Nous avions profité du beau temps de la journée et arrivons le soir sur l’île de Runde, connue pour ses colonies d’oiseaux marins, notamment les macareux. L’île est petite, il y a un seul camping serré au nord et nous craignons le pire. Or, le Goksøyr Camping, bien que très plein, est très parfaitement géré. On nous attribue une place idéale bien que nous arrivons sans réservation. Il ne faut pas avoir peur des odeurs de l’estran, ici elles sont fortes.
À la réception, on nous informe aussi sur le temps de la présence des macareux et là on a la surprise d’entendre qu’ils ne rentrent que vers 21h du soir. On ne sait pas si cette indication est vraiment véridique, en tout cas après 21h ils y étaient. On fait donc une pause et on décide d’attaquer les hauteurs de l’île le soir même. Comme on ne peut pas laisser de phare de côté, on prend celui au nord de l’île avec sur le tour. Son défaut majeur: pour le rejoindre, il faut monter 250 mètres de dénivelé et les redescendre ensuite vers la pointe Kvalneset. Pour revenir et poursuivre par les rochers des oiseaux il faut encore remonter ces 250 mètres sur le plateau. Cela fait de l’exercice tardif et imprévu. Il fera sombre pour photographier, mais c’était la bonne décision car le soir suivant, il pleuvra.
La montée sur le plateau est goudronnée au début et très très raide. En bas se trouve le village de Goksøyr et le camping est des deux côtés de la route. Au fond: l’île Hareidlandet.

Goksøyr et Goksøyrvika. Photo © Alex Medwedeff
Après la montée, on arrive sur un plateau un peu en pente vers le nord, couvert de petits lacs et de chemins boueux. En avançant droit vers l’ouest, on arrive aux rochers avec les oiseaux marins (sur la photo c’est à droite), en partant plus vers le nord, un chemin mène en direction du phare. Ici la vue va vers le sud, des nuages passent à raz de l’île, mais le soleil les perce encore.

Plateau marécageux Myrane au centre Runde. Photo © Alex Medwedeff
Bien que l’on voie le phare d’en haut, nous devons descendre! La pente est ici raide, mais bien sécurisée.
La tour rouillé devant est la base de l’ancien phare. Il s’agit d’un ensemble de phare et de maisons de gardiens les mieux préservés de Norvège.

Alex et Nicolas descendent de Storhaugen vers le Runde Fyr. Photo © André M. Winter

Le phare de Runde vu le soir. Photo © Alex Medwedeff
On peut désormais louer ces maisons.

Maisons de gardiens du phare de Runde. Photo © Alex Medwedeff
On casse la croûte au petit port du phare de Runde.

Alex et André lors d’une pause sur l’île de Runde. Photo © Nicolas Medwedeff

Lanterne et tour du phare de Runde. Photo © André M. Winter

Le phare de Runde. Photo © André M. Winter

La grande lanterne du phare de Runde. Photo © André M. Winter
Le phare initial était installé en 1858 loin devant sur le Cap Kvalen et déplacé en 1935 vers l’arrière. Depuis, on laisse le socle en fonte rouiller.

Ancienne base du phare de Runde. Photo © André M. Winter

Socle de la base de l’ancienne phare de Runde. Photo © André M. Winter
En bas la vue retour. Pour arriver au phare à pied, il faut descendre du sommet de Storhaugen. Pour revenir, nous devrons remonter presque au sommet visible.
À gauche le petit port du phare.

Panorama du Cap Kvalen avec Storhaugen et le phare de Runde. Photo © Alex Medwedeff

Chemin entre le phare de Runde et Storhaugen. Photo © André M. Winter
Nous remontons vers le plateau du centre de l’île.

Chemin de caillebotis à travers le marécage. Photo © Nicolas Medwedeff
Il faut des nuages pour faire des beaux couchers de soleil. En bas la mer, un navire passant vers le sud.

Coucher de soleil derrière les nuages. Photo © André M. Winter
Nous sommes de nouveau sur le plateau et prenons à gauche pour aller voir les fous de Bassan et macareux moines sur la côte sud-ouest de Runde.
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