Nous avons de la terre en vue, mais on n’est pas encore arrivé, le portable s’enregistre dans le réseau mobile des Îles Féroé. C’est jusqu’à présent le réseau le plus original auquel nous nous connectons. Le contraste avec le champ de lavandes sur le portable d’Alex est flagrant.
Le pays est assez plat avec cependant des côtes tombant le plus souvent à pic, Il n’y a pas d’arbres et on y trouve plus de moutons que d’êtres humains. La météo est, disons, difficile. L’équipe de foot des îles est célèbre pour maîtriser le jeu sous des rafales de vent.
Le phare principal de l’Île de Nólsoy date de 1893. C’est le premier bout de terre des Îles Féroé que nous voyons.
Le petit phare sur le cap sud de l’Île de Nólsoy en face de Tórshavn date de 1900, c’est un feu en complément du phare principal de Nólsoy
Escale à Tórshavn
Notre ferry passe entre les îles Streymoy et Nólsoy. On avance droit sur Tórshavn, la capitale de l’archipel.
La montagne Eggjarklettur s’élève à 372 mètres, elle se trouve à l’est de la capitale Tórshavn.
L’aquaculture est un facteur économique non négligeable aux Îles Féroé. C’est mieux que de vider les océans, mais les fortes concentrations de poisons dans les bassins, de nourriture et de médicaments rejetés en pleine mer posent problème. Il y a aussi des poissons qui s’échappent et qui se croisent avec les genres sauvages. Une aquaculture écologiquement responsable n’est pas possible avec des cages posés dans le milieu naturel.
Argir est un village qui a été absorbé en 1997 par la capitale Tórshavn.
Les containeurs blancs marqués Eimskip appartiennent à la plus grande société de transport islandaise crée en 1914.
Un des villages fait office de capitale. Nous pourrions descendre du ferry pour nous balader, mais la vue du haut du gros navire est meilleure.
Sur la Presqu’île de Tinganes se trouvent des comptoirs historiques. Ils sont tous construits après le grand feu de 1673 comme hangars et habitations. La maison devant, appelée Skansapakkhhúsið, date de 1750. Ces maisons abritent maintenant des institutions publiques et administratives.
La rue Gongin est l’ancien axe principale de la ville de Tórshavn, les maisons datent du 19e siècle.
Le bateau Brimil est un navire militaire non armée de la marine danoise construit en 2000 qui accompagne les pêcheurs des Îles Féroé dans leur zone exclusive. Ces eaux sont particulièrement riches en poisson et il y a souvent des intrusions de navires étrangers (notamment espagnols et russes). Cette aberration est une conséquence et une cause de la surpêche de nos océans.
Les Îles Féroé sont bien sûr une base des puits de pétrole et de gaz offshore. Sur la photo en bas le navire Far Scotia, long de 67 mètres et large de 16 mètres. Il est enregistré à Douglas sur l’Île de Man et appartient à la société de prospection norvégienne Farstad ASA.
Un paramoteur permet de se passer de vent pour planer. Ici aux Îles Féroé c’est sans doute plutôt pour aller contre le vent ou pour revenir au point de départ, car la thermique doit largement faire défaut ici.
Divers sièges de prospection pétrolière et gazifière se trouvent à Tórshavn même si la région n’a pas un sous-sol aussi riche que les Îles Shetland ou la Mer du Nord.
Le phare de Tórshavn date de 1888, il est toujours en activité. Il se trouve dans la Forteresse Skansin qui date de 1580. Elle a été érigée par Magnus Heinason, un corsaire enrichi, pour protéger le ville de pirates. Nous savons cependant que les corsaires sont des pirates et vice versa, cela ne manque pas d’ironie. La forteresse a été adaptée plusieurs fois, sa forme actuelle date de 1780. L’armée britannique a occupé les Îles Féroé durant la Seconde Guerre Mondiale et le quartier général se trouvait dans le fort. Le canons datent de ce temps.
Nólsoy est une petite île de l’archipel des Féroé dans l’Océan Atlantique, qui abrite un seul village éponyme. Beaucoup d’autres îles présente une densité similaire encore beaucoup moindre. Beaucoup d’habitants font la navette vers la capitale.
De Tórshavn vers l’Islande
En repartant de Tórshavn, les nuages deviennent très sombres, le vent est fort et il faut beaucoup de volonté pour rester dehors. Nous nous refugions dans un des restaurants, mais la nuit tombe en même temps.
Nous passons une soirée et une nuit comme le jour précédent sauf que nous goûtons au croque-messieurs de la cantine du navire. On doit arriver vers 10 heures en Islande, nous savons donc que la matinée sera un peu stressante.
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