Après le passage en ferry de Sandvikvåg à Haljem, nous n’avons qu’un but, le camping de Møvik (Skogtun) loin à l’ouest de Bergen.
Lysekloster
Notre guide touristique nous dit qu’un monastère en ruine se trouve dans les collines et sur notre chemin: le Lysekloster. Dans la ville de Ulven, il y a des travaux (construction de tunnels) et nous ratons la bonne bifurcation. Nous prenons alors la route de Syfteland qui passe par Langedalen directement à Lyse, cette route étroite est à conseiller, on a l’impression de slalomer entre les arbres.
Il pleut un peu, on peut se forcer à y voir un aspect mystique.
L’Abbaye de Lyse ou Lysekloster est un monastère cistercien aujourd’hui en ruines. Il fut à l’origine en 1207 de la fondation de l’abbaye de Tautra. Le nom Lyse provient du Lysefjorden, le « fjord de lumière » au bord duquel est bâti l’abbaye. Il s’agit de la première abbaye cistercienne de Norvège, construite sur le modèle de celles existantes à l’époque en France et en Angleterre. L’abbaye fut dissoute en 1537 quand Christian III décréta le luthéranisme comme religion d’État en Norvège. Les possessions furent confisquées, devenant la propriété du roi. Lors des deux siècles suivants, les pierres des murs de l’abbaye furent utilisées pour d’autres constructions, notamment la forteresse de Bergenhus ou le château de Kronborg au Danemark. (Source: Wikipédia)
Comme c’est la règle de cet ordre, les moines ont fait vœu de pauvreté, renonçant à tous les revenus sauf ceux de la terre, ils développèrent ainsi beaucoup d’habileté dans les cultures. Avec le temps, cela a mené l’abbaye à acquérir beaucoup d’autres fermes, la rendant toujours plus riche et puissante. En tout, le monastère possédait 50 fermes à Os et bien plus encore dans la région. (Source: Wikipédia)
Il y a deux tombes dans le sol à gauche de l’autel. Mis à part des niches dans le mur, rien d’autre ne persiste.
Ces tombes dans le sol se trouvent à gauche de l’autel. Du côté têtes se trouvent des pierres spécialement taillées.
Les bases de certaines colonnes sont encore visibles.
Les ruines forment un monument national pour préserver les fouilles archéologiques qui y continuent.
Skogtun Camping à Møvik
La ville de Bergen a un défaut majeur: il n’y a pas de camping à proximité de la ville, il n’y en a même pas sous les 30 kilomètres du centre-ville. Alors nous en prenons en un qui est au moins au bord de la mer, loin d’une route bruyante, un peu sauvage, bref ce que nous recherchons en général, le Skogtun Camping. Autre avantage: on peut aller en bus à Bergen. Mais il a quand même des défauts:
- Premièrement la distance: comme on ira avec les transports en commun le lendemain, on reste deux jours. On y va le matin et nous retournons au camping dans l’après-midi. Or, le soleil sort à Bergen juste après notre départ de la ville. Avec toutes ces manœuvres, on ne retourne pas pour des photos plus ensoleillées.
- Puis une autre fois les distances: on marche bien 10 minutes pour aller aux toilettes, plus pour se rendre à l’accueil, le tout avec pas mal de dénivelé. C’est sportif, mais casse-pieds aussi.
- Il pleut beaucoup à Bergen et les grands prés du camping ne sont praticables que par les petites voitures et les 4×4. Tous les camping-cars et autres camions aménagés s’entassent sur les rares zones de gravier. Fini la vie privée.
Mais nous avons de la chance les deux soirées, le soleil refait apparition.
On reste garés comme nous sommes arrivés avant de nous rendre à l’accueil, il n’y a pas d’autre emplacement accessible avec notre Trafic. Nous réussissons à manger dehors, à noter: nous sommes en t-shirt! Mais le soir nous finirons par rentrer dans le camion car le soleil se voile.
Le camping se trouve sur un plateau, mais un chemin très raide permet de descendre dans une petite baie rocheuse qui ressemble à une ancienne carrière. Tous les campeurs pêcheurs se trouvent entassés ici, nous ne les avons pas vu prendre des poissons.
En bas: la vue vers la multitude d’îles au large.
Les îles au moyen plan.
Le lendemain est consacré à la ville de Bergen.
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