Traversée du Canal de Corinthe

Notre premier arrêt après avoir quitté Athènes est le Διώρυγα της Κορίνθου (Canal de Corinthe) sans reprendre ensuite une autoroute. La traversée du canal correspond pour nous à un retour à la nature sur le Péloponnèse. Il est en travaux en 2022, nous voyons un excavateur flottant travaillant à l’endroit où la paroi de roche entaillée s’est effondrée.

Nous passons d’abord le pont de la route 8 d’où l’on a une bonne vue dans les deux directions. Les deux voies séparés sont dotés de trottoirs bien sécurisés permettant de faire l’aller-retour en regardant dans les deux sens. Le site est un peu à l’abandon à nos yeux, beaucoup de cafés et restaurants sont barricadés, uniquement un service de bungee jumping est actif.

Les pont piétonniers étant fermés, nous finissons la visite du canal en allant voir le Βυθιζόμενη Γέφυρα Ισθμίων (pont submersible de l’Istme) à la sortie est du canal. Un pont similaire existe à l’ouest. Lors de notre passage en 2022 il est bien sûr hors fonction car la navigation de navires sur le canal est impossible, mais il manque aussi une voie au pont. Il y a certes un feu rouge au nord qui reste rouge en permanence, mais aucun feu au sud. Même les grecs sont surpris par la situation et passent finalement au rouge comme nous. Les environs de ce pont sont encore plus délabrés et désolants qu’au pont routier précèdent.

Notre première étape sur le Péloponnèse

Après Athènes, l’autoroute et la courte visite du Canal de Corinthe, nous sommes simplement fatigués. Nous visons un camping conseillé sous park4night sur la partie ouest du « pouce » du Péloponnèse. C’est le Κάμπινγκ Βερδελής (Camping Verdelis) à Παλαιά Επίδαυρος (Ancienne-Épidaure). Il n’est que sommairement occupé quand nous arrivons, nous sommes chaleureusement accueillis par le couple propriétaire, offre d’oranges, service de pain et d’œufs, il y a de l’eau potable sans limitation et la vue sur la mer est belle même s’il y a un grillage. Voilà pour les points indiscutablement positifs, mais il en a des moins roses et cela nous fait quitter ce camping après la première nuit, bien que nous voulions en rester deux.

Notre Trafic au Camping Verdelis. Photo © André M. Winter

Notre Trafic au Camping Verdelis. Photo © André M. Winter

Nous prenons principalement les campings pour les douches et la tranquillité dans le sens de ne pas être stressé par la recherche d’emplacements et le bruit de circulation. André va prendre la douche et l’eau ne dépasse pas les 30°C. C’est frais, trop frais pour le soir. D’autres compartiments de douches sont un peu plus chauds, mais toujours pas assez pour avoir une sensation à peu près correcte. Avertie, Alex tente tous les compartiments chez les femmes, mais ce n’est pas meilleur. On veut bien comprendre que les propriétaires fassent des économies, mais les douches dont vraiment le mauvais endroit. Les locaux de douches et de toilettes sont certes propres, mais dans un état pitoyable, on n’y fait que rafistoler depuis les années 1980. Nous ne critiquerions pas l’état si l’eau était au moins chaude.

Comme précisé, une route passe entre le camping et la plage. Le problème: c’est la route d’accès à l’ξενοδοχείο Απόλλων (Hôtel Appolon) et à sa plage un peu à la mode (la seule ici). Il y a donc un long va-et-vient de voitures et de motos aux pots souvent débridés. Pour accéder à l’Appolon Beach, ces engins bruyants roulent sur les trois côtés du camping et stationnent derrière le mur du quatrième côté. C’est supportable en semaine mi-mai, cependant en été, ça doit être un enfer.

Il y a deux autres campings adjacents, sans le problème de route, mais ils sont tous assez pleins et les critiques en ligne sont définitivement mauvaises. Mais ayant pris la décision de partir, nous n’allons pas remballer ici et déplier nos affaires dans le camping voisin.

Nous voyons dans régions partout des orangeraies avec des oranges aux arbres. Au camping, on nous avait expliqué qu’il y a ici des oranges toute l’année. Et en effet on voit des arbres avec juste des feuilles, des arbres en fleurs et des arbres avec des fruits. L’idée que les oranges n’existent qu’en hiver est donc fausse. Nous en achetons en bord de route et elles sont excellentes.

Nous explorons le lendemain les environs de l’Ancienne-Épidaure.

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