La montagne Sainte Victoire est un repère géographique, historique, artistique mais aussi personnel pour nous. Il fait très beau ce 1er mai 2024. Il y aura foule sur la montagne. C’est pourquoi, nous partons tôt et on accède par Vauvenargues et donc par le versant nord.
Ce tour est décrit sur notre site Provence-guide.net: La Montagne Sainte Victoire par le nord avec le Chemin des Venturiers en montée et par la crête entre le Délube et le Vallon des Gendres retour.
Il faut d’abord marcher dans la maigre plaine au pied de la montagne. La rosée est évaporée par les premiers rayons de soleil.

Chemin le long du pPré des Cabassols. Photo © André M. Winter
On choisit la montée inhabituelle par le Chemin des Venturiers. C’est pénible, mais au moins très rapide.
On a constamment la Croix de Provence et le prieuré en vue.

Vue vers la Croix de Provence. Photo © André M. Winter
Aussi peut-on profiter d’un peu d’ombre sur la face nord. On retrouve aussi des cèdres venus apparemment du Luberon.
Mais bien sûr, la montée continue inlassablement.

Cèdres à la fin de la route forestière des Venturiers. Photo © André M. Winter

Début du Chemin des Venturiers non carrossable. Photo © André M. Winter
Sous le prieuré se trouvait un jardin des moines qui manquait sûrement souvent d’eau et de soleil en hier. Le mur d’enceinte est encore debout.

Enceinte basse du pré des moines. Photo © André M. Winter
On arrive enfin à l’enceinte resserrée du prieuré. Au-dessus du portail flotte un beau drapeau provençal. Cela signifie qu’un gardien est sur place et que la chapelle est ouverte.
Sous la grande plateforme centrale se trouve une ancienne citerne creusée par les moines. Le grand cèdre puise sans doute son eau là dedans.

Drapeau provençal sur le portail du prieuré Sainte Victoire. Photo © André M. Winter

L’arbre de l’esplanade du prieuré Sainte Victoire. Photo © André M. Winter
Côté sud, la brèche existante avait aussi été élargie par les moines en 1663. En effet, en hiver aucun soleil ne passerait sinon.
Le site a été rénové par les dons d’un groupe pétrolier français (…), on expose toutes sortes se sculptures, mais les descriptions écrites sont aléatoires. On ne sait donc pas si ce sont des statues anciennes rénovées ou des figures nouvellement réalisées.

Vue de la Brèche des Moines vers le sud-est. Photo © Alex Medwedeff

Statues dans le cloître couvert du prieuré de Sainte Victoire. Photo © André M. Winter
La vue vers le nord mène par-dessus d’autres montages toutes de type calcaire.

La Barre avec la Tête du Marquis. Photo © Alex Medwedeff
Il faut bien sûr aussi monter sur la croix.

Vue retour sur le clocher de la chapelle de Sainte Victoire et les Costes Chaudes. Photo © André M. Winter
La montée se fait pas des marches grossièrement taillées dans la roche.
La Croix de Provence est très haute et elle ne se trouve pas sur le sommet de la crête calcaire. Il fallait que l’on voie la croix de la ville d’Aix.

Marches irrégulières vers la Croix de Provence. Photo © André M. Winter

La Croix de Provence. Photo © Alex Medwedeff
On voit bien vers l’est de la croix. Nous prévoyons de marcher encore un certain temps dans cette direction, puis de nous rabattre vers la gauche en direction du point de départ.

Vue de la Croix de Provence vers l’est de la Montagne Sainte Victoire. Photo © André M. Winter
Vue retour vers la croix qui n’est pas toujours au soleil aujourd’hui.

La Croix de Provence vue du Garagaï. Photo © André M. Winter
La descente par le Délube est imprévue, très solitaire et difficile. Nous nous basons sur une sente indiquée sur des vieilles cartes. On trouve effectivement quelques cairns au début.

Arête nord à l’est de celle du Signal. Photo © André M. Winter
Pour finir, il faut longer une barre rocheuse très irrégulière par l’action karstique et chercher une descente vers la gauche.

Dédale karstique sur la crête entre le Vallon des Gendres et le Delubre. Photo © André M. Winter
Sur la photo en bas c’est à gauche. On venait d’en haut à droite.

Descente et la baume sous la crête entre le Vallon des Gendres et le Delubre. Photo © André M. Winter
Sous la barre se trouve une baume pour une pause au soleil.

Passage vers la baume sous la crête entre le Vallon des Gendres et le Delubre. Photo © André M. Winter

Baume sous la crête entre le Vallon des Gendres et le Delubre. Photo © André M. Winter
Plus bas se trouve une forêt de pins assez sauvage. Il faut rester sur sur des anciennes pistes forestières car on ne passe pas dans la garrigue avec pantalon courts.

Descente sur l’ancienne route forestière à l’ouest du Vallon des Gendres. Photo © André M. Winter
On retrouve plus bas notre chemin de l’aller dans la plaine vers 15 heures. Nous sommes surpris de voir des gens partir à l’assaut de la montagne encore à cette heure tardive.
Nous avançons en direction de Mallemort pour nous installer sur le Camping Durance Luberon.
Demain, on visite Aix-en-Provence avec des amis suisses qui sont aussi en congé ici.
No Comments