Nous aurions pu rejoindre notre troisième étape, les Gorges d’Aït Mansour, directement à partir des Rochers Bleus, mais un ravin délavé marque notre terminus, il n’y a pas moyen de passer pour nous. La sortie par le sud est décrite expressément pour les 4×4. Nous retournons alors sur Tafraoute et partons d’ici vers le sud via Agard-Oudad, Tlata Tasrirte (tourner à droite ici, ne pas passer dans le village) et Tinzguid. Puis continuer en direction sud et on atterrit directement dans les Gorges d’Aït Mansour.
Elles sont impressionnantes et longues de plus de 15 kilomètres. Il est possibilité de remonter par les Gorges de Tigharassine plus au nord, mais seulement en 4×4. Nous avons fait le premier tiers des Gorges d’Aït Mansour car notre Fiat n’aimait pas trop les gros graviers dans les gués de l’oued.
Le ciel est couvert et il pleut, nous photographions le long de la route lors du retour par le même chemin.
Les Gorges d’Aït Mansour
Le paysage ressemble fort aux canyons américains. Malheureusement le temps était maussade. Plus bas, quand les gorges se resserrent, commence la palmeraie vraiment dense.
La route se jette dans les gorges sur sa rive droite. Le muret en haut à droite marque l’ancien sentier qui est installé plus haut que l’actuelle route.
Les maisons sont la plupart du temps en haut sur les flancs pour laisser de la place aux plantations de palmiers. On ne les voit que lorsqu’on sort de la palmeraie.
En bas se termine la route goudronnée. Il est cependant possible d’aller plus loin, même en voiture de location simple. La traversée entière n’est pas conseillée. Un « gardien » se propose de garder la voiture en toute politesse, une raison de plus pour pousser l’expédition en voiture plus loin. A pied cela est très long.
Même en plein automne, il y a beaucoup d’eau dans des trous d’eau au fond des gorges.
Tout fond de la vallée est imperméable par sections. Ainsi l’eau n’est pas présente partout. Pour la mener aux endroits moins humides, des canaux d’irrigation ont été aménagés. Ils sillonnent le fond entre les palmiers mais aussi les flancs de falaises. Nous tentons de les suivre pour gagner un peu de hauteur.
Comme on le voit, il n’est pas possible de le parcourir le canal tout le long. Vue en amont. Le canal a été récemment nettoyé des algues l’encombrant.
Par la suite, la route varie surtout selon les chutes de pluie. En octobre 2007, il est possible de les parcourir en voiture de tourisme jusqu’au bout à Souk Had Issi et Agudim, mais la suite n’est praticable qu’en 4×4. Notre voiture peine surtout sur les grosses pierres dans les gués. Nous craignons aussi des gués remplis d’eau et la météo qui pourrait générer des orages et nous bloquer ici. Nous remontons donc par le même chemin.
La route retour à Tafraoute
Ce massif montagneux de l’Anti-Atlas s’élève au-dessus du plateau au nord-ouest de Tlata Tasrirte
Un village aux maison couleur vieux rose et la classique mosquée blanche aux toits verts.
Quand on tourne à droite devant le panneau en suivant la route goudronnée, on est mené dans les Gorges d’Aït Mansour. En passant le village (gravier) on atterrit dans les Gorges de Tigharassine (Tizerkine).
L’Adrar Mqorn est une montagne impressionnante de l’Anti-Atlas marocain, mais loin d’être la plus haute de ce massif. Il semble être assez facile de monter aux deux sommets. Le village d’Ayerd se trouve au pied de cette montagne.
Le col entre Tlata Tasrirte et Azaghar marque une descente d’un plateau rocheux vers un autre.
En bas la vue retour sur un des lacets de la route.
Vue vers le nord et du côté plus bas du col. Le village compte une vingtaine de maisons et bien sûr une mosquée. Au fond la route menant à Tafraoute.
On voit du col aussi vers les Rochers Bleus visités plus tôt durant cette journée.
Ces terrasses ont l’air inutilisées, mais elles sont vertes au printemps et produisent alors au moins du foin si ce ne sont des céréales. En automne la région a l’air très aride.
Au fond le Jbel Lekst dans la crête principale de l’Anti-Atlas. Tafraoute est au fond à droite. Dans ce milieu granitique, il y a des grandes plaines ou hauts-plateaux sablonneux et des collines de grosses pierres arrondies. C’est l’érosion de la roche-mère qui donne cette forme aux rochers et qui forme aussi les grandes plaines de sable de grès et de quartz.
Le tracé GPS relevé en 2007 diffère en partie gravement des routes OSM de 2020.
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