Les moulins des Salines de Trapani

Ayant un faible pour la mer et la côte, nous restons près de celle-ci pour la suite du voyage. C’est une erreur, nous arrivons directement dans le centre grouillant de Trapani. La ville blanche vaut en principe la visite, mais pas quand les Siciliens font leurs achats de noël. Dans le bouchons, nous discutions et nous rayons définitivement Erice du programme, le site est quand même très exposé au vent.

Avec le détour par le centre-ville, nous avons au moins la vue distante ce cette île fortifiée.

Castello della Colombaia. Photo © Alex Medwedeff

Castello della Colombaia. Photo © Alex Medwedeff

Nous nous rendons sans trop d’espoir de voir quelque chose dans les salines, nous passons des moulins à vent qui servaient à faire monter l’eau dans les bassins d’évaporation et des flamants roses. Les oiseaux ne se laissent ni perturber par notre présence ni par le vent.

Flamants roses au repos dans la saline Chiudicella. Photo © André M. Winter

Flamants roses au repos dans la saline Chiudicella. Photo © André M. Winter

Flamants roses dans les salines au sud de Trapani. Photo © André M. Winter

Flamants roses dans les salines au sud de Trapani. Photo © André M. Winter

Moulin de la Saline Maria Stella. Photo © André M. Winter

Moulin de la Saline Maria Stella. Photo © André M. Winter

Nous nous arrêtons à un premier moulin au bord de la route. Tous les moulins historiques de Trapani sont de style arabe avec six pales en bois. Ils servent principalement au transvasement d’eau dans les bassins de salines à l’aide de vis d’Archimède.

En bas la la colline d’Erice à l’arrière des bassins des salines.

Tas de sel couverts avec des tuiles. Photo © Alex Medwedeff

Tas de sel couverts avec des tuiles. Photo © Alex Medwedeff

Historiquement, on couvrait les tas entièrement de tuiles ce qui permettait de continuer à sécher le sel durant le stockage.

Tas de sel couvert avec des tuiles. Photo © André M. Winter

Tas de sel couvert avec des tuiles. Photo © André M. Winter

Tous les moulins ne sont pas retapés, il y en sans doute trop.

Moulins en ruine dans la saline de Nubia. Photo © André M. Winter

Moulins en ruine dans la saline de Nubia. Photo © André M. Winter

Il Museo del Sale della Salina di Nubia

Enfin nous arrivons au le musée de la Salina di Nubia. Tout a l’air désert, mais ce n’est que le restaurant qui est fermé. Le musée est ouvert et un guide nous explique avec quelques autres visiteurs les pièces exposées dans la chambre sous le moulin. Il parle un anglais boiteux pour les néerlandais présents, son français n’est pourtant pas si mauvais.

Devant le restaurant fermé, derrière le musée le musée accessible par la gauche.

Anciens immeubles de la Saline de Nubia avec musée et restaurant. Photo © André M. Winter

Anciens immeubles de la Saline de Nubia avec musée et restaurant. Photo © André M. Winter

Ce moulin sur le toit d’une maison de la saline servait à casser les grands cristaux et à trier le sable du sel.

Moulin sur le toit du Museo del Sale. Photo © André M. Winter

Moulin sur le toit du Museo del Sale. Photo © André M. Winter

On a une bonne vue dans toutes les directions du haut du toit plat.

Salina di Nubia et le village d'Erice. Photo © André M. Winter

Salina di Nubia et le village d’Erice. Photo © André M. Winter

On exploite ici encore activement du sel. Au fond l’Île de Levanzo.

Tas de sel récolté dans la Saline de Nubia. Photo © André M. Winter

Tas de sel récolté dans la Saline de Nubia. Photo © André M. Winter

À l’avant des moulins ci-bas se trouvent des tas de sel extrait des bassins durant l’année 2017.

Moulins à vent de la Saline Calcara. Photo © André M. Winter

Moulins à vent de la Saline Calcara. Photo © André M. Winter

Au fond le moulin de type arabe du musée

Tapis roulant pour sortir les cristaux de sel des bassins. Photo © Alex Medwedeff

Tapis roulant pour sortir les cristaux de sel des bassins. Photo © Alex Medwedeff

Moulins à vent de type américain. Photo © André M. Winter

Moulins à vent de type américain. Photo © André M. Winter

Dans les années 1960, on remplaçait les moulins arabes qui avaient tenus plusieurs centaines d’années par des systèmes américains en acier qui rouillent très vite.

Torre Nubia. Photo © Alex Medwedeff

Torre Nubia. Photo © Alex Medwedeff

Il n’y a pas de camping ouvert sur la côte ouest. Les emplacements côtiers comme près de la Torre Nubia sont rares et le camion y balance fort sous le vent. Les prévisions météo annoncent un redoublement du vent, alors nous décidons de couper largement le Cap de Marsala. Les vins de Marsala sont disponibles dans toute l’île, donc il n’y a aucune nécessité de les acheter ici. En gros, nous filons après Trapani directement vers Sélinonte. Il n’y a pas de voies rapides ni d’autoroutes ici, donc cela dure une bonne part de l’après-midi.

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