Ces tombes datent de l’époque du sultan Ahmed al-Mansur Saadi (1578-1603). Ils ne sont re-découverts que vers 1917, puis restaurés. Ils ne cessent, depuis, d’impressionner les visiteurs par la beauté de leur décoration. Le mausolée abrite les corps d’une soixantaine de Saadiens L’édifice est composé de trois salles. Le mausolée le plus prestigieux est la salle des douze colonnes. Cette salle abrite la tombe du sultan fils Ahmed El Mansour. Sa coupole en bois de cèdre ouvragé, et les stucs sont finement travaillés, les sépultures y sont en marbre de Carrare d’Italie. Ce mausolée constitue un très bel exemple de l’art décoratif hispano-mauresque. La nécropole royale de la famille sadienne est créée après l’inhumation du prince Mohamed Cheikh en 1557. Son fils, qui lui, avait élevé une koubba, y est enterré à son tour en 1574. Cet édifice et connu sous l’appellation de Koubba Lalla Mesaouda. Ahmed El Mansour y a inhumé sa mère en 1591 ainsi que ses trois successeurs. Cet ensemble se compose de plusieurs salles funéraires parmi elles on trouve la Koubba de Lalla Mesaouda, le second édifice est la salle centrale dite salle des douze colonnes qui abrite la tombe du sultan Ahmed El Mansour, la salle du mihrab et la salle des trois niches, une autre salle abrite des tombes d’enfants. L’ensemble du monument est agréablement décoré avec une grande finesse dans l’exécution. (Source: Wikipédia)
La Koubba de Lalla Mesaouda est la première nécropole couverte dans les ombeaux Saâdiens.
Les Tombeaux Saâdiens sont richement décorés, mais les murs d’enceinte sont remarquablement vierges de décors. La niche sur la photo fait exception à cette règle.
À l’extérieur, se trouvent les tombes des soldats et serviteurs ainsi que le jardin de la nécropole.
D’après les règles islamiques, une tombe ne doit pas être décorée, l’érection d’une stèle est en principe interdite. Un compromis a été trouvé pour les Saâdiens qui étaient des régnants riches. En effet, les éléments de ces tombes se trouvent aussi sur les tombes des plus pauvres. D’après l’Islam il faut signaler l’emplacement d’une tombe par des pierres, ici ce sont des carrelages colorés. L’axe du corps est souvent signalé par une longue pierre, ici c’est aussi le cas, mais c’est du marbre de Carrare, celui que Michel-Ange aimait travailler.
L’ensemble des tombeaux est entouré d’un haut mur. L’unique entrée a été murée à la fin du 16e siècle. Le complexe a été redécouvert en 1917, ce qui explique le bon état des œuvres d’art.
Nous avons gardé des billets d’entrée à divers sites, mais ils se ressemblent tous.
No Comments