Nous partons vers 5h du matin près d’Eckernförde pour rejoindre le ferry du nord du Danemark pour la Norvège. Le départ du bateau est prévu pour midi. Nous nous octroyons une marge de deux heures car nous sommes en haute saison et il nous est impossible de prendre un ferry plus tard.
À partir d’Eckernförde, la frontière avec le Danemark est vite atteinte. Si tôt le matin l’autoroute est vide, mais la frontière n’a rien d’européenne: on y trouve un contrôle sévère sur une voie avec ralentisseurs et chicanes pour satisfaire les racistes et populistes danois. On passe pourtant sans problème sà pied à quelques mètres de l’autoroute. Vers 6h du matin, nous n’avons pas bouchon ici.
Phare de Rubjerg Knude
Comme nous ne prenons pas de retard, il nous reste du temps pour la visite du phare en ruine sur la grande dune de Rubjerg Knude. On accède par le Rubjergvej et un parking à l’est du phare. Ce dernier est rejoint en 15 minutes à pied.
Des moutons se nourrissent des maigres herbes poussant sur les dunes.
Ce phare construit en 1900 a été désactive en 1968 car la dune s’était placée à l’avant et le rendait invisible de la mer. De plus le sable a peu à peu détruit les installation annexes. La visite est libre depuis 2015 et un réaménagement temporaire est en place depuis. L’escalier dans la tour comporte un un kaléidoscope géant. Il aurait dû chuter dans la mer vers 2023, mais en 2019 un important chantier s’est mis en place pour reculer le phare de 70 mètres. Étant devenu une attraction touristique sur cette côte sinon très monotone, l’opération valait apparemment la peine et les coûts.
La dune se déplace et change de forme et de position de mois en mois.
Rubjerg Knude est la plus grande dune mouvante en Europe (la dune du Pyla étant la plus grande dune d’Europe fixe). Cette grande dune danoise est haute de 70 mètres environ mais uniquement les 20 mètres supérieurs sont composés de sable meuble, la base étant formée de sols durcis de l’ère glaciaire.
Au centre du nouvel escalier se trouve depuis 2015 un kaléidoscope géant. Ici la vue verticale vers le haut, théoriquement on devrait voir la mer mais les miroirs sont fort sales.
L’escalier en acier est placé à l’intérieur de la tour sécurisé mais non remis en état. Les marches sont faites de tôle perforée pour que le sable ne s’amasse pas dans l’escalier. Mais cela a aussi le mauvais effet d’avoir le sable dans les cheveux et les vêtements par ceux marchant plus haut dans le colimaçon.
Vue en direction sud-ouest vers le village de Løkken.
Le sable a peu à peu détruit les installation annexes. Les briques des anciens immeubles des gardiens jonchent le sol.
Nous nous remettons en route pour rejoindre Hirthals. Les routes sont ici très étroites.
Embarquement à Hirthals
L’autoroute arrive plus ou moins directement sur les files d’embarquement pour différentes destinations (principalement Kristiansund, Larvik mais aussi Bergen, l’Islande et d’autres). Nous n’arrivons pas par l’autoroute et donc par la route de tout le monde mais de l’ouest en faisant le tour du cap. Ceci nous oblige a repartir vers le sud et à enfiler la longue file. Début juillet, c’est la haute saison et il y a des longues files d’attente. Il n’est pas conseillé d’arriver sans réservation en été. Durée de la traversée: 3 heures. départs environ 3 fois par jour, EUR200 pour le Trafic et nous trois. À bord se trouvent des restaurants et des magasins hors-taxes. Sachant que la TVA en Norvège est de 28%, il peut être judicieux de consommer ici mais pas de trop acheter car il peut y avoir des contrôles à l’arrivée.
Ici nous sommes après les caisses d’enregistrement. Notre bateau est en vue mais des voitures débarquent encore de la course précédente.
L’embarquement prend du temps car le ferry est rempli entièrement en début d’été. On rentre par quatre voies dans les cales du navire. Notre Trafic mesure moins de 2 mètres de haut, nous ne sont donc pas forcés de nous caler avec les grands camping-cars sur les ponts du bas. Sur la voie supérieure, on entre par deux files par la proue du navire. La partie supérieure de la proue (porte avant) est soulevé à cet effet.
Nous venons d’embarquer et du pont, nous voyons les files d’attente vers les autres destinations.
Certains n’embarquent pas ou pas encore. L’emplacement a l’air sympa, mais avec les ferrys arrivant et repartant sans cesse, le bruit est garanti.
Le ferry Color Line SuperSpeed 2 dispose de 2036 mètres de chargement de véhicules et peut transporter 764 voitures.
Ce navire de soutage peut transporter 40m³ d’hydrocarbures.
Le phare principal de Hirtshals émet d’une hauteur de 57 mètres. Il est ainsi un des phares les plus hauts du Danemark. Dans les pays scandinaves on aime beaucoup les centre de vacances familiaux (au fond près du phare). Devant à gauche se trouve Hirthals Camping.
Le voyage est rapide mais il n’y a pas grand chose à voir: le Danemark est plat et vite perdu de vue. Ces plages plates sont soumises aux marrés de la mer du Nord.
Débarquement au Port de Kristiansand
La Norvège nous accueille avec la grisaille et un peu de pluie, donc il n’y a pas de photos de la côte norvégienne après le débarquement.
L’arrivée à Kristiansand est hâtive car il faut rejoindre les voitures très tôt. Nous avons donc tout le temps pour admirer la vue par une partie restant ouverte du côté poupe.
Il n’y a pas de photos du premier crochet que nous faisons au sud de la E39 par Langenes et la route 456. Mais nous faisons les premières courses en Norvège. Nous visons par la suite le camping au bout de la presqu’île de Lindesnes .
No Comments