Après une seconde nuit au camping à Lagos, nous reprenons la route en direction ouest. C’est qu’il reste encore un bout de côte avant de devoir tourner définitivement vers le nord au Cabo de São Vicente. Le cycle des 24 heures belles suivies de 24 heures de météo moche nous fait tomber sur un ciel gris. Le vent est moins fort qu’avant-hier et il ne pleut pas, mais la vue est assez misérable. Cela va en s’améliorant vers le Cap Saint Vincente.
Le village de Burgau
Burgau est petit village de pêcheurs paumé, mais le tourismes est aussi arrivé ici. Cependant pas encore en cette saison.
L’abribus montre deux vieilles femmes et une fille ainsi que leurs sous-vêtements respectifs. Nous ne savons pas combien de bus ont vraiment leur arrêt ici.
Jazida de icnofósseis da Praia da Salema
Sur la péninsule ibérique se trouvent beaucoup de traces (de pieds) de dinosaures. Certaines sont difficiles d’accès, d’autres peu visibles. Ici aussi on cherchera longtemps sur les rochers rendus lisses par les algues. André y fait une chute et préfère sauver l’appareil photo au prix de hanches douloureuses les jours suivants. Il faut chercher dans les rochers à l’ouest de la Praia da Salema.
En revenant de la plage, il se remet à pleuvoir. Nous passons le temps dans la garrigue à l’ouest de la Praia da Ingrina pour attendre une météo un peu meilleure.
Le Menir de Aspradantes
Qui dit Atlantique, dit Obélix, voilà le menhir parfait et bien lisse. Il est de taille et de forme très typique se trouve sur la route M1257 au sud de Raposeira et avant le hameau d’Ingrina. Il est aussi appelé Menir de Padrão.
Nous passons près de Sagres sans nous arrêter parce que le fort ferait meilleure allure par un temps plus beau.
La Praia do Beliche
Cette plage est en général prise d’assaut par les surfeurs, mais aujourd’hui il n’y en a pas beaucoup. Il y en a pourtant, leurs têtes sont les petits points noirs à l’avant de l’écume blanche des vagues rentrantes.
Plus on s’avance vers le Cabo de São Vicente, plus le plateau calcaire devient plat et horizontal. Le niveau de la mer se trouve à environ 40 mètres plus bas, c’est aussi le cas pour les rares plages. Nous ne descendons pas jusqu’en bas.
Au fond, on voit déjà le phare de Saint Vincent.
Les tâches blanches ne sont pas les lingettes jetées, mais des fleurs de cistes.
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