La ville-île d’Etolikó

Après le site avec vue sur le pont de Patras, nous avons principalement un seul but à partir du 27 mai 2022: faire la majeure partie de la route vers Igoumenitsa à 200 kilomètres dans les 36 heures qui nous restent sur le sol grec. Ça laisse quand même du temps pour visiter des sites à côté de la route à faire.

Nous tombons sur plusieurs déviations, la première est juste à l’ouest du village de Χανιά Γαβρολιμνης (Chania Gavrolimnis). La route normale est déviée sur l’autoroute. Les guichets de péage ont l’air ou ouverts, mais toutes les ouvertures de l’automate sont scotchées. Ceci pour dire que l’accès est gratuit à cause de la déviation forcée. Voilà une idée pour d’autres pays aux autoroutes payantes.

L’île d’Etolikó

Nous ne restons pas longtemps sur l’autoroute A5, on sort à Μεσολόγγι (Mesolongi) pour rejoindre Αιτωλικό (Etolikó) sur son île dans la lagune du même nom. Le site a l’air sympa sur la carte, mais il n’est en rien touristique. Ce qui ressemble à un port au sud est une mare à oies et autres oiseaux aquatiques ou non qui sont nourris ici. C’est une jolie attraction avec des enfants, mais sans plus. La ville est aux ruelles étroites et sans plan précis, la route passe au nord.

Le lagon de Mesologgiou. Photo © Alex Medwedeff

Le lagon de Mesologgiou. Photo © Alex Medwedeff

Nous avons au moins la chance d’être ici un jour de marché.

Sur le marché d'Aitoliko. Photo © André M. Winter

Sur le marché d’Aitoliko. Photo © André M. Winter

Nous visons maintenant Λευκάδα (Lefkada), nous ne reprenons donc pas l’autoroute et on longe le bord de mer tant que la route nous l’autorise. On doit d’abord traverser d’étendus marais puis passer un col au multiples virages jusqu’au village touristique endormi d’Αστακός (Astakos). Il s’agit de l’un des sites touristiques des années 1980 où c’était une côte prisée par les touristes allemands n’ayant pas le temps ou l’argent de rejoindre les îles de la Mer Égée.

La plage de Marathiás

Au-delà, reprend une route qui passe en hauteur d’une côte escarpée, raide, sèche et sauvage. Même les chèvres s’y font rares. André voit un panneau rouillé pointant vers Μαραθιάς (Marathiás), cette route descend à la plage du même nom aux coordonnées GPS 38.5071294, 21.03147. Elle est sans aucune infrastructure, mais on voit qu’elle est utilisé par divers animaux mi-sauvages comme des moutons ou des cochons et par les campeurs (le site est référencée sous l’application park4night). Cet endroit aurait sans doute été mieux pour passer la nuit. Le problème est que nous n’avions aucunement prévus de passer ici, nous n’avions donc rien anticipé.

Route à la Plage de Marathiás. Photo © André M. Winter

Route à la Plage de Marathiás. Photo © André M. Winter

Plage de Marathiás. Photo © André M. Winter

Plage de Marathiás. Photo © André M. Winter

Arbres à l'arrière de la Plage de Marathiás. Photo © André M. Winter

Arbres à l’arrière de la Plage de Marathiás. Photo © André M. Winter

Arbres à l'arrière de la Plage de Marathiás. Photo © André M. Winter

Arbres à l’arrière de la Plage de Marathiás. Photo © André M. Winter

Plage de Marathiás. Photo © Alex Medwedeff

Plage de Marathiás. Photo © Alex Medwedeff

Après une petite pause, nous reprenons la route vers le nord.

Iles Echinades. Photo © Alex Medwedeff

Iles Echinades. Photo © Alex Medwedeff

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