Exploration des Gorges du Paillon de Contes

Le ciel est un peu couvert, mais  les Gorges du Paillon de Contes aussi un peu aquatiques. Nous partons du pont de la D15, au sud du Col de Saint-Roch. Les coordonnes GPS: 43.8909, 7.3089. Il y a quelques emplacements pour se garer des deux côtés du pont.

Quelques goutes tombent effectivement jusqu’au fond du Canyon. Nous n’avançons pas bien loin en remontant, la vallon se resserre avant de partir en direction est et nous y faisons demi-tour. Il devrait être possible de faire un tour en empruntant des sentiers balisés dans la colline, mais nous ne savons pas s’il est possible de sortir des gorges par le haut. Il faut quelques notions d’escalade pour passer sans mettre les pieds dans les trous d’eau.

L’accueil dans les gorges n’est pas très charmant. Une carcasse de voiture assez récente y traine en 2011. Elle se trouve en amont du pont et a donc du être poussé de la route du lacet plus haut. Il est peu probable que c’était un réel accident.

Le décor d’accueil est accablant, la carcasse de la 205 rouge présente des coupures pour extraire les occupants. Quand on réfléchit par où la voiture a du passer pour arriver là en amont du pont, on ne peut que conclure au virage à épingle 130 mètres plus haut à l’est. Il est impossible de survivre à une telle chute.

Carcasse de 205 défoncée dans les Gorges du Paillon de Contes. Photo © André M. Winter

Carcasse de 205 défoncée dans les Gorges du Paillon de Contes. Photo © André M. Winter

Le canyon est serré, mais les roches ne sont pas coupantes. Le danger vient plutôt des fines algues dans l’eau.

Gorges du Paillon de Contes. Photo © André M. Winter

Gorges du Paillon de Contes. Photo © André M. Winter

Plusieurs vasques inviteraient à la nage ou du moins à faire trempette,  mais il faut trop frais ce jour de juillet.

Nicolas devant une bassine dans les Gorges du Paillon de Contes. Photo © André M. Winter

Nicolas devant une bassine dans les Gorges du Paillon de Contes. Photo © André M. Winter

Les annonces météo ne sont pas bonnes. Nous nous sortons donc des montagnes vers le sud en marquant un arrêt aux ruines de Castel Nuovo à Châteauneuf-Villevieille.

Le soir la pluie se rabat sur la région, nous passerons les trois nuits suivantes au Camping la Bergerie à Vence. Le 27 juillet est dédié à ne rien faire, il pleut toute la journée. Nous installons même l’auvent pour nous protéger. Ces congés se passent certes en juillet, mais la météo rappelle fort la hors saison.

Notre Trafic installé au Camping de la Bergerie à Vence. Photo © André M. Winter

Notre Trafic installé au Camping de la Bergerie à Vence. Photo © André M. Winter

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