Bobastro est un village troglodytique aménagé dans le grès au 10e siècle. Un arabe criminel, Omar Ben Hafsun, utilise le site pour provoquer le calife de Cordoue, il se convertit même au christianisme. Cela n’a pas duré longtemps et le village est détruit en 928.
La route vers Bobastro. Photo © André M. Winter
Iglesia de Bobastro. Photo © André M. Winter
Taillée dans une roche sablonneuse, il ne reste que la structure primitive de l’église à trois nefs séparées par des arcs en fer à cheval, le transept et un chevet de trois absides. La centrale de plan est également en fer à cheval. Les latérales ont un plan carré. Parfaitement orientée vers l’est, elle présente une longueur approximative de 16,5 mètres de long par 10,3 mètres de large. Dans la zone subsistent des restes d’autres constructions troglodytiques. (Source: Wikipédia)
Église mozarabe rupestre de Bobastro. Photo © André M. Winter
Nef latérale de l’église de Bobastro. Photo © André M. Winter
Église mozarabe rupestre de Bobastro. Photo © André M. Winter
La roche n’est pas très dure et l’érosion naturelle y crée des grands trous.
Des moutons s’abritent dans une cavité naturelle. Photo © André M. Winter
Tunnel et érosion en taffoni . Photo © André M. Winter
Parois rocheuses autour de Bobastro. Photo © André M. Winter
Ces parois rocheuses e trouvent à l’ouest du canyon de Garganta del Chorro (Desfiladero de los Gaitanes) traversée par la rivière Guadalhorce.
Rochers grès de Presa de Gaitanejo. Photo © André M. Winter
Paroi rocheuse près d’El Chorro. Photo © André M. Winter
Le réservoir sur la photo en bas couvre tout le sommet d’une colline. Il s’agit d’un système de pompage-turbinage pour le production d’électricité lors de forts pics de consommation. L’autre bassin est un barrage classique à la sortie des gorges Garganta del Chorro (deuxième photo en bas).
Réservoir supérieur de la station de pompage-turbinage La Encantada. Photo © André M. Winter
Conraembalse del Chorro. Photo © André M. Winter
Nuit au Camping Parque Ardales
Nous restons sur un camping aux dimensions gigantesques au bord d’un grand lac crée par un barrage. Le cadre avec des bancs nous rappelle les campgrounds américains. Le Parque Ardales s’étend sur trois zones distinctes et plusieurs baies formées par le lac. Il n’y a aucun village autour, mais il est bien centré parmi des sites naturels qui valent le détour comme El Torcal par exemple. Mais cet isolement a aussi des défauts, ainsi nous n’avons pas d’électricité et donc pas de lumière dans les sanitaires le premier soir. Il n’est pas facile de trouver un gardien sur ces grandes étendues, mais on arrive quand même à trouver un responsable qui réajuste le minuteur aux heures d’automne. Voilà encore un de ces points à observer hors saison.
Nous allons manger dans un petit restaurant au bord de la route où nous sommes les seuls clients. On nous donne la carte des boissons comme si nous étions des locaux ou du moins des espagnols. Nous commandons et la serveuse revient en nous récitant la carte des tapas disponibles. Nous avons tous les deux des maigres connaissances d’espagnol qui sont surtout passives, c’est à dire que nous comprenons à peu près ce qu’il y a en cuisine ce soir. Mais quand vient le moment de commander, donc ce parler, nous bloquons tous les deux et la serveuse se met à rire et à parler anglais.
De retour au camping, nous ne sommes plus du tout rassurés quand ce même gardien vient nous voir un peu plus tard pour nous dire de faire attention à des gens qui errent dans le camping à la recherche de véhicules à cambrioler. Il nous informe aussi qu’il n’est pas là durant la nuit et s’en va. Il faut normalement laisser la voiture sur des parkings éloignés, mais comme il n’y a personne, nous la gardons près de notre place. À la tombée de la nuit éclate un virage et dans une tente on entend tout et rien quand des gouttes et le vent martèlent la toile. Lors d’un accalmie, nous pensons entendre une voiture s’approcher et effectivement peu après, elle braque les phares sur notre tente. Il est évident que nous sommes là dans la tente puisque la voiture est juste garée à côté. André ouvre un peu la tente et la voiture est toujours là avec le moteur qui tourne à une quinzaine de mètres. Il braque à son tour la lampe de poche vers la voiture et elle fait alors demi-tour pour rejoindre la sortie du camping. On ne saura jamais ce que cette personne est venu chercher là, en tout cas c’était lugubre. L’orage reprend encore plus fort par la suite, nous dormons moyennement bien, mais le matin suivant, le soleil est de retour.
La photo est prise le matin lors du petit déjeuner.
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