Le Portugal est le pays de la sardine, mais il reste peu de fabriques dans le pays et surtout il manquait un lieu du souvenir de ce travail assez ingrat. Portimão a réussi à préserver sa conserverie. Les appareils historiques sont présents et miraculeusement, on a réussi à enlever l’odeur de poisson à ces halles de production. On présente une usine qui, qui entretenait sa flotte de bateau de pêche, traitait le poisson de l’arrivée au qui jusqu’à l’expédition en passant par la fabrication des boîtes avec une imprimerie pour fer-blanc, papier et bois.
À droite la halle de la conserverie, maintenant transformée en musée.
Salle de l’histoire de la pêche
Le tour débute par une présentation de l’histoire de la pêche avec l’entretien des navires et la fabrication des pièces qui s’usent.
L’imprimerie de la fabrique de la sardinerie
Une grande salle est consacrée à l’imprimerie des banderoles en papier, des conserves en fer-blanc et des boîtes en bois pour l’export. André reconnait ici quelque machines de l’histoire de la cartographie. Les pierres lithographiques et certaines boîtes rappellent que l’on a aussi pêché le thon ici.
Cette presse à imprimer date du début du 20e siècle. On imprimait aussi directement le fer-blanc qui servait à faire les conserves.
Texte de la plaque de la machine lithographique: « Machines à imprimer. Etabl.ts J. Voirin. 15 & 17, Rue Mayet, Paris. N°6905. Usines à Paris et à Montataire (Oise) ».
En bas à gauche sans doute un modèle offset des années 1950.
En bas un morceau de tôle avant la mise en forme de boîte de sardines pour l’export. Texte de la plaque: « Marie Elisabeth Brand. Portugese boneless sardines in pure olive oil. Packed by J. A. Judice Fialho ».
En bas une marque pour l’export: « Product of Portugal. Brillat Brand. Packed by Facho L.da, Portimão, Portugal. Net weight 13 Oz.Avoir. Flat filet of anchovies in pure olive oil, salt added ».
Des exemples de petites boîtes d’anchois pour l’exportation.
- À gauche: « Restaurant, João C. Gargalo, Her.os L.da, Setúbal, Matosinhos, Olhão. Dainty, Sociedade peninsular de importação e exportação, L.da, Portimão. Orion, M. Rodrigues Pereira, Olhão ».
- À droite: « Comalpe, Conservas de peixe S.A.R.L, S.to Antónia. Dainty, Alinco aliança insdustrial de conservas S.A.R.L, Portimão. La Rose, Feu Hermanos, Portimão »
En bas à droite une marque pour l’export: « La Rose Brand. Feu Hermanos Portimão Portugal. Marque déposée N° 61.919. Product of Portugal. Net weight 1 Lb 12 Oz.Avoir. Packed by Feu Hermanos Portimão Portugal. Flat filet of anchovies in pure olive oil – cured in salt brine ».
Du quai vers l’usine
L’arrivée de la pêche se passe dans des barques ouvertes et les poissons sont levés avec des paniers d’osier qui semblent assez ancestraux. Ils passent ensuite sur une chaîne de transport qui les transporte du quai jusqu’à dans la première salle ou les poissons sont triés et lavés.
L’ensemble a été bien restauré. Malheureusement, le chaîne de transport a été coupée à plusieurs endroits et elle n’est plus fonctionnelle.
Le même système de chaîne existe dans les halles de l’usine, ici les paniers sont changés en plateaux. Ce système de convoyage devait être très bruyant à l’intérieur de la halle.
Les travailleuses et travailleurs sont stylisés par un plâtrage grossier. Ces figures sont irritantes au premier abord, mais bien plus correctes que des représentation trop réalistes. Ici on triait, lavait, coupait les têtes et préparait les poisson pour la première cuisson.
Cuisson, remplissage manuel et sertissage des boîtes
Les poissons sont cuits une première fois. Puis on place manuellement avec de l’huile, des légumes et des épices dans les boîtes. Ce travail est encore fait de la même sorte de nos jours. Une sertisseuse ferme le fond de la boîte et celle-ci est cuite une deuxième fois pour la stérilisation.
En sortant, le ciel est bleu et les derniers nuages disparaissent en direction est. C’est pour nous le moment de repartir vers l’ouest sur le cap au nord de Lagos.
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