À l’aller, il avait encore pensé à le ranger dans les bagages pour la soute, mais dans la hâte matinale, le couteau est resté attaché aux clés.

Si tôt le matin et hors saison, il ne se passe pas grand chose à cet aéroport de province. Il y a quand même quelques touristes en espadrilles qui nous accompagnent.

André se fait sérieusement gronder par une hôtesse quand il photographie le réacteur de l’avion dans lequel nous montons. Le Maroc est une dictature royale très axée sur l’appareil militaire et policier, apparemment on y soumet aussi les touristes quand ils photographient un avion sur le sol marocain.