Matinée à Pointe-à-Pitre

Nous nous lançons un matin dans la capitale de l’île. La ville est vraiment beaucoup plus grande que toutes les autres villes de l’île, les bouchons sont en conséquence aussi beaucoup plus grands. Nous réussissons à nous garer dans le Boulevard de l’Hôpital  au nord du centre-ville et nous visons ensuite à pied la Darse.

Autour de la Place de la Victoire

Pointe-à-Pitre, Grande Terre, Guadeloupe, Antilles françaises, France, Union Européenne

La ville de Pointe-à-Pitre est un mélange d’ancien et de nouveau. Mais une maison en béton armé peut être plus vieille qu’une maison en bois.

Magasins fermés et cases en bois à Pointe-à-Pitre. Photo © Alex Medwedeff

Magasins fermés et cases en bois à Pointe-à-Pitre. Photo © Alex Medwedeff

À droite: cette maison est en bas en béton armé, y compris le premier balcon. Plus haut, c’est du bois avec un balcon et un avant-toit soutenu par du fer forgé.

La Place de la Victoire n’a rien de tranquille, beaucoup de voitures y bouchonnent.

Maisons de la Place de la Victoire. Photo © Alex Medwedeff

Maisons de la Place de la Victoire. Photo © Alex Medwedeff

L’Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul

Place Jean-Baptiste Gourbeyre, Pointe-à-Pitre, Grande Terre, Guadeloupe, Antilles françaises, France, Union Européenne

Détruite sous la Révolution française en 1794, la reconstruction débute en 1807 avant d’être interrompue par l’arrivée des Britanniques en 1810. Repris sur de nouveaux plans dessinés par l’architecte Nassau en 1814, l’édifice est terminé le fin 1817. Elle est fortement endommagée par le tremblement de terre de 1843 nécessitant de lourds travaux menés par l’architecte Alexandre Petit, venu de métropole, et l’inspecteur des travaux publics Auguste de Prémonville. Initiés en 1847, ils s’étendent jusqu’en 1853. En raison de problèmes de conception du toit, une profonde restructuration est décidée vers 1865 et confiée à l’architecte Charles Trouillé qui propose une structure de charpente métallique réalisée par l’entreprise Joly à Argenteuil, en métropole. Ils sont finis en 1876 et l’église néo-baroque se voit adjointe un clocher, également réalisé par la maison Joly (source Wikipédia).

Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Pointe-à-Pitre. Photo © Alex Medwedeff

Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Pointe-à-Pitre. Photo © Alex Medwedeff

Nef en acier de l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Pointe-à-Pitre. Photo © André M. Winter

Nef en acier de l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Pointe-à-Pitre. Photo © André M. Winter

L’église St.-Pierre-St.-Paul de Pointe-à-Pitre dispose, hormis des murs extérieurs, d’une charpente en acier. Les planchers des galeries sont soit en bois, soit en béton armé arrangé en grille.

Galerie et collatéral gauche de l'église St.-Pierre-et-St.-Paul. Photo © Alex Medwedeff

Galerie et collatéral gauche de l’église St.-Pierre-et-St.-Paul. Photo © Alex Medwedeff

Collatéral gauche de l'église St.-Pierre-St.-Paul. Photo © André M. Winter

Collatéral gauche de l’église St.-Pierre-St.-Paul. Photo © André M. Winter

Galerie et collatéral droit de l'église St. Pierre St. Paul. Photo © Alex Medwedeff

Galerie et collatéral droit de l’église St. Pierre St. Paul. Photo © Alex Medwedeff

La maison abritant le Presbytère semble inutilisée, mais c’est un bel exemple de maison créole en bois et en fer forgé.

Façade arrière du Presbytère de Saint-Pierre-et-Saint-Paul. Photo © André M. Winter

Façade arrière du Presbytère de Saint-Pierre-et-Saint-Paul. Photo © André M. Winter

Le Palais de Justice

Place Jean-Baptiste Gourbeyre, Pointe-à-Pitre, Grande Terre, Guadeloupe, Antilles françaises, France, Union Européenne

Le Palais de Justice est reconstruit par Ali Tur après l’ouragan du 12 septembre 1928, l’inauguration le 30 juin 1932. Le bâtiment est fonctionnel mais ne répond peut-être pas aux goûts d’aujourd’hui.

Palais de Justice de Pointe-à-Pitre. Photo © André M. Winter

Palais de Justice de Pointe-à-Pitre. Photo © André M. Winter

Entrée du Palais de Justice de Pointe-à-Pitre. Photo © André M. Winter

Entrée du Palais de Justice de Pointe-à-Pitre. Photo © André M. Winter

En ville, on construit aussi avec balcon et avant-toit pour plus d’ombre aux fenêtres.

Annexe du Tribunal de Grande Instance de Pointe-à-Pitre. Photo © André M. Winter

Annexe du Tribunal de Grande Instance de Pointe-à-Pitre. Photo © André M. Winter

Cette maison est en bas en briques, plus haut c’est du bois avec un balcon et un avant-toit soutenu par du fer forgé.

Maison créole de ville à un étage et avec lucarnes. Photo © André M. Winter

Maison créole de ville à un étage et avec lucarnes. Photo © André M. Winter

Marché Saint-Antoine

Place du marché Saint-Antoine, Pointe-à-Pitre, Grande Terre, Guadeloupe, Antilles françaises, France, Union Européenne

Présenté comme charmant dans notre guide, le marché Saint-Antoine est une véritable horreur: tous les stands vendent la même chose, tous ont la vanille à 10 euros, tous disent qu’elle vient de Guadeloupe alors que c’est faux et tous viennent avec l’histoire de te montrer et de te donner la recette. Enfin toutes, car ce sont principalement des femmes. Vu la manière avec laquelle on y triche avec les gousses de vanille, on peut avoir des forts doutes sur le reste présenté. Les petits marchés dans les autres villes sont beaucoup plus authentiques et les produis beaucoup plus honnêtes.

Fontaine et halle du marché Saint-Antoine à Pointe-à-Pitre. Photo © Alex Medwedeff

Fontaine et halle du marché Saint-Antoine à Pointe-à-Pitre. Photo © Alex Medwedeff

Sous la halle du marché touristique de Saint-Antoine à Pointe-à-Pitre. Photo © André M. Winter

Sous la halle du marché touristique de Saint-Antoine à Pointe-à-Pitre. Photo © André M. Winter

La maison avec la coupole abrite une banque.

Rue du Général Charles Victor Frébault. Photo © André M. Winter

Rue du Général Charles Victor Frébault. Photo © André M. Winter

Maison du Musée Saint-John Perse

Rue du Comte Louis de Nozières, Pointe-à-Pitre, Grande Terre, Guadeloupe, Antilles françaises, France, Union Européenne

Construit en 1880, le bâtiment présente une structure en métal et brique. À l’origine maison d’habitation du directeur de l’usine sucrière Darboussier, il était à l’abandon dans les années 1970 lorsque la mairie de Pointe-à-Pitre le rachète pour en faire le Musée Saint-John Perse. Il est inauguré en 1987, à l’occasion du centenaire de la naissance du poète-diplomate (source Wikilpédia).

Musée Saint-John Perse. Photo © André M. Winter

Musée Saint-John Perse. Photo © André M. Winter

Ce lieu public affiche dangereux en cas de cyclone.

Entrée du musée de Saint-John Perse. Photo © André M. Winter

Entrée du musée de Saint-John Perse. Photo © André M. Winter

Balcon autour du musée de Saint-John Perse. Photo © Alex Medwedeff

Balcon autour du musée de Saint-John Perse. Photo © Alex Medwedeff

Retour par la partie est du centre-ville

L’immeuble aux colonnes monumentales semble fermé.

Maison du Comité du tourisme de Guadeloupe. Photo © André M. Winter

Maison du Comité du tourisme de Guadeloupe. Photo © André M. Winter

Les balcons couvert d’un avant-toit sont très fréquents.

Toutes ces maisons sont âgées et ont des balcons et un avant-toit. Celles-ci sont aussi sensiblement penché.

Maisons créoles à Pointe-à-Pitre. Photo © André M. Winter

Maisons créoles à Pointe-à-Pitre. Photo © André M. Winter

Ces cases sont habitées.

Cases dans le centre de Pointe-à-Pitre. Photo © Alex Medwedeff

Cases dans le centre de Pointe-à-Pitre. Photo © Alex Medwedeff

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