Nous consacrons cette journée aux baleines. Dès le matin, nous rejoignons les bureaux au port car nous sommes arrivés trop tard hier, Nous réservons une sortie pour 13 heures, mais quand nous revenons, on nous relaye à la sortie de l’après-midi. Alors nous cherchons un endroit pour passer le temps et trouvons pour cela la plage de Höfðagerðissandur (Barmur, coordonnées GPS 66.093701, -17.314722) au nord de Húsavík. Vers midi, nous visitons le très bon musée de la baleine de Húsavík, récemment ouvert en 2008.
Musée de la balaine à Húsavík
Au premier étage du hangar sont montrés des squelettes de baleines. On croit voir des dinosaures. La plupart des squelettes viennent de baleines mortes naturellement. Elles sont le plus souvent échouées. On peut cependant soulever la question si ce phénomène est vraiment naturel pour des baleines dans la fleur de l’âge. Ces mammifères ont l’ouïe très sensible et on peut supposer que les radars sonores des sous-marins militaires et autres les déroutent.
Un seul de ces gros vertèbres pèse plusieurs dizaines de kilos. On en trouve dans le musée que l’on peut soulever (ou pas).
Comme ce n’est toujours pas l’heure de partir, nous visitons l’église de la ville, ces photos sont rangées dans la page précédente. Mais vers 14 heures, nous avons le droit d’embarquer.
À la recherche de baleines dans la baie de Skjálfandi
Nous embarquons pour environ trois heures sur un ancien bateau de pêche recyclé en bateau d’observation pour baleines. Il y a aussi des sorties en zodiac avec moins de passagers, mais c’est beaucoup plus cher, bruyant et on n’approche pas les baleines de plus près. De plus, on ne les voit qu’à raz de l’eau alors que sur les anciens bateaux de pêche, il est possible de monter sur le toit de la cabine. La sortie dure environ trois heures.
On incite les passagers à enfiler une combinaison thermique par dessus ses propres habits. Elles sont de la marque 66°-North qui produit des vêtement de protection pour la pêche industrielle. Il fait en effet plus frais sur l’eau parce que le vent, même léger, n’a pas d’obstacle. Mais c’est un cirque très comique quand une vingtaine de passagers enfilent ces combinaisons. Mais il n’y a pas de taille pour tout le monde, ainsi notre fils n’en a pas et André ne se fatigue pas à trouver une protection à sa taille, parce que nous sommes habillés en conséquence. On n’aura donc pas trop froid, les autres auront par contre trop chaud. Les enfants doivent prendre un gilet de sauvetage.
Le bateau de bois est construit en 1963 à Akureyri et rénové en 1995.
Nous sortons enfin du port.
Le phare est placé sur le cap Húsavíkurhöfði au nord du port de Húsavík.
Lundey est un île plate de 500 sur 300 mètres près de Húsavík.
Par manque de baleines durant la première heure, nous observons d’autres animaux marins. Les macareux moines plongent avec les ailes qu’ils utilisent comme nageoires nagent. Elles sont donc courtes, ce qui est un handicap en l’air et surtout pour décoller. Ici l’oiseau court sur l’eau avant de pouvoir partir dans les airs.
Pour trouver des baleines, les bateaux approchent la côte opposée à Húsavík. Nous sommes fin juillet, mais la neige sur les montagnes donne une impression très automnale.
La montagne avec les traces de neige au fond devrait être le Mosahnjíkur, 877 mètres. À gauche de celui-ci est le Hágöng ytri, 645 mètres.
En haute saison, il y a toujours plusieurs bateaux qui sortent en même temps. Ils partent en différentes directions et s’informent par CB en cas de vues de baleines. Et on les voit alors tous rassemblés dans un point de la baie.
On a une bonne vue de du haut du poste de commande, mais quand le bateau tangue, cela bouge beaucoup plus que sur le pont en bas.
Finalement, nous arrivons dans une zone où des baleines à bosse plongent en recherche de plancton. Non, elles ne font pas de saut en l’air.
La baleine à bosse est une espèce de baleines à fanons. C’est un mammifère cétacé de grande taille: les adultes atteignent habituellement 13 à 14 mètres de long et pèsent en moyenne 25 tonnes. La baleine à bosse effectue des sauts spectaculaires hors de l’eau, possède de longues nageoires pectorales et son chant est très élaboré. Elle vit dans les océans et les mers du monde entier. Elle est un sujet privilégié pour le tourisme d’observation des baleines (whale-watching). Source: Wikipédia
Un évent est une narine, qui se ferme automatiquement quand l’animal plonge.
Cap Tjörnes
Le soir, nous campons sur le cap au nord, près de la baie Sandvík. Il y a ici quelques champs accessibles sur des pistes agricoles, sur celles-ci on peut se distancer de la route (où ne passe quasiment personne). Le cap reste en retrait par rapport à ceux à l’est et à l’ouest, la mer est donc assez calme. Il fait beau, mais le vent est très fort.
La table est placé stratégiquement à l’abri de la voiture. Quant aux maillots de bain qui sèchent sur les chaises: on était au bain chaud (sundlaug) de Húsavík en revenant de l’excursion en mer (et non pas dans l’Océan Atlantique Nord visible au fond).
La photo a été prise peu avant 20 heures, nous finissons le café de l’après-midi et nous commençons à passer à l’apéritif.
En bas la carte de notre route de 38 kilomètres ce dixième jour en Islande de Húsavík au Cap Tjörnes. La carte inclut aussi le tour approximatif en bateau de 35 kilomètres à la recherche de baleines. Nous nous arrêtons:
- à Húsavík
- à Höfðagerðissandur
- à Húsavík pour le musée, sortir en bateau et aller au sundlaug
- au Cap Tjörnes
Route: Camping municipal de Húsavík – 85 – port de Húsavík – 85 – plage de Höfðagerðissandur – 85 – port de Húsavík – 85 – Cap Tjörnes.
- Toutes ces routes sont goudronnées.
No Comments