Premiers pas dans le sud-est de l’Islande

Pause sur la plage de Selvík

Nous marquons un premier arrêt sur la première plage de sable noir que nous voyons. C’est la baie Selvík, entre Djúpivogur et Lón, avant Mælifell. Les coordonnées GPS approximatives sont: 64.483656, -14.486545. Une petite route y mène à partir de la route principale, nous laissons cependant la voiture au bord de la route 1. Il n’y a pas de parking officiel ici.

Le problème du pays n’est pas la pluie, elle s’arrête parfois. Par contre, le vent est permanent. Une forêt protégerait du vent, mais il n’y en a plus, elle a été rodé au Moyen-Âge et la situation est perpétuée par le pâturage des moutons. Des falaises peuvent aussi servir d’abri au vent, mais on n’en trouve de qu’en bord de mer.

Vues vers le sud-ouest. La mer grignote la côte de roche volcanique ou persistent des curieux rochers verticaux. Tout au fond se trouve la montagne Krossanesfjall, 717 mètres.

Baie Selvík et Krossanesfjall. Photo © André M. Winter

Baie Selvík et Krossanesfjall. Photo © André M. Winter

Falaises de la baie Selvík. Photo © André M. Winter

Falaises de la baie Selvík. Photo © André M. Winter

Le rocher Fauskaklettar et le cap Vonduklettur. Photo © André M. Winter

Le rocher Fauskaklettar et le cap Vonduklettur. Photo © André M. Winter

Mouse blanche sur plage noire. Photo © Alex Medwedeff

Mouse blanche sur plage noire. Photo © Alex Medwedeff

Notre permier pique-nique en Islande avec blouson et bonnet. Nous sommes ici à l’abri du fort vent qui souffle partout ailleurs, même si le risque de chutes de pierres est réel. Nicolas est passablement énervé. Il a marché en direction de la mer et de l’eau est tout de suite rentré dans les bottes. Les méchants parents refusent d’aller chercher des chaussures de rechange et il ne veut pas y aller lui-même.

Alex et Nicolas sur la plage noire de la baie Selvík. Photo © André M. Winter

Alex et Nicolas sur la plage noire de la baie Selvík. Photo © André M. Winter

Arrêt au Cap Hvlanes

La route 1 contourne ce cap et il offre une bonne vue vers le sud-ouest. Nous nous arrêtons sous d’impressionnantes pointes rocheuses. Au fond, en partie dans la brume: Eystrahorn, Austurhorn et Tófuhorn. « Horn » signifie littéralement corne, et ici pointe ou pic. La position GPS pour les photos est 64.405555, -14.540943.

Notre Berlingo sous le pic Eystrahorn. Photo © André M. Winter

Notre Berlingo sous le pic Eystrahorn. Photo © André M. Winter

Fleurs dans e gravier. Photo © Alex Medwedeff

Fleurs dans le gravier. Photo © Alex Medwedeff

Cette bande de gravier et sable transforme la baie Lónsvík en lagune.

Cordon littoral Fjörur de la baie Lónsvík. Photo © André M. Winter

Cordon littoral Fjörur de la baie Lónsvík. Photo © André M. Winter

Au fond à gauche apparaissent les montagnes impressionnantes du Cap Stokksnes que nous tenterons d’approcher par le sud plus tard. Les  montagnes visibles de gauche à droite

  • Brunnhorn, 454 m
  • Vestrahorn, 757 m, connu au sud sous le nom Kambhorn
  • le col Kex
  • Húsadalstindur, 674 m
  • Klifatindur, 889 m
  • la vallée  Skarðsdolur par ou la route 1 contourne le cap Stokksnes
  • Náttmálatindur, 728 m.

Au premier plan la lagune de Lón.

Montagnes Vestrahorn et Klifatindur en face de la baie Lónsvík. Photo © André M. Winter

Montagnes Vestrahorn et Klifatindur en face de la baie Lónsvík. Photo © André M. Winter

La route de Grænahlið

Nous sommes au nord de la route 1 et après Stafafell, c’est l’accès au camping Gulllaugarfjall. La route longe la rive gauche du Jökulsá í Lóni, les vues sont donc vers le nord. Les montagnes rouges de rhyolite sont éclairées par quelques rares rayons de soleil. Curiseusement, la route mène vers Grænahlið, ce qui signifie « colline verte ». Tout au fond la chaine de montagnes Lónsöræfi.

Les coordonnés GPS du départ de la piste de la route 1: 64.422095, -14.878644.

Montagnes de rhyolite au bord du fleuve Jökulsá í Lóni à Melrakkafell. Photo © André M. Winter

Montagnes de rhyolite au bord du fleuve Jökulsá í Lóni à Melrakkafell. Photo © André M. Winter

Montagnes de rhyolite au bord du fleuve Jökulsá í Lóni à Guendarnes. Photo © André M. Winter

Montagnes de rhyolite au bord du fleuve Jökulsá í Lóni à Guendarnes. Photo © André M. Winter

Nous n’y avançons que de quelques centaines de mètres car nous voyons que la route mène dans les montagnes rouges et nous voulons les voir dans leur ensemble, on va donc voir sur l’autre rive de la large rivière.

La route de Kollumúli

Nous tentons une petite excursion dans l’arrière pays pour aller voir un cours d’eau en tresses et les montagnes de rhyolite. André retrouve un paysage qu’il ne connaissait que du Canada. Kollumúli est un refuge en montagne.

Au début, la piste est en bon état car couverte d’un gravier grossier récent. On voit cependant que ça monte devant.

Début de la route Strasse 980 vers Kollumúli. Photo © André M. Winter

Début de la route Strasse 980 vers Kollumúli. Photo © André M. Winter

Le panneau précise « 4×4. Torleiði signifie difficile et donc le 4×4 n’est pas obligatoire. Cela signifie que l’on passe en général avec une voiture 4×2, bien sûr au pas, à vue et uniquement par temps sec. Le défaut majeur de toutes ces routes est que l’on ne peut faire demi-tour que très rarement. En cas de voitures en face, il faut savoir rouler en marche arrière sur des routes sinueuses sur plusieurs centaines de mètres.

En 2009, la piste portait le numéro 980, en 2021, il semble que c’est F980. La différence est de taille, les routes à trois chiffres sont des pistes pouvant être difficiles, celles avec un F devant sont difficiles avec des passages impossibles avec seulement deux roues motrices.

Position GPS du début difficile: 64.418230, -14.929520.

Poteau indicateur vers Kollumúli avec conseil pour 4x4. Photo © André M. Winter

Poteau indicateur vers Kollumúli avec conseil pour 4×4. Photo © André M. Winter

Après la grande ligne droite, la route est formé par un sable volcanique rouge, elle est un peu enfoncée par rapport aux près à gauche et à droite et qui empêche de laisser passer d’autres voitures ou de simplement se mettre sur le côté pour regarder le paysage. Il ne passe presque personne, mais on peut être sûr de gêner quand on s’arrête au milieu de la route.

Au début, on passe quatre gués peu profonds pour traverser un affluant de du fleuve Jökulsá í Lóni. Ensuite, le route monte plus sérieusement et passe le gué de la rivière Skyndidalsá. Nous faisons demi-tour dans la partie montante car nous voyons assez des montagnes rouges.

La route 980 vers Kolomúlli. Photo © André M. Winter

La route 980 vers Kolomúlli. Photo © André M. Winter

On appelle en Islande les rivières provenant des glaciers jökulsá et on y ajoute souvent un non de lieu où ils passent comme Jökulsá í Lóni, Jökulsá í Fjöllum ou Jökulsá í Brú. L’eau opaque ce ces cours d’eau s’appelle fjallamjólk, littéralement « lait du glacier ». Leur niveau d’eau de ces rivières varie avec l’ensoleillement, ainsi on les gués plus facilement tôt le matin.

On voit au fond la confluence de Skyndidalsá et de Jökulsá í Lóni au rocher Eskifell, 296 mètres.

Jökulsársandur à Járnhnaus. Photo © André M. Winter

Jökulsársandur à Járnhnaus. Photo © André M. Winter

Estuaire des gorges de Hvannagil dans le fleuve Jökulsá í Lóni. Photo © André M. Winter

Estuaire des gorges de Hvannagil dans le fleuve Jökulsá í Lóni. Photo © André M. Winter

Vue vers le Koltungutindur, 1152 mètres.

Montagnes de rhyolithe au bord du fleuve Jökulsá í Lóni à Ranar. Photo © André M. Winter

Montagnes de rhyolithe au bord du fleuve Jökulsá í Lóni à Ranar. Photo © André M. Winter

Alex se couche au sol pour être à l’abri du vent.

Alex et le fleuve Jökulsá í Lóni. Photo © André M. Winter

Alex et le fleuve Jökulsá í Lóni. Photo © André M. Winter

Nous voyons une dernière fois ce cap du nord, on passe maintenant de l’autre côté.

Le Brunnhorn vu du nord. Photo © André M. Winter

Le Brunnhorn vu du nord. Photo © André M. Winter

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