Nous avons réservé à l’avance et nous nous sommes levés tôt pour arriver au premier créneau horaire. Nous pénétrons donc quasiment seuls dans le théâtre-musée. Il nous faut deux heures pour la visite. En sortant c’est une toute autre ambience, il faut se frayer un chemin entre les touristes, les écoliers et les étudiants en arts, l’arrivée précoce vaut donc la peine. L’orientation dans l’exposition n’est pas évidente, cela semble voulu par Dalí ou dû à l’installation dans un ancien théâtre.
Il faut aimer Dalí pour ce lancer dans son œuvre visitable à Figueres, l’extravagance est criante, certaines pièces sont un peu vieillottes, mais il faut les remettre dans leur temps. C’est le deuxième musée le plus visité en Espagne après le Prado à Madrid. Mis à part ce musée, la ville de Figueres n’est pas intéressante.
Nous nous garons dans les environs de l’hôpital, c’est-à-dire à l’ouest du Théâtre-musée Dalí, nous n’avons pas cherché de parking officiel.
Visite libre du musée-théâtre de Dalí en mars 2018
Il ne s’agit pas du musée principal des peintures célèbres de Salvador Dalí, mais d’un monument qu’il s’est installé lui-même et qui regroupe des œuvres de traille gigantesque et plus compliqués. On y trouve aussi des installations d’autres artistes. Certaines œuvres connues se trouvent ici sous forme de copie ou d’études précoces.
Il n’y a pas de restrictions à la prise de photos même si certaines œuvres semblent encore être soumises aux droits d’auteurs détenus par les héritiers de Dalí. La situation n’étant pas spécifié in situ, nous partons du principe que les représentations photographiques sur cette page sont légales.
Dans la cour se trouve la Sculpture « Car Naval. Taxi pluvieux », œuvre de 1974-1985. La statue « La Reine Esther » est de l’artiste autrichien Ernst Fuchs, c’est une œuvre de 1973.
Car Naval. Taxi pluvieux dans la cour du Théâtre-musée Dalí. Photo © André M. Winter
Car Naval. Taxi pluvieux – Dalí. Photo © André M. Winter
La Reine Esther – Ernst Fuchs – 1973. Photo © André M. Winter
La barque renversée – Car Naval. Taxi pluvieux – Dalí. Photo © André M. Winter
Le théâtre-musée est construit dans un ancien théâtre et la scène est la plus grande pièce du musée. Elle est éclairée par une grande coupole et une énorme vitre donnant sur la cour. Bien que pièce centrale, elle ne nous impressionne pas autant que tous les autres détails.
La cour vue de la scène-coupole dans le Théâtre-musée Dalí. Photo © André M. Winter
La scène-coupole du Théâtre-musée Dalí. Photo © André M. Winter
Scène-dôme du Théâtre-musée Dalí. Photo © André M. Winter
Scène-dôme avec le tableau Labyrinthe – Dalí – 1941. Photo © André M. Winter
Dôme de verre du Théâtre-musée Dalí. Photo © André M. Winter
Autour de la scène se trouvent des pièces remplis d’œuvres diverses et de détails surréalistes.
Le tableau de la photo en bas à droite est sans titre, mais appelé « Aurore » d’après le tombeau de Laurent II de Médicis à Florence par Michel-Ange.
Sculptures dans la scène-dôme du théâtre-musée Dalí. Photo © André M. Winter
Couloir aboutissant sur un tableau d’une figure tragique antique. Photo © André M. Winter
Couloir avec tableau Nymphes et Satyre – William-Adolphe Bouguereau – 1873. Photo © André M. Winter
Voûte de couloir avec seaux et masques. Photo © André M. Winter
Voûte de couloir avec sacs de fibre de jute. Photo © André M. Winter
Le Jugement de Paris – Dalí – 1971. Photo © André M. Winter
Les photos en noir et blanc sont d’une série par Philippe Halsman éditée en 1954 chez Simon and Schuster sous le titre « Dali’s mustache » à New York.
Série Dali’s mustache – Philippe Halsman
Dali’s mustache – Philippe Halsman – en huit
Dali’s mustache – Philippe Halsman – agressive
Dali’s mustache – Philippe Halsman
Personnage vu de profil – Dalí – 1925. Photo © André M. Winter
Portrait de ma sœur – Dalí – 1925. Photo © André M. Winter
Nature morte – Dalí – 1924. Photo © André M. Winter
Léda Atomique – Dalí – 1949. Photo © André M. Winter
Chair de poule inaugurale – Dalí – 1928. Photo © André M. Winter
Le spectre du Sex-Appeal – Dalí – 1934. Photo © André M. Winter
Portrait de Ramoneta Montsalvatge – Dalí – 1925. Photo © André M. Winter
Figure de Dalí du type de celles dans la scène-dôme – 1977. Photo © André M. Winter
Violettes impériales (Violetes Imperials) – Dalí – 1938. Photo © André M. Winter
Le portait de Picasso fait partie d’une série de portraits de génies: Homère, Dalí, Freud, Christophe Colomb, Guillaume Tell, etc.
Autoportrait mou au lard grillé – Dalí – 1941. Photo © André M. Winter
Portrait de Pablo Picasso au XXIème siècle – Dalí -1947. Photo © André M. Winter
Poésie d’Amérique (Les athlètes cosmiques) – Dalí – 1943. Photo © André M. Winter
Sfumato – Dalí – Corps de femme – 1972. Photo © André M. Winter
La bataille de Tétouan – Dalí – 1962 – étude. Photo © André M. Winter
La série d’œuvres graphiques « Aliyah » (Alya, littéralement « migration vers la terre d’Israël ») a été commandée pour commémorer les vingt ans de la proclamation de l’État d’Israël en 1968. La série se trouve dans un tract à part du musée où peu de personnes s’égarent.
Je me suis couché (Laid me by) – Aliyah – Dalí – 1968. Photo © André M. Winter
Vierge (Virgin) – Aliyah – Dalí – 1968. Photo © André M. Winter
Nous allons monter – We shall go up – Aliyah – Dalí – 1968. Photo © André M. Winter
C’est ta vie (That is thy life) – Aliyah – Dalí 1968. Photo © André M. Winter
Pionniers (Pioneers) – Aliyah – Dalí -1968. Photo © André M. Winter
Histoire (History) – Aliyah – Dalí -1968. Photo © André M. Winter
Chants de victoire (Victory song of thanksgiving) – Aliyah – Dalí – 1968. Photo © André M. Winter
Bataille de la colline de Jérusalem (Battle for Jerusalem) – Aliyah – Dalí – 1968. Photo © André M. Winter
D’entre les morts (Out of the depths) – Aliyah – Dalí – 1968. Photo © André M. Winter
Navire Eliahu Golomb (On the shores of freedom) – Aliyah – Dalí – 1968. Photo © André M. Winter
En bas à gauche: Œuvre sans titre de 1970, d’après Jean-Auguste-Dominique Ingres (1819).
En bas à droite: Œuvre de 1964, d’autres versions remontent à 1932.
Roger délivrant Angélique – Dalí – 1970. Photo © André M. Winter
Vénus de Milo aux tiroirs – Dalí – 1964. Photo © André M. Winter
Salle du Palais du Vent avec peinture au plafond de Dalí. Photo © André M. Winter
Accès décoré en forme de bouche à une salle d’exposition. Photo © André M. Winter
Plafond central du Palais du Vent avec peinture monumentale par Dalí. Photo © André M. Winter
Pieds de Gala peints au plafond central du Palais du Vent. Photo © André M. Winter
Les pieds de Dalí peints au plafond central du Palais du Vent. Photo © André M. Winter
Les songes drolatiques de Pantagruel – Dalí – 1973. Photo © André M. Winter
Les songes drolatiques de Pantagruel – Dalí – 1973. Photo © André M. Winter
Le système caga y menja – Dix recettes d’immortalité – Dalí – 1973. Photo © André M. Winter
Visage de Mae West pouvant être utilisé comme appartement – Dalí – 1974 – vu à travers la loupe. Photo © André M. Winter
En bas à gauche: Œuvre sans titre de 1975, d’après la « Tête de Michel-Ange » de Daniele da Volterra.
Tête de Michel-Ange – Dalí – 1975. Photo © André M. Winter
Fille en cadre pour Canon F-1 – Sylvère Godéré – 1975. Photo © André M. Winter
Buste de femme rétrospectif – Dalí – sculture – 1977. Photo © André M. Winter
Harmonie des sphères – Dalí – 1978. Photo © André M. Winter
Dans le musée se trouvent quelques œuvres d’autres peintres ou sculpteurs. Antoni Pitxot était un proche collaborateur de Salvador Dalí.
Allégorie de la mémoire – Antoni Pitxot – 1979. Photo © André M. Winter
Caducée I – Dalí – 1982 – sculpture . Photo © André M. Winter
Caducée II – Dalí – 1982 – sculpture. Photo © André M. Winter
Le Salon Noble de Dalí continent des sculptures de Dalí. Pour la plupart manquent le titre et l’année.
Banc-armoire par Dalí. Photo © André M. Winter
Lit aux dragons par Dalí. Photo © André M. Winter
Buste de femme aux yeux badées – Dalí. Photo © André M. Winter
La Persistance de la Mémoire – Dalí – copie en tapisserie – original 1931. Photo © André M. Winter
Vues extérieures de la cour intérieure
La tour Galatea recouverte d’œufs. Photo © André M. Winter
La coupole réticulaire du Théâtre-musée Dalí est une œuvre de l’architecte Emilio Pérez Piñero commandée par Dalí.
Coupole réticulaire du Théâtre-musée Dalí. Photo © André M. Winter
Vues du musée-théâtre de l’extérieur
Coupole réticulaire du Théâtre-musée Dalí. Photo © André M. Winter
Coupole réticulaire du Théâtre-musée Dalí. Photo © André M. Winter
Entrée du Théâtre-musée Dalí. Photo © André M. Winter
Façade est du Théâtre-musée Dalí. Photo © André M. Winter
Tour Galatea recouverte d’œufs. Photo © André M. Winter
Le musée de Dalí est avec le Phare de Cordouan le seul site où nous avons réservé à l’avance. Entre les deux suit la péninsule ibérique en diagonale et toute la Côte Atlantique.
Pause sous le village de Castellfollit de la Roca
Nous passons assez directement de Figueres à Tolède parce que la météo catalane s’annonce pluvieuse. Après une demi heure de route assez montagneuse, nos marquons un arrêt à Castellfollit de la Roca, pour voir le village construit sur un rocher d’orgues basaltiques. On ne le regarde que d’en bas car on accède par la Carrer de les Fàbriques. La passerelle offre des bonnes vues sur le village.
Passerelle sur la rivière Fluvià. Photo © André M. Winter
Castellfollit de la Roca sur sa falaise basaltique. Photo © Alex Medwedeff
Orgues de basalte de Castellfollit de la Roca. Photo © Alex Medwedeff
Castellfollit de la Roca et la rivière Fluvià. Photo © André M. Winter
On fait les courses à Olot pour reprendre la grande traversée juste après. Une grande partie au début est sans autoroutes, mais on passe dans des jolis paysages. Par la suite commence les grandes étendues plates du plateau ibérique pour rejoindre Tolède.
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