Voilà un nom de château étrange et déroutant: Campagne est vraiment à la campagne. Il montre les aspects un peu romancés d’un château classique. Connu depuis le 12e siècle, il a été rasé en 1432, reconstruit par étapes jusqu’au 18e siècle et constamment rénové jusqu’à nos jours. Un joli jardin accessible publiquement entoure le monument. Aujourd’hui il est occupé par l’administration du département de la Dordogne. Lors de notre passage, il ne se visite pas.
Façade nord-ouest du Château de Campagne. Photo © Alex Medwedeff
Le Château de Campagne. Photo © Alex Medwedeff
Château de Campagne vu de l’ouest. Photo © Alex Medwedeff
Aile nord du Château de Campagne. Photo © Alex Medwedeff
Partie ouest du Château de Campagne. Photo © Alex Medwedeff
Une échauguette du Château de Campagne. Photo © Alex Medwedeff
Château de Campagne vu du sud-est. Photo © André M. Winter
La partie plus ancienne du Château de Campagne. Photo © Alex Medwedeff
Le Château de Campagne vu du sud. Photo © Alex Medwedeff
Façade sud-ouest du Château de Campagne. Photo © Alex Medwedeff
Portes du Chateau de Campagne. Photo © Alex Medwedeff
Côté sud-est du Château de Campagne. Photo © André M. Winter
Le jardin du château est entouré de toute part par un ha-ha. Ces fosses étaient utilisées dès l’Antiquité dans les fortifications afin de retarder les assaillants. Dans les jardins, ils sont utilisés comme délimitation infranchissable mais dégageant la vue. Initialement appelés saut-de-loup, on les appelle ha-ha dans les parcs paysagers depuis que le jeune Louis XIV s’écriait « Ha ha, ce n’est que cela qui doit me faire peur! ».
Le ha-ha autour du Château de Campagne. Photo © André M. Winter
Les écuries ont été réhabilité sont occupés par des bureaux.
Porte des anciennes écuries du Château de Campagne. Photo © André M. Winter
Fenêtre des anciennes écuries du Chateau de Campagne. Photo © André M. Winter
Décor d’une fenêtre des anciennes écuries du Château de Campagne. Photo © Alex Medwedeff
Comme le minuscule village du Bourg n’est pas loin, nous allons le voir aussi et nous tombons sur une église fortifiée comme à celle de Saint-Martin de Tayac.
L’église de Campagne avec un clocher-mur massif. Photo © André M. Winter
Église Saint-Jean-Baptiste de Campagne. Photo © André M. Winter
Nef unique de l’église de Campagne. Photo © André M. Winter
Fleur d’artichaut. Photo © Alex Medwedeff
Maisons du Bourg de Campagne. Photo © Alex Medwedeff
Rue du Bourg de Campagne. Photo © Alex Medwedeff
Limeuil victime de l’over-tourisme
Très conseillé par divers guides, Limeuil nous a beaucoup déçu. Sur le chemin du retour vers Lalinde, nous nous y arrêtons. Comme en haute saison, il faut payer le prix fort sur un parking loin de tout. Nous payons et nous montons par l’arrière du village sur la colline vers les jardins panoramiques. Précision en passant: nous sommes plutôt intéressés par le panorama que par les jardins. Mais il est impossible d’y entrer ou d’en voir un bout sans payer EUR12,- par personne. Même en discutant que ce n’est que pour la vue et qu’il ne reste de toute manière pas beaucoup de temps avant la fermeture, il n’y a pas moyen d’avoir un prix réduit. On y serait peut être quand même allé si on nous précisait ce qu’il y a à voir, mais cette information n’est pas disponible. Il y a uniquement des touristes dans le village, les maisons semblent toutes être des résidences secondaires. Nous ne nous attablons pas aux terrasses affichant des prix exorbitants et rentrons tranquillement au bien plus paisible village de Lalinde. Voilà pourquoi Limeuil n’as pas d’entrée individuelle dans ce blog.
Colline de Limeuil. Photo © Alex Medwedeff
Descente vers la Dordogne. Photo © Alex Medwedeff
Une vieille maison rénovée. Photo © Alex Medwedeff
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