Auteur inconnu
Nouvelle Galles du sud, Victoiria, Australie-Méridionale
Date du voyage 1860. Paru en 1905 dans la série “Journal des voyages et des Voyageurs, le Tour du Monde” fondé par Édouard Charton en 1860. La date de cet article est celle du retour du voyageur sans que cela soit très précis.
Récit de voyage, environ 12 pages, précédées de la longue table des matières et suivies de la liste des gravures de toute la série. Illustrations (gravures et une carte issues de sources différentes). Titre simple: De Sydney à Adélaïde. Traduction de Ferdinand de Lanoye.
Version numérique sous divers formats: Le Tour du Monde; Australie.
La revue Le Tour du Monde offre des textes intéressants, mais elle est très avare en sources, ainsi ce texte est introduit avec « notes extraites d’une correspondance particulière ». À la fin est cependant cité le traducteur, Ferdinand de Lanoye (1806 – 1870). Il est lui-même voyageur et auteur de livres et de récits sur diverses régions du monde.
Le texte place le voyage à la première ligne dans l’année 1860. Le traducteur est mort en 1870. Mais le récit est publié en 1905. Cela fait quand même un énorme laps de temps à une époque ou beaucoup de changements ont lieu. Ainsi l’auteur inconnu évoque l’état des routes, des ponts et l’avancement du réseau ferré, mais toutes ces informations devaient être révolues 45 ans après les faits.
L’auteur part sur les traces des chercheurs d’or et sur les chemins des mineurs venant des quatre coins du monde. Au début, on ne sait pas exactement s’il n’est pas lui-même mineur ou prospecteur. Mais son récit prend vite une tournure de description classique: géographie, économie, agronomie. Il y a aussi une critique différenciée de l’évolution des différentes provinces sans pour autant donner des raisons probantes. En somme c’est aussi une publicité de venir coloniser l’Australie.
Le chapitre sur les « indigènes » est mitigé. L’auteur cite les stéréotypes du temps comme les bonnes aptitudes manuelles et cognitives géographiques par exemple tout en leur niant de comprendre le facteur temps. Vu le trajet pris et la rapidité du voyage, l’auteur n’a pas pu lui-même se faire une image de la situation humaine des aborigènes australiens.
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