Quand nous nous levons après la deuxième nuit au camping au sud de Porto, le ciel est gris, l’air extrêmement humide, il pleut par intermittence et le tout est doublé d’un fort vent à proximité de l’océan. Nous avons donc bien profité de Porto jusqu’au dernier moment. Mais nous avons encore deux adresses entre Porto et la frontière espagnole qui nous franchirons encore aujourd’hui.
Les phares de Foz do Douro
Cette petite ville se trouve au nord de l’estuaire (« foz ») du fleuve Douro. On trouve ici divers phares parce que le Duoro est navigable dans sa partie basse.
Farol da Luz
Un peu en hauteur, cet ancien phare n’est pas évident à trouver, ni à reconnaître. Car c’est la tour à base rectangulaire à droite et non la tourelle octogonale à gauche. Les coordonnées GPS pour rejoindre le portail d’où est prise la photo: 41.1543, -8.6775. On ne peut pas l’approcher de plus près. Le socle date de 1758.
Tour octogonale et base du Farol da Luz. Photo © André M. Winter
Phares à l’estuaire du Douro
Au nord de l’estuaire se trouvent deux digues, une courte ancienne avec un phare hors fonction (Farol das Felgueiras) et une plus récente avec un phare de facture moderne (Farolim da Barra do Douro). La mer est dans un état tout aussi peu aimable que la météo.
Phares des deux digues au nord de l’estuaire du Douro. Photo © Alex Medwedeff
Farolim das Felgueiras sur l’ancienne digue au nord de l’estuaire du Douro. Photo © André M. Winter
Farolim da Barra do Douro e Farolim das Felgueiras. Photo © Alex Medwedeff
Étoile de mer desséchée. Photo © Alex Medwedeff
La fabrique Pinhais à Matosinhos
Notre prochaine étape se trouve dans une zone industrielle sans aucun charme, mais on y trouve une fabrique de boîtes de sardines encore en fonction et qui exporte aussi à l’étranger sous la marque Nuri parce que Pinhais est sans doute trop difficile à prononcer. Le hall d’entrée semble dater de la création de la fabrique (1920) et il vaut le coup d’œil. Puis on peut acheter ici tous les produits de la marque au petit comptoir. Nous faisons le plein de toutes les sortes possibles même s’il s’agit parfois uniquement d’une différence d’empaquetage.
Coordonnées GPS de l’entrée: 41.1787, -8.684. Attention, il y a une pause à midi entre 12h30 et 13h30.
Façade principale de la fabrique Pinhais à Matosinhos. Photo © André M. Winter
À droite le petit comptoir de la vente d’usine.
Accueil clients de la fabrique Pinhais à Matosinhos. Photo © André M. Winter
Nuri est le nom de vente en Autriche. Au Portugal, on trouve les sardines uniquement sous le nom de Pinhais.
Escalier courbé montant à l’étage de direction de Pinhais. Photo © Alex Medwedeff
Affiche de Pinhais et présentoir de la marque Nuri. Photo © Alex Medwedeff
Escalier courbé montant à l’étage de direction de Pinhais. Photo © André M. Winter
Alex au comptoir de la vente de la fabrique Pinhais. Photo © André M. Winter
Passage de l’accueil à la fabrique de Pinhais. Photo © Alex Medwedeff
Logo de Pinhais. Photo © André M. Winter
Le décor date des années 1920.
Carrelage de l’accueil de la fabrique Pinhais. Photo © André M. Winter
Verre gravée avec le logo de Pinhais. Photo © André M. Winter
Nous parlons un peu avec la femme à l’accueil et elle nous que Pinhais et la Conservaria Norte un bloc plus loin sont les seules fabriques de boîtes de sardines restantes dans la région. Le déclin a une raison économique mais aussi une cause environnementale. La surpêche touche aussi la sardine comme elle a presque exterminé le thon avant. Ainsi la pêche à la sardine était interdite dans l’Atlantique durant l’année 2019 et ces fabriques ont du importer leur matière première d’ailleurs. Vendant d’habitude des produits de qualité portugaise, les boîtes avaient été changés pour l’occasion. Ces mesures nécessaires mais brutales n’incitent pas à la consommation et á faire perdurer les marques restantes, mais peut-être que cela aide la nature.
Local de vente de la Companhia das Conservas Portugal Norte. Photo © André M. Winter
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