Dernier soir au camping de Šimuni

Nos courtes vacances s’achèvent en beauté avec un dernier coucher de soleil sur la plage de Šimuni. Comme nous avons écourté notre programme de la journée dans le sud de l’Île de Pag, il nous reste assez de temps pour profiter de la soirée.

Camping Village Šimuni

Otok Pag, Zadar, Croatie, Europe

Il y a de nouveau des nuages, mais le soleil arrive à les percer par moments. Nous ne savons pas encore qu’ils annoncent un changement de temps.

Coucher de soleil à Šimuni. Photo © André M. Winter

Coucher de soleil à Šimuni. Photo © André M. Winter

Il faut profiter des derniers rayons de soleil, car quand il est définitivement couché, il fait vite trop froid pour être attablé dehors. Les températures chutent vers 10 à 12°C.

Alex et André au coucher du soleil à Šimuni. Photo © André M. Winter

Alex et André au coucher du soleil à Šimuni. Photo © André M. Winter

Pour le retour à la maison nous  repasserons en Solvénie, donc nous avons ce soir de la bière slovène.

Bierre Laško Zlatorog à la plage de Šimuni. Photo © André M. Winter

Bière Laško Zlatorog à la plage de Šimuni. Photo © André M. Winter

Nous n’avons pas assez de temps pour cuisiner et manger dehors, alors nous transférons ces deux étapes vers l’intérieur de notre Trafic aménagé. Nous avons vite appris à reconnaître les asperges sauvages. Lors de notre petite balade sur l’Île de Vir cet après-midi, nous n’avons évidemment pas laissé ces belles pousses aux autres.

Cueillir et cuire les asperges sauvages

Un rappel en photos, ce sont des pousses vertes et violacées. Elles sont bien plus sombres que celles que nous connaissons de Provence. Elles sont aussi beaucoup plus petites et fines. On peut prendre les pointes et la tige au-dessous jusqu’au point où celles-ci durcissent au point que l’on ne peut plus casser la tige aisément en la pliant.

Un repère pour les trouver sont les plantes de l’année précédente. Il s’agit de tas touffus aux petites aiguilles désagréable au toucher et aux baies rouges. Les jeunes pousses de la nouvelle génération apparaissent souvent dans un rayon d’un mètre autour de l’ancienne plante. Mais on en trouve aussi toutes seules. La couleur violette et la position verticale de la jeune pousse sont cependant le signe distinctif pour les trouver dans la garrigue basse. Il faut vraiment entraîner ses yeux à les chercher, c’est plus difficile que de chercher des champignons en forêt. Il peut être utile de croiser les mêmes endroits sous diverses directions parce que la surface des pousses brille de manière différente suivant la provenance de la lumière.

Les pousses durcissent vite, mais il y en a une multitude qui réapparaissent tous les jours. Hormis les locaux qui en raffolent aussi, on a aussi une concurrence venant des animaux herbivores qui recherchent ces pousses douces qui sont les premières du printemps.

On peut les préparer à diverses façons. Soit justement avec un peu d’huile d’olive, soit  en ajoutant des œufs pour faire une omelette, soit en rajoutant un peu de lard ou bien de manière très noble avec du zeste de citron comme nous les préparons ce soir. Il ne faut pas les chauffer bien longtemps.

Cuisson des asperges sauvages avec du zeste de citron. Photo © André M. Winter

Cuisson des asperges sauvages avec du zeste de citron. Photo © André M. Winter

Le goût de ces asperges sauvages du karst croate est plus amer que les asperges commerciales et mêmes les sauvages de Provence qui ont plus d’eau. Mais elles ont plus de goût en somme que toutes les autres que nous avons trouvé et mangé (Provence, Espagne, Portugal).

Nous nous couchons donc une dernière fois avec la vue sur le mer.

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