La Vallée du Drâa au sud de Zagora

Nous passons ce jour dans le sud de Zagora, sans aller à Mhamid pour autant, sachant que Erg Chigaga est injoignable pour nous. Notre petite Fiat n’est pas faite pour le sable, nous n’avons pas d’expérience du sable et surtout les transferts en 4×4 tels que nous les imaginions sont très chers. Donc nous restons dans les environs. Nous nous limitons aussi dans notre rayon d’action parce que nous avons beaucoup roulé les jours précédents.

En arrivant à Tamegroute, un guide se propose à nous. Il est midi et nous sommes le jour suivant d’Aïd el-Fitr et il est seul. Il n’est pas arrogant, parle assez bien français et propose de nous faire visiter Tamegroute et la casbah juive d’Amezrou. Nous acceptons non sans avoir d’abord fixé un prix.

Tamegroute

La bibliothèque de Tamegroute est fermée ce jour, le vieux gardien avait trop fait la fête lors de la fin du ramadan, mais l’extérieur et le ksar souterrain valent vraiment la peine d’être vus.

La zaouïa (terme arabe pour école coranique) a été fondé au 17e siècle par Mohamed Ibn Nasir à son retour de la Mecque. Elle abrite une bibliothèque contenant 4189 ouvrages sur des thèmes aussi divers que le droit coranique, la médecine, l’astrologie, etc.

Zaouïa de Tamegroute. Photo © André M. Winter

Zaouïa de Tamegroute. Photo © André M. Winter

Le minaret est très classique pour le sud marocain.

La fenêtre en bas à droite n’est pas bien grande, mais elle dispose de décorations du cadre et des bordures très larges, dans lesquels sont écrits des fragments du coran. Comme la plupart des fenêtres de la région, elle ne dispose pas de vitres mais d’un grillage en fer forgé et de volets intérieurs.

C’est à Tamegroute même que sont fabriqués ces tuiles vertes dans une poterie avoisinante. Sur place on dit même qu’on y produit toutes les tuiles vertes du Maroc, ce qui semble un peu exagéré quand on connaît à la fois leur mode de production très artisanal et le nombre de bâtiments au Maroc ainsi décorés.

Tuiles vertes de Tamegroute. Photo © Alex Medwedeff

Tuiles vertes de Tamegroute. Photo © Alex Medwedeff

Les grilles de plâtre (dans les édifices plus riches on prend du marbre) ressemblent à des grilles d’aération, mais il ne s’agit que d’un élément de décoration plaqué sur les murs.

Décorations murales de la Zaouïa de Tamegroute. Photo © Alex Medwedeff

Décorations murales de la Zaouïa de Tamegroute. Photo © Alex Medwedeff

La représentations d’hommes, de femmes et de tout autre sujet réaliste ne sont pas souhaités dans l’interprétation stricte et intégriste de l’Islam. Ainsi les artistes arabes se sont tournés vers les représentations purement géométriques et les couleurs intenses.

Le turban bleu et noir est normalement porté par les membres masculins des Touaregs. Étendus, ils sont long de deux mètres et larges de 70 centimètres environ. Il faut bien noter qu’il n’y a pas de vrais Touaregs au Maroc, ce style de vêtement n’est porté que pour et par les touristes. Cependant, il présente une certaine efficacité contre le vent et le soleil.

Le chèche (شاش) d’origine est une sorte de turban d’environ quatre à huit mètres de long qui s’enroule sur la tête pour se protéger du soleil, du vent, de la pluie, du sable, du froid, etc. Son nom vient, comme pour la chéchia, de la ville de Chach en Sogdiane, l’actuelle Tachkent, capitale de l’Ouzbékistan. C’est de ce terme que les Anglais ont formé leur mot sash qu’ils emploient pour désigner une écharpe ou une ceinture. Anciennement le mot chèche désignait une coiffe que les femmes portent au huitième siècle et qui ressemblait à une bosse de chameau. Il prenait sur le front de la femme et se terminait vers le dos. Traditionnellement, l’homme, chez les Touaregs, ne quitte jamais son turban. Il peut être de différentes couleurs, telles que rouge, jaune, vert, mais deux couleurs ont une signification spéciale. Le blanc est porté pour montrer un signe de respect, un jour particulier. Le chèche indigo est fait à partir de lin, souvent avec un tissage complexe. Il est porté les jours de fête (et les jours de froid car il est plus chaud que le chèche en coton). Sa teinture souvent à base d’indigo tend à déteindre sur la peau, donnant au Targui le surnom d’homme bleu. En langue tamasheq, selon les tribus, il prend aussi parfois le nom de taguelmoust ou de litham. Il est également adopté par certaines unités de l’armée française en poste au Sahara ou dans d’autres zones désertiques, notamment les tirailleurs et les légionnaires, et s’est aujourd’hui répandu dans la plupart des unités opérant en zone à température élevée. (Source: Wikipédia)

Alexandra porte un taguelmoust. Photo © André M. Winter

Alexandra porte un taguelmoust. Photo © André M. Winter

Les accès aux maisons dans les ksar sont parfois très longs et complètement sombres. Ce n’est en général que dans les maisons qu’il y a des puits de lumière. Dans toute cette enceinte à l’aspect moyenâgeux, on trouve l’électricité et l’eau courante. Les constructions sont enfoncés dans la terre et presque sans ouvertures. Il y fait agréablement frais.

Sur la photo en bas à gauche se trouvent les maisons du ksar, imbriquées les unes dans les autres et sans fenêtres vers l’extérieur à droite, à gauche est le mur d’enceinte.

Les poteries de Tamegroute

Dans ces cases se cachent les potiers. Ils sont assis dans des trous, tout un mécanisme de plaque tournante actionnée par les pieds se cache sous terre. A ras du sol, les travailleurs façonnent les pots, assiettes, plats, etc.

Au premier plan notre guide, vêtu en touareg pour les touristes mais malien de nationalité. Il nous guide dans les poteries et dans la casbah juive d’Amezrou qui est décrite plus bas.

Poteries de Tamegroute. Photo © André M. Winter

Poteries de Tamegroute. Photo © André M. Winter

Fours de poterie à feu de bois. Photo © André M. Winter

Fours de poterie à feu de bois. Photo © André M. Winter

C’est dans ces fours artisanaux que sont produit la plupart des objets artisanaux en terre cuite qu’on trouve à Tamegroute.

Le four sur la photo du bas vient d’être ouvert. Il contient des poteries fraîchement cuites (les blanches) et des poteries déjà cuites une fois et auxquels on a appliqué la couleur qui doit être cuite une deuxième fois. Ce qui ressemble à des osselets (près de la main du travailleur avec le chapeau) sont des morceaux de poterie calés entre les bols pour les tenir à distance dans le four.

En haut sont entassé les bols, tuiles, dalles et autres objets à cuire, le trou du bas est fourré de branches et de bois trouvé dans la région. Au tout premier plan on voit ces branches. A droite un four fermé.

Travailleurs auprès d'un four à poterie artisanal. Photo © André M. Winter

Travailleurs auprès d’un four à poterie artisanal. Photo © André M. Winter

Toutes sortes de couleurs sont utilisés pour décorer les bols, vases, assiettes, etc. Les prix dans le magasin sont assez élevés et ne se marchandent pas, ou presque: à partir d’une certaine somme sera rajouté un mini-tajine ou un bol. L’argument du vendeur est qu’ils font partie de l’association des poteries de Tamegroute et que les prix sont fixés. Cependant en passant dans le village on voit qu’il y a plusieurs de ces associations.

Poteries de Tamegroute. Photo © André M. Winter

Poteries de Tamegroute. Photo © André M. Winter

La machine à briques est importée d’Allemagne, elle est fabriquée par Emert GmbH à Kirchhen.

Machine à briques. Photo © André M. Winter

Machine à briques. Photo © André M. Winter

Malaxeur pour la production de couleur à base de manganèse. Photo © André M. Winter

Malaxeur pour la production de couleur à base de manganèse. Photo © André M. Winter

Les fours plus modernes ne sont actionnées que pour les objets plus grands ou de plus grande valeur.

Aucune bouteille de gaz au Maroc n’est pourvue d’anneaux en acier comme en Europe. Dans toutes les villes se vendent de tels anneaux en terre cuite qui ressemblent fort aux petits fours à tajines qui contiennent normalement des braises.

Le seul homme sachant écrire dans l’association ses potiers s’occupe aussi des peintures sur les poteries. Il s’agit d’un mélange de henné qui se fixera sur les pots lors d’un deuxième ou troisième passage dans le four. Dans le cas présent c’est un dessin de fleur et en haut le mot « Alexandra » écrit en arabe.

Main peinte à la henné. Photo © André M. Winter

Main peinte à la henné. Photo © André M. Winter

Amezrou

Nous changeons de guide pour cette casbah sans que le prix change. Il est cependant plus expéditif et moins loquasse.

Entre Tamegroute et Zagora il y a la casbah juive d’Amezrou. La casbah juive a été déserté par les juifs en 1948 et définitivement en 1956. On ne les avait pas chassés du Maroc, c’était le nouvel état d’Israël qui avait besoin de main d’œuvre paysanne et qui a fait appel à cette partie de la diaspora pourtant bien intégré sur place. On n’y voit rien du passé juif même si les guides t’y font remarquer des décor muraux sous forme de croix chrétienne. Depuis le grand village est habité par des pauvres qui n’ont pas le moyen d’entretenir les murs en pisé.

Cette porte était utilisé par les juifs alors que celle de l’est était réservée aux musulmans.

Entrée ouest à la casbah juive d'Amezrou. Photo © André M. Winter

Entrée ouest à la casbah juive d’Amezrou. Photo © André M. Winter

Cour de la porte ouest de la casbah juive d'Amezrou. Photo © André M. Winter

Cour de la porte ouest de la casbah juive d’Amezrou. Photo © André M. Winter

Décor mural de lokhba est en état de désagrégation.

Décorations murales dans la casbah juive d'Amezrou. Photo © André M. Winter

Décorations murales dans la casbah juive d’Amezrou. Photo © André M. Winter

Maisons effondrées de la casbah juive d'Amezrou. Photo © André M. Winter

Maisons effondrées de la casbah juive d’Amezrou. Photo © André M. Winter

Ce mur fait partie de l’ancienne synagogue d’Amezrou. Il ne reste pas grand chose de la splendeur de l’immeuble initialement richement décoré  en lokhba, c’est à dire l’organisation géométrique de certaines briques des murs extérieurs.

Mur dans la casbah juive d'Amezrou. Photo © André M. Winter

Mur dans la casbah juive d’Amezrou. Photo © André M. Winter

Ancienne synagogue d'Amezrou. Photo © André M. Winter

Ancienne synagogue d’Amezrou. Photo © André M. Winter

Porte est de la casbah juive d'Amezrou. Photo © André M. Winter

Porte est de la casbah juive d’Amezrou. Photo © André M. Winter

Cette porte était utilisée par les musulmans alors que celle de l’ouest était réservée aux juifs. À l’extérieur, les maisons en béton prennent le dessus.

Le minaret de la mosquée est assez original, sinon c’est une ruine de casbah comme les autres.

Des motifs arabes sont appliqués sur cette façade de maison normale. Comme sur toutes les maisons, il y a la aussi un étage sans toit et des armures des piliers en béton pointent vers le haut pour rajouter éventuellement un troisième étage. Peut-être aussi que cet étage sert de terrasse actuellement.

Façade de maison décorée à Amezrou. Photo © André M. Winter

Façade de maison décorée à Amezrou. Photo © André M. Winter

Nous quittons notre guide du jour, non sans un détour presque forcé dans un local de vente de tapis. Nous avons l’expérience maintenant: faire tirer les tractages un peu, attendre le thé puis dire que nous avons le chauffage au sol et beaucoup de vitres et donc pas de place pour les tapis.

Avec le regain de notre liberté de mouvement, nous montons jusqu’au col Foum Anagame. La vallée du Drâa est très large au sud de Zagora, avant de s’y resserrer. Mais elle est aussi très sèche.

Les minuscules dunes de Tinfou

Au sud de Tamegroute s’élève la dune de Tinfou. C’est une miniature de désert, même une miniature de dune et amusant à voir. Les offres touristiques sont un peu gênantes, mieux vaut y arriver camouflé par une horde de touristes en bus. Ces dunes entre Zagora et M’Hamid sont petites, l’étendue est minimale. Il faut vraiment bien se positionner pour avoir l’impression de n’avoir que du sable autour de soi.

L’accès aux dunes et facile et on les voit de loin. Pour y arriver, suivre l’indication « Sahara Sky » à gauche de la route, c’est l’hôtel érigé en rase campagne à gauche de la route. La piste longe ensuite l’hôtel par le sud. Il est impossible de rater les vendeurs de fossiles, enfants et chameliers là-bas. Le sable est très mou, il est impossible d’y marcher sans se mettre du sable dans les chaussures et partout ailleurs.

Dunes de Tinfou. Photo © André M. Winter

Dunes de Tinfou. Photo © André M. Winter

L’hôtel est bien placé, loin de la route, près des dunes, mais son constructeur a dû oublier que les dunes bougent et que le sable ne cherche que quelque obstacle pour s’y accoler. Avec succès à en juger. A l’intérieur des murs d’enceinte, un petit chasse-neige déblaie tous les jours le sentiers. Ce petit problème mis de côté, l’hôtel porte son nom à cause de la possibilité d’observer les étoiles à partir de sa terrasse.

L'hôtel Sahara Sky. Photo © André M. Winter

L’hôtel Sahara Sky. Photo © André M. Winter

L’attelage est fait uniquement pour les touristes, un marocain ne monterait jamais sur un chameau, ces animaux sont destinés au transport de marchandises. On voit souvent des longues files de dromadaires transportant des touristes sur leur dos à Zagora. Rien que le mouvement de ces « cavaliers » sur le dos des animaux est totalement ridicule.

Au fond des tentes, aussi pour les touristes. Nous sommes hors saison et tous ces chameaux sont désœuvrés.

Dromadaires pour touristes près des dunes de Tinfou. Photo © Alex Medwedeff

Dromadaires pour touristes près des dunes de Tinfou. Photo © Alex Medwedeff

Dromadaire au repos. Photo © Alex Medwedeff

Dromadaire au repos. Photo © Alex Medwedeff

Même en se garant loin des autres et en prenant un chemin différent des touristes en groupe (notre voiture est la blanche à gauche), on est assailli par des vendeurs de fossiles, des chameliers et des enfants vendant des chameaux tressés de feuilles de palmiers.

Touristes près des dunes de Tinfou. Photo © André M. Winter

Touristes près des dunes de Tinfou. Photo © André M. Winter

Buisson dans les dunes de Tinfou. Photo © Alex Medwedeff

Buisson dans les dunes de Tinfou. Photo © Alex Medwedeff

Au sud des dunes de Tinfou. Photo © André M. Winter

Au sud des dunes de Tinfou. Photo © André M. Winter

Il y a du vent et en crête de dune, le sable s’envole. C’est le phénomène qui tue tout appareil photo si on ne fait pas attention. Sur le côté protégé du vent, le sable est beaucoup plus mou et on s’y enfonce.

Sable projeté par dessus la crête de la dune de Tinfou. Photo © André M. Winter

Sable projeté par dessus la crête de la dune de Tinfou. Photo © André M. Winter

Les Dunes de Tinfou. Photo © Alex Medwedeff

Les Dunes de Tinfou. Photo © Alex Medwedeff

Sur le côté protégé du vent le sable est beaucoup plus mou et on s’y enfonce.

Quelques palmiers et herbes se tiennent dans les cuvettes de terrain pourtant peu profondes à la hauteur de Tinfou, mais au sud de la route menant à M’Hamid. Au fond s’élève le Jbel Tadrart.

Désert dans la vallée du Drâa au sud de Zagora. Photo © André M. Winter

Désert dans la vallée du Drâa au sud de Zagora. Photo © André M. Winter

La vallée du Drâa dessèche petit à petit. En 2007, il n’avait pas plu depuis 2003 et le Drâa ne conduit plus d’eau en surface au sud de Zagora. Des barrières montagneuses protègent certes cette grande cuvette des sables du Sahara, mais cela n’empêche pas l’apparition de dunes de plus en plus nombreuses qui menacent surtout d’ensabler les plantations de palmiers qui se trouvent toujours aux points les plus bas pour être plus près de la nappe phréatique.

Stabilisations de dunes dans la vallée du Drâa près de Askejour. Photo © André M. Winter

Stabilisations de dunes dans la vallée du Drâa près de Askejour. Photo © André M. Winter

Il y a beaucoup de vendeurs de toutes sortes de choses près des dunes pour y pique-niquer, nous attendons un meilleur moment plus tard dans la journée pour manger.

Montée au col Foum Anagame

Mon monte à une altitude de  870 mètres sur la route entre Zagora et M’Hamid.

D’habitude on voit ce panneau avant les vrais chameaux. Pour nous c’était l’inverse ce jour-ci.

Panneau routier Attention aux dromadaires. Photo © Alex Medwedeff

Panneau routier Attention aux dromadaires. Photo © Alex Medwedeff

Vue plongeante sur la grande pleine alluvionnaire formée par la barrière rocheuse du Jbel Bani en forme de cuvette et percée onze kilomètres plus loin par le Drâa au Foum Takkat. Bien que cette barrière rocheuse soit une sorte de barrière au Sahara au sud, nous sommes ici en plein pays désertique. Un désert n’est jamais plat, on reconnaît souvent de lits de rivière. Le fait que tous les arbres (ici des arganiers) poussent dans ces lits prouve qu’il y a de l’eau sous les rochers au niveau de la nappe phréatique qui suit aussi les traces des rivières en surface.

Vallée latérale au Drâa au sud de Zagora. Photo © André M. Winter

Vallée latérale au Drâa au sud de Zagora. Photo © André M. Winter

Oued descendant des flancs nord du Foum Anagame. Photo © Alex Medwedeff

Oued descendant des flancs nord du Foum Anagame. Photo © Alex Medwedeff

Pause dans la basse vallée du Drâa

Nous sommes dans les plantations près de la Zaouïa-el-Barrahnia, dans la vallée du Drâa, avant le Foum Takkat. C’est un des seuls endroits où ne sommes assaillis par personne lors d’une pause à l’ombre d’un grand palmier.

Pause à l’ombre.

La terre de ces champs est dure comme du béton à cause de sa haute teneur en argiles, or ceci évite aussi l’ensablement. Ces terres n’attendent que l’eau pour faire pousser des cultures maraîchères. Or il n’a pas plus depuis quatre ans et l’eau du Drâa est déviée bien plus haut en amont.

Plantations près de la Zaouïa-el-Barrahnia. Photo © André M. Winter

Plantations près de la Zaouïa-el-Barrahnia. Photo © André M. Winter

Les dattes, groupées en régimes, sont des baies et ne sont pas directement comestibles lorsqu’elles semblent mûres sur l’arbre. Il faut les laisser sécher et fermenter un peu sur l’arbre. On peut accélérer le procédé en couvrant les dattes de sacs en plastique, soit sur l’arbre soit après la récolte. Ce n’est qu’ainsi qu’elles développent leur sucre.

Nous tentons d’accélérer le procédé en plaçant une petite branche avec des baies dans un sac en plastique bleu sur la plage arrière de la voiture. Cet essai n’est pas concluant, les dates sont plutôt bouillies au soleil que rendues mûres par la chaleur.

Dattes mûres sur un palmier-dattier. Photo © Alex Medwedeff

Dattes mûres sur un palmier-dattier. Photo © Alex Medwedeff

Dattes rouges mûres. Photo © Alex Medwedeff

Dattes rouges mûres. Photo © Alex Medwedeff

Palmeraie près de la Zaouïa-el-Barrahnia. Photo © André M. Winter

Palmeraie près de la Zaouïa-el-Barrahnia. Photo © André M. Winter

Palmiers. Photo © André M. Winter

Palmiers. Photo © André M. Winter

Dans les grandes plaines au sud du Haut Atlas ne poussent pas beaucoup de plantes. On trouve ceux-ci le quand il n’y a plus rien d’autre. Dans les poteries de Tamegroute, on les utilise comme combustible pour les fours. Quel est son nom?

Buisson épineux. Photo © André M. Winter

Buisson épineux. Photo © André M. Winter

Carte OpenTopoMap du sud de Zagora

Carte OpenTopoMap du sud de Zagora

Nous retournons ensuite à notre hôtel à Zagora pour y passer une deuxième bonne nuit.

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