San Remo sur le chemin du retour

Nous avons toute la journée pour rentrer et le soleil brille honteusement du haut du ciel. Nous partons assez tôt de notre emplacement au Pont de Madame et nous roulons vers l’autoroute A8 et sur celle-ci vers l’Italie. Normalement nous ne nous arrêtons pas sur cette côte ligure en rentrant, surtout que nous y sommes déjà passés à l’aller. Mais Alex se souvent qu’elle mangeait souvent de la glace dans un bar nommé San Remo ans sa petite ville de province. Alors quoi de plus logique de s’arrêter dans la ville balnéaire dont le nom provient? Nous ne trouvons cependant pas de glace artisanale à proximité de la plage, un comble pour l’Italie, le pays de la glace.

Nicolas et Alex mangent de la glace à San Remo. Photo © André M. Winter

Nicolas et Alex mangent de la glace à San Remo. Photo © André M. Winter

San Remo compte environ 56000 habitants. En nombre d’habitants, elle est la quatrième commune ligurienne, après Gênes, La Spezia et Savone. C’est une ville touristique, connue pour la culture des fleurs (chaque année a lieu un corso fleuri, San Remo en fleurs, d’où le surnom de Cité des fleurs), pour son festival de la chanson italienne, son rallye automobile et son rôle de point d’arrivée de la course cycliste Milan-San Remo. La position géographique privilégiée de la ville, dans une crique protégée par la montagne, contribue à son climat doux qui fait de Sanremo une destination prisée. Inutile de dire qu’elle est remplie de touristes en été. Source: Wikipédia

La mer à San Remo. Photo © André M. Winter

La mer à San Remo. Photo © André M. Winter

Cabines de bain sur la plage de Sanremo. Photo © André M. Winter

Cabines de bain sur la plage de Sanremo. Photo © André M. Winter

Hôtel ancien à San Remo. Photo © André M. Winter

Hôtel ancien à San Remo. Photo © André M. Winter

Toits de l'église russe orthodoxe de Sanremo. Photo © André M. Winter

Toits de l’église russe orthodoxe de Sanremo. Photo © André M. Winter

A la fin du 19e siècle, la noblesse russe avait choisi Sanremo comme lieu privilégié pour passer l’hiver et aller en cure. La communauté russe de l’époque avait atteint le millier de personnes, dont beaucoup s’y étaient établies de manière permanente. En accord avec la ville, il est décidé de bâtir une église orthodoxe dont la première pierre est posée en 1912. Entre autres particularités, dues principalement au manque de financements, l’église est placée à l’abri de la gare ferroviaire et au début de la promenade de l’impératrice. L’église est toujours utilisée aujourd’hui, elle est un des symboles de la ville. Source: Wikipédia

Les des deux derniers souverains de l’Italie sont honorés dans le jardin de l’église orthodoxe, donc sur terrain en quelque sorte extraterritorial de l’Italie. Apparemment, les russes exilés pleurent toujours le passé impérial.

La ligne de chemin de fer sur la côte a été remplacée par une ligne rapide passant la plupart du temps dans des tunnels. En ville, l’axe des voies a été transformé en parking et en piste cyclable.

L'ancienne gare de San Remo. Photo © André M. Winter

L’ancienne gare de San Remo. Photo © André M. Winter

Ce phare es construit en 1912 et reconstruit en 1948 parce que les allemands on détruit la plupart des phares lors de leur retraite en direction de la défaite et de la capitulation. Cette politique de terre brûlé n’a pas laissé de bon souvenirs. Le phare se trouve sur le cap à l’est de San Remo.

Faro di Capo dell'Arma. Photo © André M. Winter

Faro di Capo dell’Arma. Photo © André M. Winter

Nous prenons ensuite le prochain accès à l’Autostrada dei Fiori. Il est midi pile quand nous quittons San Remo, huit heures plus tard nous sommes à la maison et les affaires sont déjà déballées.

FIN

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