Nous contournons entièrement le Baux-de-Provence

Le 6 Mai 2023, avec un ami, nous faisons le tour des Baux-de-Provence pour voir le site emblématique de tous les côtés. Nous sommes garés gratuitement car loin du village au-dessus col de Sarragan.

Alex et André au parking à l’est du Col de Sarragan. Photo © bjodec

Col de Sarragan

André pointe sur la carte randonnées à la route des crêtes à l’est du Col de Sarragan. Photo © bjodec

Ce tour est décrit en détail sous Tous les points de vue sur les Baux-de-Provence pour éviter la foule et voir beaucoup plus du château et du village sur le rocher emblématique.

On commence par inspecter le Rocher Troué.

Rocher troué sur la route des crêtes à l’est du Col de Sarragan. Photo © André M. Winter

Rocher troué sur la route des crêtes à l’est du Col de Sarragan. Photo © André M. Winter

 

Vue du rocher troué à l’est du Col de Sarragan. Photo © André M. Winter

André dans le rocher troué à l’est du Col de Sarragan. Photo © bjodec

On a ici la première vue sur les Baux-de-Provence. On en est encore loin ici, nous nous rapprocherons au fur et à mesure.

Les Baux vus de la route des crêtes à l’est du Col de Sarragan. Photo © bjodec

Notre carte indique une table d’orientation sur un point culminant gauche de la route. Cependant il détruit depuis longtemps. Ce sera le point le plus haut du tour. On en a vraiment une bonne vue d’ensemble sur une grande partie du Massif des Alpilles.

Les Baux et le Val d’Enfer vus du point de vue au-dessus de la route des crêtes. Photo © André M. Winter

Les Baux vus de la route des crêtes à l’est du Col de Sarragan. Photo © Alex Medwedeff

Château des Baux vu du point de vue au-dessus de la route des crêtes. Photo © André M. Winter

Carrières du Val d’Enfer. Photo © Alex Medwedeff

Sur cette photo, les Baux sont à gauche. Le plateau escarpée au centre formera notre chemin du retour.

Plateau de Sarragan. Photo © André M. Winter

Les Alpilles forment une longue chaîne calcaire très irrégulière, mais bien boisée.

Crêtes du sud-ouest des Alpilles. Photo © André M. Winter

On redescend de notre point de vue et on descend ensuite une piste forestière qui traverse les ramifications boisées du haut Val d’Enfer.

Les Baux vus de la route des crêtes à l’est du Col de Sarragan. Photo © André M. Winter

Vue sur les Baux par-dessus le Val d’Enfer. Photo © André M. Winter

Le sommet de Baumanières

Ce point est plus haut que les Baux et pourtant assez près pour bien voir.

Dalles rocheuses sur le sommet de Baumanières. Photo © bjodec

La vue vers le sud-est des des Alpilles.

Les Orpies au sud des Alpilles. Photo © Alex Medwedeff

Les Bringasses

Mais la vue est encore plus poignante de l’oppidum des Bringasses. Pour tout ennemi des Baux, les Bringasses devaient former un poste avancé. On voit d’anciens murs et des formes ciselées dans la roche-mère.

Murs et cavités creusées à l’Oppidum des Bringasses. Photo © André M. Winter

Bases ciselées à l’Oppidum des Bringasses. Photo © bjodec

Dalle rocheuse aplanie de l’Oppidum des Bringasses. Photo © André M. Winter

André et Alex au point de vue de l’Oppidum des Bringasses. Photo © bjodec

Les Bringasses forment un des meilleurs points de vue du nord sur les Baux.

Les Baux vus de l’Oppidum des Bringasses. Photo © André M. Winter

La Falaise de Baumanières

Elle forme la fin abrupte du plateau au nord des Baux. Nous devons chercher un chemin en descente.

Les Baux vus de la falaise de Baumanières. Photo © André M. Winter

Nous descendons de Baumanières vers l’est. C’est un sentier de chasseurs qui ne se trouve sur aucune carte. Il passe entre des pitons rocheux et reste toujours en descente.

A la bifurcation vers un autre rocher à gauche. Photo © André M. Winter

Les rochers offrent des beaux points de vue, mais ce sont tous des cul-de-sac

Alex et André sur la dalle rocheuse avec la vue sur le Pic de Bertagne. Photo © bjodec

Alex et André sur un autre rocher avec vue à gauche du chemin. Photo © bjodec

Vue vers la crête de Baumayrane. Photo © André M. Winter

Il faut passer au-dessous des rochers pour retomber sur un chemin plus ou moins horizontal à droite.

La carrière Mireille

Ce sentier est décoré par un gros panneau « passage interdit » un peu plus loin. L’accès est interdit à cause des éboulements au sud, mais il n’y a aucun besoin de s’y rendre ou de passer par là.

Juste derrière le panneau, on arrive à la carrière Mireille délaissée dans les années 1910.

Elle est remarquable pour ses graffitis politiques s’étalant sur plus d’un siècle désormais.

Mais on trouve aussi des annonces de chercheurs d’emploi dans les carrières des années 1930. Chieusse signifie mineur.

Graffitis des années 1920 dans la Carrière Mireille aux Baux. Photo © André M. Winter

Ouvertures de la Carrière Mireille. Photo © bjodec

Marques de noms d’exploitants de la Carrière Mireille aux Baux. Photo © André M. Winter

On traite ici aussi la Première Guerre Mondiale.

Des signes conspirateurs des années 1920 sont aussi présents.

Graffitis des années 1930 dans la Carrière Mireille aux Baux. Photo © bjodec

Graffitis du début du 20e siècle et des plus récents dans la Carrière Mireille aux Baux. Photo © bjodec

Les halles sont impressionnantes par leur taille.

Halle creusée de la Carrière Mireille aux Baux. Photo © André M. Winter

Les années récentes sont aussi présentes. Il y a assez de place pour que les nouveaux graffitis ne recouvrent pas les anciens.

Halle creusée de la Carrière Mireille aux Baux. Photo © André M. Winter

Parfois, on fait des sauts dans le temps. Voici une voiture convoitée des années 1970.

Graffitis des années 1980 dans la Carrière Mireille. Photo © bjodec

 

La série la plus impressionnante sont des portraits commentés de président de la République française des années 1930. On replonge ici dans un temps révolu, mais où la politique était discutée avec passion apparemment.

Dessins des présidents Albert Lebrun, de Paul Doumer et d’autres dans la Carrière Mireille aux Baux. Photo © André M. Winter

Cette mine est une surprise pour nous.

La partie sud-est des Alpilles vue de la Carrière Mireille. Photo © André M. Winter

Une route peu plaisante

Sous la mine, nous atterrissons sur la route transformée en grand parking payant. On la remonte pour contourner le rocher par le sud.

La route D27a en montée de l’est vers les Baux. Photo © André M. Winter

Près de la route se trouve un panneau indiquant des habitations troglodytiques. On n’y explique rien, il s’agit sans doute d’abris de bergers.

Habitat des Tremaïé. Photo © André M. Winter

La Chapelle et le Rocher des Trémaïé

Un peu plus loin, au sud sous le rocher des Baux se trouve une chapelle et un rocher avec une sculpture bien plus ancienne derrière.

On ne sait pas si ce rocher est tombé du plateau ou s’il était toujours ici. Le relief représente deux femmes et un homme. Un texte fortement érodé se trouve au-dessous, mais il n’aide pas à l’identification des représentés. La femme au centre est clairement mise en évidence, il peut s’agir d’une divinité personnifiée ou d’une personne recommandée à une divinité.

La chapelle n’a rien de spécial, elle servait à christianiser le site en mésinterprétant la sculpture romaine comme les Maries (Trémaïé): Marie de Béthanie, Marie Salomé et Marie Jacobé.

La pointe sud du tour

Le sentier au sud est très près du rocher. Tout au sud, on peut avancer sur des rochers pour une vue retour sur le rocher des Baux qui se présente ici de manière particulièrement défensive.

Face sud-est de la falaise des Baux. Photo © André M. Winter

Face sud-est de la falaise des Baux. Photo © Alex Medwedeff

La vue au-delà.

Vue du point de vue au sud des Baux. Photo © Alex Medwedeff

Nous descendons sur le côté sud-ouest.

Suite de la ronde au sud des Baux. Photo © André M. Winter

On arrive à un des accès historiques au village, la montée en calade est pénible, nous l’ignorons.

La madone noir se trouve sous un éboulis de rochers qui devaient former une faille dans le système de défense historique. Comme l’entrée aux Baux est payante de nos jours, cet accès et fortement embroussaillé par les ronces et la garrigue. Il y a plus haut sans doute des grillages. On voit cette entaille encore une autre fois d’un plus loin.

Côté nord-ouest, la route est aussi transformé en énorme parking payant.

Calade vers la Porte Eyguieres des Baux. Photo © bjodec

La route D27 à l’ouest sous les Baux sert de parking. Photo © bjodec

Vallon de Baumanières

Nous passons dans la vallée à l’ouest pour remonter en face sur le Défend. Sur cette route, on trouve quelques bâtiments historiques.

Pavillon de la reine Jeanne. Photo © bjodec

Ancien lavoir des Baux. Photo © André M. Winter

Ancien lavoir des Baux. Photo © André M. Winter

Remontée par le Deffend

On reste d’abord dans la forêt qui nous ombrage bien.

L’entaille à l’ouest du rocher des Baux. Photo © André M. Winter

Rochers et murs en pierre sèche sur le Deffend. Photo © André M. Winter

En montant, on voit de nouveau bien vers les Baux. Mais on trouvera encore d’autres points de vue plus près.

Le rocher des Baux vu du Deffend. Photo © André M. Winter

L’église des Baux vus de l’ouest. Photo © André M. Winter

Mais on approche des rochers et on est surpris d’y trouver une courte via ferrata.

On monte là où il devait y avoir une porte médiévale. On voit un escalier taillé dans la roche, mais il est tronqué.

Le passage vertical est en tout cas facile.

Nous arrivons sur une dalle rocheuse dépourvue de végétation en bordure. Cela nous mène directement au.de vue idéal sur les Baux pendant l’après midi.

Falaise sud-est du Deffend des Baux. Photo © André M. Winter

Les Baux vus du Deffend à l’ouest. Photo © André M. Winter

La partie sud du plateau des Baux. Photo © Alex Medwedeff

Retour vers le Col de Sarragan

On marche sur un plateau calcaire de plus en plus homogène. Une route chaotique y passe, elle desservait les anciennes carrières ici.

Rochers sur le Deffend des Baux. Photo © André M. Winter

Le chemin au-dessus de la Carrière de Sarragan. Photo © André M. Winter

La route sur le col de Sarragan. Photo © André M. Winter

On retourne par la suite en légère montée vers le point de départ au-dessus du col. C’est le moment de boire les dernières réserves d’eau.

Au-dessus du croisement du Col de Sarragan. Photo © André M. Winter

On rappelle que Ce tour est décrit pour randonneurs sous  Tous les points de vue sur les Baux-de-Provence.

Demain, on ira voir Saint-Chamas et sa poudrière.

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