Nous sommes partis ce matin de la maison avec un premier arrêt peu chanceux à Soave. Nous espérons mieux sur la Côte Adriatique.
Porto Garibaldi
Nous avons une faiblesse pour les phares. Ils sont toujours au bord de la mer, c’est déjà un plus. Mais souvent ils nous mènent aussi à des endroits intéressants.
Notre première destination est Comacchio avec le Porto Garibaldi sur le canal navigable entre l’Adriatique et les lagunes à l’intérieur des terres. La station balnéaire n’offre rien de spécial, il n’y a pas grand monde mais tous les parkings sont payants. Cette ville semble surtout tourné vers la réhabilitation de personnes accidentés et âgées, on voit beaucoup de personnes avec béquilles et autres aides à la marche. Le météo continue à laisser désirer.
Le ciel gris nous rappelle diverses excursions dans la région du Delta du Pô en automne ou en hiver. Pourtant, nous sommes au mois de mai et partons en vacances d’été.
Nous retrouvons des trabucchi que nous connaissons de la côte adriatique comme plus loin au sud à Termoli.
Le petit phare est aussi une déception. C’est une reconstruction des années 1950 d’un phare initialement établi en 1891.
Mais nous marchons sur la plage de sable et Alex a la possibilité de tester son pied. Elle peut marcher, mais pas plus de 30 minutes. Cela nous freinera donc un peu au début du voyage.
Cesenatico
Nous devons faire les courses et voulons éviter les grands centres commerciaux un samedi après-midi. On choisit donc un supermarché moyen à la ville côtière de Cesenatico. Comme le site précédent, c’est une ville au bord d’un chenal et avec un phare.
Mais elle est beaucoup plus grande, plus vivante et sur le canal sont exposés des navires historiques de la navigation côtière adriatique et des chenaux dans les lagunes. Ils sont peints de vives couleurs. Ce qui manque est un peu d’explication. Et le soleil fait toujours défaut.
Au-delà des bateaux historiques se trouvent des bateaux de pêche de taille moyenne. Ils sont tous dotés de pompes, de larges tuyaux et de tapis roulants aboutissant dans des cages aux maillage fin pour recueillir les palourdes. Ces coquillages comestibles s’appellent vongole en Italie, on les mange avec des pâtes.
Le phare a aussi une stature plus prononcée. Le site est établi en 1892, mais le phare est visiblement remanié plus trad.
Alex marche bien, mais elle fatigue aussi vite puisque son pied ne lui permet pas de faire tous les mouvements qu’elle veut.
Urbino pour le lendemain matin
La météo n’affiche pas de pluie jusqu’à 11 heures, même si cette information nous semble très douteuse. Nous ne savons pas comment ira le pied d’Alex. Pourtant, nous décidons de rejoindre Urbino à une heure à l’intérieur des terres. C’est aussi risqué car les emplacements pour dormir en camion aménagé sont incertains.
Nous arrivons à Urbino vers 19h30, passons la ville pour rejoindre une chapelle dans les collines. Après une longe descente sur route goudronnée, nous tournons sur une piste en terre couverte de gravats calcaires. Elle est en forte montée et la couverture en graviers est délavé par endroits. Dans ce cas, on roule sur l’argile glaise et il vient de pleuvoir plusieurs jours d’affilé. On ne monte certains passages qu’avec beaucoup d’élan. Quelle déception alors de voir l’accès la Chapelle de Rancitella barré. Une piste continuerait vers notre deuxième option, mais nous ne voulons pas rester coincé sur cette piste quand il commence à faire nuit. Nous redescendons donc cette piste argileuse avec bien plus de précaution qu’à la montée.
On retourne donc à Urbino pour approcher l’autre chapelle par le sud. Quelle belle surprise de trouver une route asphaltée jusqu’à la Chapelle de Maciolla et une place plate devant sans vue vers d’autres routes et maisons!
Ces sites sont aussi décrits en vidéo sur notre chaîne:
Les photos sont prises le matin. Apparemment, les prévisions météo sont valables. Allons donc voir Urbino!
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