Tout seuls dans les Gorges de Régalon

Après multiples essais échoués pour cause de fermeture, nous arrivons le 4 mai 2023 à randonner dans les Gorges de Régalon.

L’entrée est directe après la pleine plantée d’oliviers. On est tout de suite dans un environnement sombre et frais emprunt d’une constante verticalité.

Nous sommes partis vers 10 heures et pourtant nous ne voyons presque personne dans les gorges, c’est une vraie chance!

Les premières sections resserrées impressionnent, mais d’autres encore plus étroites suivront.

On passe aussi des zones avec des éboulis très récents. Ceux-ci avaient occasionné les fermetures répétées des gorges.

Ici sont surtout partagés les impressions. La description complète du tour avec carte et indications se trouve sur notre site provençal sous Les Gorges de Régalon, sortie par les Mayorques et descente par la Libaude.

Il faut monter à plusieurs reprises sur des marches rocheuses. Celle-ci est couverte de concrétions calcaires.

Les obstacles sont très divers de type, de taille et de difficulté. Le gros rocher est coincé à une bonne hauteur, on passe aisément au-dessous. Le chemin est ici assez large.

La suite est un canyon plus étroit creusé dans des gorges plus larges en haut et qui laissent entrer plus de lumière.

Nous entrons dans un tunnel naturel qui semble d’abord très sombre mais on en arrive vite au bout. La sortie nord est en avançant tout droit sans prendre la montée en sens inverse. On voit cependant du cul de sac vers la partie suivante qui forme le cœur de ces gorges.

Nous sommes ici dans la partie la plus resserrée. À certains endroits, deux personnes ne peuvent pas se mettre côte à côte. Des pierres qui ne semblent pas plus grosses que des ballons de foot de sont coincés à diverses hauteurs entre les parois qui restent resserrés jusqu’en haut. L’étroitesse rend l’endroit aussi très sombre. La GoPro ne produit pas de vidéo potable, uniquement l’IPhone s’en sort à peu près.

On arrive ensuite sur une zone plus large, mais toujours aussi profonde. Le soleil arrive au fond des gorges sur quelques mètres carrés seulement.

Le chemin redevient ensuite plus escarpé. Dans certains de ces passages étroits et obliques, il faut aussi grimper. Mais tout cela reste facile. Il n’y a pas de parties exposées au vide.

Les lierres arrivent à partir de tout en bas pour monter plusieurs dizaines de mètres vers le soleil nourisseur.

Plus haut, les gorges s’arrêtent presque aussi subitement qu’elles avaient commencé en aval. Nous sortons vers l’ouest et vers la ferme rénovée des Mayorques. On y tourne à gauche pour reprendre un chemin balisé.

On passe ici dans la crête pour descendre vers Croupatas.

Là, on prend à droite sur un chemin de chasseurs pour rejoindre la Clue de la Libaude.

Il ne nous reste ensuite que de retourner au point de départ.

Demain, il nous faut un peu de repos. On change donc de programme et on visitera Montmajour.