Carcès est un des villages où nous passons souvent et ce depuis des dizaines d’années. Cette fois-ci, nous logeons au Camping les Fouguières qui vient juste d’ouvrir pour la saison. Il y a beaucoup de mobile-homes, mais une longue rangée de places reste libre pour des gens de passage comme nous. Le grand avantage: on peut rejoindre le centre-ville en 10 minutes à pied.
André n’est pas très en forme, après un jour de pause, nous faisons un petit tour en ville. Les maisons colorés et aux fresques sont classiques pour ce village.
Ces peintures murales sont récentes, mais elles montrent des scènes d’antan.
Certaines façades sont couvertes de petites tuiles vernissées. On en trouve surtout près de la Place du Bramadou.
La place est crée au 16e siècle lorsque les habitants ont commencé à s’installer hors des murs autour du château. Ces maisons sont d’abord adossées aux remparts. «Brama» signifie «crier» en provençal, ici se tenait le marché au bétail.
Les façades couvertes de petites tuiles en terre cuite vernissée de Salernes remontent au 19e siecle. Outre leur aspect décoratif, elles offrent aussi une protection de la façade contre les intempéries.
Sur une petite colline, maintenant à l’ouest du centre actuel, se trouve l’ancien centre-ville dans les remparts et autour des restes du château.
La place de la mairie, anciennement appelée Place Caucadis, fait partie du quartier du Jas Neuf qui se développe au 17e et au 18e siècle. À cette époque, le village s’agrandit vers l’est. La tour de l’horloge, surmontée de son campanile, est construite dans la seconde moitié du 18e siècle.
L’église au centre de Carcès était à l’origine une chapelle du 16e siècle. L’église principale ayant été détruite à la Révolution, on agrandit et on réaménage cette chapelle au 19e siècle.
Le long du canal, qui est dévié du Caramy pour alimenter le village, un chemin permet de vues sur le village.
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