Le haut-lieu touristique de Moustiers-Sainte-Marie

Incontournable point touristique, mais nous profitons d’une arrivée matinale et de la fin de la saison estivale pour ne pas nous bousculer avec trop d’autres touristes. Quand ceux-ci arrivent, nous somme déjà en train de partir.

Montée à la Chapelle Notre-Dame de Beauvoir

Le matin il y a encore de l’ombre ici, l’après-midi en été il est très dur de monter ici. Il n’y a pas un souffle d’air et bien sûr pas d’eau.

Falaises et clochers de Moustiers. Photo © André M. Winter

Falaises et clochers de Moustiers. Photo © André M. Winter

Chapelle Notre-Dame de Beauvoir. Photo © André M. Winter

Chapelle Notre-Dame de Beauvoir. Photo © André M. Winter

Le village est dominé par deux hautes falaises entre lesquelles coule un torrent, le Riou. Ces deux falaises sont reliées entre elles par une chaîne de fer forgé, longue de 227 mètres à laquelle est suspendue une étoile dorée. Selon Frédéric Mistral, cette chaîne aurait été scellée entre les deux rocs sur l’initiative du chevalier de Blacas de retour de la croisade. Prisonnier des infidèles à Damiette (Syrie), il avait fait le vœu, le jour où il serait libéré, de tendre cette chaîne et d’y suspendre l’étoile à seize branches, emblème de sa famille. Source: Wikipédia

L’étoile de Moustiers a été remplacée plusieurs fois au cours de son histoire. Elle est tombée, a été décrochée ou changée au moins onze fois. Ainsi elle a aujourd’hui cinq branches.

Chaîne et étoile dorée de Moustiers en gros plan. Photo © André M. Winter

Chaîne et étoile dorée de Moustiers en gros plan. Photo © André M. Winter

Falaises et clochers de Moustiers. Photo © André M. Winter

Falaises et clochers de Moustiers. Photo © André M. Winter

On avertit les touristes à la vessie trop petite. On prévoit donc presque tout ici.

Il n'y a pas de WC en haut du Sanctuaire de ND de Beauvoir. Photo © André M. Winter

Il n’y a pas de WC en haut du Sanctuaire de ND de Beauvoir. Photo © André M. Winter

On passe plusieurs portes en montant vers l’église.

Un avertissement plus poli, les fautes d’orthographe étant d’origine: « Gentil pélerin, sois le bienvenu dans le domaine de Notre-Dame. Ne mets ton nom ni sur les murs ni sur les portes, les hommes qui de liraient ne peuvent rien pour toi et risqueraient de dire de toi des choses désagréables… Mets ton nom dans le cœur de la Très Sainte Vierge. Là, il ne sera ni éffacé ni oublié et tu seras béni. Et maintenant je te souhaite un heureux voyage… et le ciel au bout ».

La montée à la chapelle est raide, dès le départ dans le village.

Chemin de croix montant à la chapelle Notre-Dame. Photo © André M. Winter

Chemin de croix montant à la chapelle Notre-Dame. Photo © André M. Winter

Parvis et chemin montant à la Chapelle Notre-Dame de Beauvoir. Photo © André M. Winter

Parvis et chemin montant à la Chapelle Notre-Dame de Beauvoir. Photo © André M. Winter

La première mention connue de la chapelle, désignée d’abord sous le nom de de Notre-Dame d’Entre-Roches, remonte au 9e siècle. La nef actuelle de de style roman peut dater du 13e siècle. Les deux dernières travées et le chœur, de style gothique, datent du 16e siècle, comme le portail de bois finement sculpté et le porche de tuiles vernissées. La renommée de la chapelle se répandit à partir du 12e siècle surtout en raison des miracles de la vierge. Le pèlerinage à Notre-Dame est rapidement encouragé par l’église, qui accorde ou vend, des indulgences aux pèlerins. Au 17e siècle, ces pèlerinages prennent une forme particulière. On amène ici des enfants morts-nés, pour les faire ressusciter quelques instants, le temps de les baptiser. Après quoi, il est possible de les faire inhumer religieusement dans l’enceinte du cimetière assurant ainsi le « salut à leur âme ». C’est ce que l’on appelle les suscitations d’enfants. Les chapelles reconnues pour ce type de miracle sont désignes sous le nom de chapelles à répit. Notre-Dame de Beauvoir est l’une des rares en Provence.

La chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir, ou d’Entremont, possède un porche roman, dominé par un petit clocher de même époque, la porte de bois date de la Renaissance. À l’intérieur, les deux premières travées de la nef sont romanes, les deux autres gothiques ainsi que l’abside. Source: Wikipédia

Détail de l'arc de portail roman de la Chapelle ND de Beauvoir. Photo © André M. Winter

Détail de l’arc de portail roman de la Chapelle ND de Beauvoir. Photo © André M. Winter

Représentation de saints catholiques dans le vitrail au-dessus de la porte.

Le porche de tuiles vernissées date du 16e siècle.

La montée et la visite fatiguent.

La Chapelle Notre-Dame de Beauvoir à Moustiers. Photo © André M. Winter

La Chapelle Notre-Dame de Beauvoir à Moustiers. Photo © André M. Winter

Au fond: le lac de Sainte-Croix.

Lac de Sainte-Croix vu de Moustiers. Photo © André M. Winter

Lac de Sainte-Croix vu de Moustiers. Photo © André M. Winter

Blotti contre un escarpement rocheux, Moustiers est souvent comparé à une crèche avec son étoile suspendue dans le vide, et fait partie des plus beaux villages de France et du Parc naturel régional du Verdon. À la rencontre des grandes routes touristiques du Verdon, en aval du fameux canyon, cette localité, bien connue des amateurs de céramique, constitue un site exceptionnel. Depuis la chapelle Notre-Dame-de-Beauvoir située au sommet du village, on peut admirer un immense panorama sur la vallée de la Maire et le plateau de Valensole. Source: Wikipédia

En bas le chemin raide montant à la Chapelle Notre-Dame de Beauvoir. En face le Montdentier, l’abrupt du plateau de Valensole.

Moustiers vu de Notre-Dame de Beauvoir. Photo © André M. Winter

Moustiers vu de Notre-Dame de Beauvoir. Photo © André M. Winter

Notre-Dame-de-l'Assomption à Moustiers. Photo © André M. Winter

Notre-Dame-de-l’Assomption à Moustiers. Photo © André M. Winter

Toits de Moustiers-Sainte-Marie. Photo © André M. Winter

Toits de Moustiers-Sainte-Marie. Photo © André M. Winter

Un ermite aurait vécu ici?

Escalier montant à la Chapelle Notre-Dame de Beauvoir. Photo © André M. Winter

Escalier montant à la Chapelle Notre-Dame de Beauvoir. Photo © André M. Winter

Alex dans une porte du mur entourant la Chapelle Notre-Dame. Photo © André M. Winter

Alex dans une porte du mur entourant la Chapelle Notre-Dame. Photo © André M. Winter

La Chapelle Notre-Dame est construite dans le Ravin de Notre-Dame. Il se poursuit sous le nom de Riou au travers du village de Moustiers.

Ravin de Notre-Dame et chemin montant à la chapelle. Photo © André M. Winter

Ravin de Notre-Dame et chemin montant à la chapelle. Photo © André M. Winter

Moustiers-Sainte-Marie le bord du Plateau de Valensole. Photo © André M. Winter

Moustiers-Sainte-Marie le bord du Plateau de Valensole. Photo © André M. Winter

Moustiers-Sainte-Marie. Photo © André M. Winter

Moustiers-Sainte-Marie. Photo © André M. Winter

Toits de Moustiers-Sainte-Marie. Photo © André M. Winter

Toits de Moustiers-Sainte-Marie. Photo © André M. Winter

En bas, Moustiers-Sainte-Marie déjà au soleil.

Chemin de croix montant à la chapelle Notre-Dame à Moustiers-Sainte-Marie. Photo © André M. Winter

Chemin de croix montant à la chapelle Notre-Dame à Moustiers-Sainte-Marie. Photo © André M. Winter

Chemin montant à la chapelle Notre-Dame à Moustiers. Photo © André M. Winter

Chemin montant à la chapelle Notre-Dame à Moustiers. Photo © André M. Winter

Notre-Dame-de-l'Assomption à Moustiers. Photo © André M. Winter

Notre-Dame-de-l’Assomption à Moustiers. Photo © André M. Winter

Pont sur le chemin montant à la chapelle Notre-Dame. Photo © Veronika Schnablegger

Pont sur le chemin montant à la chapelle Notre-Dame. Photo © Veronika Schnablegger

La vue des maisons de l’escalier démontre la verticalité du terrain.

Chemin Marcel Provence et Rue de la Bourgade à Moustiers. Photo © André M. Winter

Chemin Marcel Provence et Rue de la Bourgade à Moustiers. Photo © André M. Winter

L’eau resurgit au dessous de Moustiers alors que le Ravin de Notre-Dame est sec un peu plus haut.

Certains toits portent des petites terrasses couvertes. Il semble qu’une partie des faïences de Moustiers soit vraiment produite sur place et non pas en Chine car on trouve des petits ateliers dans le village.

Maisons de village à Moustiers. Photo © André M. Winter

Maisons de village à Moustiers. Photo © André M. Winter

L’église Notre-Dame-de-l’Assomption trouve son origine dans un monastère fondé au 5e siècle siècle par des moines de l’abbaye de Lérins, appelés par l’évêque de Riez. Chassés par les Sarrazins, les moines ne reviennent qu’au 11e ou 12e siècle. L’église est construite au 12e siècle en style roman. Entre0 1336 et 1361, le prieur Pierre de Pratis entame la reconstruction de l’Eglise en style gothique, mais seul le chœur est reconstruit, ce qui explique que ce dernier n’est pas dans l’axe de la nef. Le clocher en tuf calcaire est constitué de cinq niveaux: un premier niveau renforcé par d’imposants contreforts, un niveau aveugle et trois étages ornées de baies géminées et de bandes lombardes. Les baies géminées sont séparées par des colonnettes, sauf celles de l’avant-dernier étage qui sont séparées par des piliers. Le clocher oscillait jadis à cause du mouvement des cloches. Au 17e siècle, le prieur Jean de Bertet le fait barder de fer et le dote de puissants contreforts pour le consolider. Source: Wikipédia

Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Moustiers-Sainte-Marie. Photo © André M. Winter

Église Notre-Dame-de-l’Assomption de Moustiers-Sainte-Marie. Photo © André M. Winter

Les colonnes séparant le chœur de ses bas-côtés sont surmontées de chapiteaux ornés de feuilles de chêne.

Un jeune saint coupe du bois, l’autre regarde, quelque peu illuminé.

Le chœur est orné d’un autel constitué d’un sarcophage en marbre du 4e siècle.

Autel du 4e siècle de Notre-Dame-de-l'Assomption à Moustiers. Photo © Veronika Schnablegger

Autel du 4e siècle de Notre-Dame-de-l’Assomption à Moustiers. Photo © Veronika Schnablegger

Nicolas ne peut pas se retenir d’ouvrir grand la bouche.

Nicolas découvre un vendeur de crêpes. Photo © André M. Winter

Nicolas découvre un vendeur de crêpes. Photo © André M. Winter

En bas un cliché soi-disant volé dans une vitrine de faïences Moustiers. « Volé » parce qu’André  se fait gronder par la propriétaire comme quoi il est interdit de prendre ses objets en photo. La bonne dame se trompe sur plusieurs points:

  • Sa vitrine est visible depuis le domaine public, donc on peut en prendre des photos d’après la législation française. Pour ce qui concerne la publication de la photo c’est peut-être plus discutable, mais cette publication est ici d’ordre non-commercial donc autorisée (d’après la législation allemande, le serveur étant en Allemagne).
  • Plus bête: On aurait pu indiquer le nom et l’adresse précise du magasin, cela lui aurait surement apporté de la clientèle curieuse de ses autres produits. Mais non, elle ne voulait pas savoir. Tant pis. 2009 n’est pas encore l’époque Instagram.
Pots de faïences intitulés opium, cocaïne et morphine. Photo © André M. Winter

Pots de faïences intitulés opium, cocaïne et morphine. Photo © André M. Winter

Autre curiosité à Moustiers, un texte sur un bollard: « Défense de s’assoir, ce n’est pas un siège. C’est dangereux, si elle plie, vous le verrez ». Ceci dit, des bancs manquent en ville.

Bollard pliable dangereux. Photo © André M. Winter

Bollard pliable dangereux. Photo © André M. Winter

En bas, la vue retour sur Moustiers de la petite Route de Sainte-Croix qui monte en face sur le Plateau de Valensole. Le village est dominé par deux hautes falaises entre lesquelles coule un torrent, le Riou.

Moustiers-Sainte-Marie, ses clochers et ses rochers. Photo © André M. Winter

Moustiers-Sainte-Marie, ses clochers et ses rochers. Photo © André M. Winter

Pause au Lac d’Esparron

C’est à notre avis le lac le plus beau, le plus chaud et les plus sympathique le long du Verdon. Nous y revenons souvent, en toute saison.

Le Lac d'Esparron. Photo © André M. Winter

Le Lac d’Esparron. Photo © André M. Winter

Esparron apparaît dans les cartes au milieu du 11e siècle. Ses seigneurs et coseigneurs sont les abbés de Lérins (990-1259), les comtes de Provence, les Beaumont (1271-1386), les Esparron (1309-1480), et enfin les Castellane à partir de Boniface VI de Castellane (1226-1287). En 1262, le château est pris par Charles d’Anjou. Le château appartient toujours à la famille de Castellane, malgré sa vente comme Bien national à la Révolution française : un ami de la famille le rachète et le leur remit ensuite. Source: Wikipédia

Esparron-de-Verdon et son château. Photo © André M. Winter

Esparron-de-Verdon et son château. Photo © André M. Winter

Nous ne restons cependant pas à Esparron, nous avançons jusqu’à Saint-Saturnin-lès-Apt pour y rester près d’une semaine. Les chênes sont pratiques pour tendre des auvents, etc.

Notre place au Camping des Chênes Blancs. Photo © André M. Winter

Notre place au Camping des Chênes Blancs. Photo © André M. Winter

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