Deux phares entre Venise et Rimini

Nous sommes partis ce matin de la maison avec un premier arrêt peu chanceux à Soave. Nous espérons mieux sur la Côte Adriatique.

Porto Garibaldi

Nous avons une faiblesse pour les phares. Ils sont toujours au bord de la mer, c’est déjà un plus. Mais souvent ils nous mènent aussi à des endroits intéressants.

Notre première destination est Comacchio avec le Porto Garibaldi sur le canal navigable entre l’Adriatique et les lagunes à l’intérieur des terres. La station balnéaire n’offre rien de spécial, il n’y a pas grand monde mais tous les parkings sont payants. Cette ville semble surtout tourné vers la réhabilitation de personnes accidentés et âgées, on voit beaucoup de personnes avec béquilles et autres aides à la marche. Le météo continue à laisser désirer.

La plage de Porto Garibaldi. Photo © André M. Winter

La plage de Porto Garibaldi. Photo © André M. Winter

Le ciel gris nous rappelle diverses excursions dans la région du Delta du Pô en automne ou en hiver. Pourtant, nous sommes au mois de mai et partons en vacances d’été.

Nous retrouvons des trabucchi que nous connaissons de la côte adriatique comme plus loin au sud à Termoli.

Trabucchi à Porto Garibaldi. Photo © André M. Winter

Trabucchi à Porto Garibaldi. Photo © André M. Winter

Le petit phare est aussi une déception. C’est une reconstruction des années 1950 d’un phare initialement établi en 1891.

Le phare de Porto Garibaldi. Photo © André M. Winter

Le phare de Porto Garibaldi. Photo © André M. Winter

Mais nous marchons sur la plage de sable et Alex a la possibilité de tester son pied. Elle peut marcher, mais pas plus de 30 minutes. Cela nous freinera donc un peu au début du voyage.

Cesenatico

Nous devons faire les courses et voulons éviter les grands centres commerciaux un samedi après-midi. On choisit donc un supermarché moyen à la ville côtière de Cesenatico. Comme le site précédent, c’est une ville au bord d’un chenal et avec un phare.

Mais elle est beaucoup plus grande, plus vivante et sur le canal sont exposés des navires historiques de la navigation côtière adriatique et des chenaux dans les lagunes. Ils sont peints de vives couleurs. Ce qui manque est un peu d’explication. Et le soleil fait toujours défaut.

Barques dans le port-canal Cesenatico. Photo © Alex Medwedeff

Barques dans le port-canal de Cesenatico. Photo © Alex Medwedeff

Au-delà des bateaux historiques se trouvent des bateaux de pêche de taille moyenne. Ils sont tous dotés de pompes, de larges tuyaux et de tapis roulants aboutissant dans des cages aux maillage fin pour recueillir les palourdes. Ces coquillages comestibles s’appellent vongole en Italie, on les mange avec des pâtes.

Bateaux de pêche à la palourde. Photo © Alex Medwedeff

Bateaux de pêche à la palourde. Photo © Alex Medwedeff

Le phare a aussi une stature plus prononcée. Le site est établi en 1892, mais le phare est visiblement remanié plus trad.

Barque dans le port-canal Cesenatico. Photo © André M. Winter

Barque dans le port-canal de Cesenatico. Photo © André M. Winter

Alex marche bien, mais elle fatigue aussi vite puisque son pied ne lui permet pas de faire tous les mouvements qu’elle veut.

La visite des deux ports en vidéo

Urbino pour le lendemain matin

La météo n’affiche pas de pluie jusqu’à 11 heures, même si cette information nous semble très douteuse. Nous ne savons pas comment ira le pied d’Alex. Pourtant, nous décidons de rejoindre Urbino à une heure à l’intérieur des terres. C’est aussi risqué car les emplacements pour dormir en camion aménagé sont incertains.

Nous arrivons à Urbino vers 19h30, passons la ville pour rejoindre une chapelle dans les collines. Après une longe descente sur route goudronnée, nous tournons sur une piste en terre couverte de gravats calcaires. Elle est en forte montée et la couverture en graviers est délavé par endroits. Dans ce cas, on roule sur l’argile glaise et il vient de pleuvoir plusieurs jours d’affilé. On ne monte certains passages qu’avec beaucoup d’élan. Quelle déception alors de voir l’accès la Chapelle de Rancitella barré. Une piste continuerait vers notre deuxième option, mais nous ne voulons pas rester coincé sur cette piste quand il commence à faire nuit. Nous redescendons donc cette piste argileuse avec bien plus de précaution qu’à la montée.

On retourne donc à Urbino pour approcher l’autre chapelle par le sud. Quelle belle surprise de trouver une route asphaltée jusqu’à la Chapelle de Maciolla et une place plate devant sans vue vers d’autres routes et maisons!

Chiesa di Macioll. Photo © André M. Winter

Chiesa di Maciolla. Photo © André M. Winter

Notre Trafic près de la Chiesa di Macioll. Photo © Alex Medwedeff

Notre Trafic près de la Chiesa di Maciolla. Photo © Alex Medwedeff

Les photos sont prises le matin. Apparemment, les prévisions météo sont valables. Allons donc voir Urbino!

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