Nous avions profité du beau temps de la journée et arrivons le soir sur l’île de Runde, connue pour ses colonies d’oiseaux marins, notamment les macareux. L’île est petite, il y a un seul camping serré au nord et nous craignons le pire. Or, le Goksøyr Camping, bien que très plein, est très parfaitement géré. On nous attribue une place idéale bien que nous arrivons sans réservation. Il ne faut pas avoir peur des odeurs de l’estran, ici elles sont fortes.
À la réception, on nous informe aussi sur le temps de la présence des macareux et là on a la surprise d’entendre qu’ils ne rentrent que vers 21h du soir. On ne sait pas si cette indication est vraiment véridique, en tout cas après 21h ils y étaient. On fait donc une pause et on décide d’attaquer les hauteurs de l’île le soir même. Comme on ne peut pas laisser de phare de côté, on prend celui au nord de l’île avec sur le tour. Son défaut majeur: pour le rejoindre, il faut monter 250 mètres de dénivelé et les redescendre ensuite vers la pointe Kvalneset. Pour revenir et poursuivre par les rochers des oiseaux il faut encore remonter ces 250 mètres sur le plateau. Cela fait de l’exercice tardif et imprévu. Il fera sombre pour photographier, mais c’était la bonne décision car le soir suivant, il pleuvra.
La montée sur le plateau est goudronnée au début et très très raide. En bas se trouve le village de Goksøyr et le camping est des deux côtés de la route. Au fond: l’île Hareidlandet.
Après la montée, on arrive sur un plateau un peu en pente vers le nord, couvert de petits lacs et de chemins boueux. En avançant droit vers l’ouest, on arrive aux rochers avec les oiseaux marins (sur la photo c’est à droite), en partant plus vers le nord, un chemin mène en direction du phare. Ici la vue va vers le sud, des nuages passent à raz de l’île, mais le soleil les perce encore.
Bien que l’on voie le phare d’en haut, nous devons descendre! La pente est ici raide, mais bien sécurisée.
La tour rouillé devant est la base de l’ancien phare. Il s’agit d’un ensemble de phare et de maisons de gardiens les mieux préservés de Norvège.
On peut désormais louer ces maisons.
On casse la croûte au petit port du phare de Runde.
Le phare initial était installé en 1858 loin devant sur le Cap Kvalen et déplacé en 1935 vers l’arrière. Depuis, on laisse le socle en fonte rouiller.
En bas la vue retour. Pour arriver au phare à pied, il faut descendre du sommet de Storhaugen. Pour revenir, nous devrons remonter presque au sommet visible.
À gauche le petit port du phare.
Nous remontons vers le plateau du centre de l’île.
Il faut des nuages pour faire des beaux couchers de soleil. En bas la mer, un navire passant vers le sud.
Nous sommes de nouveau sur le plateau et prenons à gauche pour aller voir les fous de Bassan et macareux moines sur la côte sud-ouest de Runde.
No Comments