La journée s’annonce belle et nous restons donc sur l’île Vågsøy. Elle es composée de plusieurs caps et certains sont accessibles en voiture, d’autres uniquement à pied. Ainsi la journée est un peu découpée et en réalité nous passons deux fois au Cap Kråkenes: à midi pour le casse-croûte et le soir pour y dormir. Ces deux parties sont regroupées sur cette page.
La route de Kråkenes
La route de Refvik au cap principal de l’île passe par la crête qui s’avance vers le phare de Kråkenes. Le plateau central est désert, mais il permet d’avoir une vue sur les baies et les caps au sud et au nord. Les photos qui suivent sont toutes prises de la route ou de points de vue très près de celle-ci.
La baie Torskangerpollen se trouve au sud, on y trouve le fameux rocher Kannesteinen. La paroi verticale au centre s’appelle Storenosa. Le plateau rocheux tourne autour de 300 mètres d’altitude.
Le phare de Hendanes est construit dans le flanc de du cap Hendanes, il a été mis en service en 1918 et automatisé en 1963.
En bas la vue du plateau rocheux vers le nord-est et la presqu’île de Stadlandet (Selje). La montagne pyramidale s’appelle Tarvaldsegga, 645 mètres.
On voit sur le cap avant d’y descendre en lacets. Au centre le lac Kråkenesvatnet. Devant, la colline du cap, Kråkeneset, à droite le rocher Brattholmen, le cap Solveggen, la baie Siksvika et les rochers de Keila.
Le Cap Kråkenes
Le phare Kråkenes Fyr est notre raison primaires de venir sur l’île de Vågsøy, pourtant, nous ne savons pas ce qui nous attend. Le phare est beau, la météo merveilleuse, peu de personnes passent par là.
Le premier phare était installé ici en 1906 et détruit en 1945 durant des combats entre alliés et nazis occupants. Il a été reconstruit en 1950. La maison de gardien est mitoyenne au phare, il y a une deuxième maison un peu en retrait et plus à l’abri des bourrasques. Le phare a été automatisé en 1986.
Dans la maison en retrait se trouvent des chambres en location. En tout nous voyons quatre voitures passer, nous compris.
C’est un jour où nous avons vraiment chaud. Le camion offre un peu d’ombre. On a un au-vent avec, mais ça ferait trop de travail et il y a toujours risques de coup de vent. Nous sommes placé ici aux rochers sous le parking sous le phare.
Ayant vu une possibilité de stationner plat et de planter une tente sous le parking du phare de Kråkenes au Cap Solveggen, nous y retournons après notre randonnée à Skongsneset Fyr. Après un apéro, on entame le travail: la pêche devant sur les rochers de Solveggen. Cela dure, nous perdons des leurres et des hameçons et ce jour là ce sera Nicolas qui trouvera le bon endroit: trois lieus jaunes pour le grill.
Nous essayons les produits locaux. Cette bière est très jaune car elle contient du maïs. Contrairement aux alcools plus forts, la bière n’est pas excessivement chère en Norvège et très bonne et très fraîche.
Nous avons de la farine, de la levure sèche, de l’eau et une bouteille de bière servant de rouleau à pâte. Comme il faut aussi très chaud, Alex se lance dans la fabrication de petits pains qui passeront aussi au barbecue. Mais avant, ils doivent reposer et gonfler au soleil. Nous utilisons pour cela des sachets en plastique noirs.
Les rochers granitiques se prêtent merveilleusement à grimer dans tous les sens. C’est marée basse, il ne faut donc pas trop s’avancer vers l’eau, car les algues sont fortement glissantes.
Que faire d’autre ici que de sortir les cannes à pêche? Cette fois-ci c’est encore Nicolas qui a la bonne technique et le bonne crique. Il sort trois poissons d’affilé tandis qu’André ne fait que perdre plombs et leurres entre les rochers
Le lieu jaune vit près des rochers et des tombants, le long du littoral à l’état juvénile, et il s’en éloigne à l’âge adulte. Il s’agit ici de jeunes, de 35cm environ. Ils ne sont pas allés bien loin, on les a pêché dans la crique juste devant, tenu au frais jusqu’au soir et grillés sur place. Nous aurions préféré des maquereaux car ils ont un meilleur goût, mais nous assaisonnons les lieus en conséquences.
Il faut avoir les oiseaux à l’œil, et pas seulement les mouettes, mais celles-ci particulièrement. Les oiseaux marins n’hésitent pas à voler des choses mangeables de la table ou du barbecue.
Après la rando, la pêche en plein soleil et la manipulation desdits poissons, on a besoin d’une douche. Or, l’eau du réservoir du Trafic n’est pas chauffée et il n’est pas plein. En venant j’avais repéré un petit ruisseau descendant parallèlement à la petite route vers les cabanes de Keila. C’est à moins d’un kilomètre et on y va à pied.
Nous inspections aussi les cabanes de Keila.
On y trouve un petit cimetière avec une chapelle.
L’endroit est idyllique, mais il n’y a pas de zone plate et des pêcheurs s’affairent aux cabanes.
Un abri de bateau est couvert d’un toit vert vivant, d’autres avec de la tôle ondulée.
Le long de la route en descente vers Kaila, on voit plusieurs petites huttes avec des rigoles en bois de l’une à l’autre. Dans celles ci se trouve une meule. L’eau du ruisseau descend du Kråkenesvatnet.
Le tout est en partie d’origine ou bien remis en état, Mais il manque l’axe vertical et la roue à aubes obliques pour entraîner la meule.
L’eau du ruisseau est dévié pour passer à côté des moulins. C’est bien sûr de l’eau douce très froide, mais cela donne une idée à André: Nous revenons le soir à pied, avec serviettes et savon pour prendre un bain dans les bassins d’eau caché par l’herbe haute. Il faut beaucoup de courage pour se lancer. On prend garde d’y être aux derniers rayons de soleil et ce sera un décrassage parfait.
Encore deux vues vers le nord:
Nous voyons vers un le cap que nous visitons le lendemain tout en craignant que la météo ne change. Ce cap est le plus occidental d’Europe du nord. Le nom de Vestkapp est une création touristique des années 1980. Le sommet s’appelle Kjerringa, 497 mètres, et le cap porte le nom de Stad. À l’avant se trouve plus bas le cap Hovden avec l’île Buholmen devant.
Sur le cap Skongsneset se trouve un phare depuis 1870. Il est automatisé depuis 1985. Devant à gauche le rocher Skongsnesholmen.
Après retour au camp, on sort le barbecue jetable et les trois poissons, soigneusement vidés par Alex, atterrissent dessus. Alex avait aussi préparé une pâte avec de la levure pour des petits pains à cuire sur le grill, mais il ne sera plus assez chaud après le passage des poissons. Ce n’est pas grave, il nous reste du polarbröd suédois.
Le soir, nous voyons passer des bateaux au large. Ici c’est un un navire de P&O Cruises, sans doute le Britannia que nous avions vu à Stavanger sept jours plus tôt. Le navire est à l’ombre, mais la mer au premier plan reflète légèrement la lumière du soleil couchant.
Le camion est installé au plat sous le parking, et un peu plus loin se trouve une zone herbeuse pour la tente de Nicolas. La photo est prise le lendemain matin, Nicolas doit ouvrir la tente car il a trop chaud à partir de 6h du matin. Ce sera encore un jour radieux. Au fond le Stad (Vestkapp), ou nous allons encore le même jour.
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