Nous arrivons enfin à Porto, mais nous n’y mettons pas les pieds car nous restons sur la rive sud du Douro, près des entrepôts de vins porto à Vila Nova de Gaia. Arrivant un dimanche après-midi par beau temps et en plus le jour de la fête des mères, nous avons quelques problèmes à trouver une place pour garer notre petit camion. On trouvera finalement une place dans le parking payant sur le quai.
On explore ce quartier composé de grands hangars et entrecoupés de rues avec des habitations. On voit très bien par-dessus les toits des caves à partir du grand Ponte Luís I. Les photo sur cette page datent des deux jours que nos passons dans la ville de Porto. Une des premières étapes est la visite d’une cave de porto qui est décrite sur une page à part.
Sur le Cais de Gaia
Le Ponte Luís I est présent sur presque toutes les vues sur Porto.
Les rabelos du Douro et autres navires au quai
Un rabelo est un type d’embarcation à fond plat, sans quille et doté d’un mât portant une voile carrée. Ces bateaux sont utilisés dès le 13e siècle sur le fleuve Douro au Portugal pour le transport du vin. D’une longueur variant de 19 à 23 mètres et une largeur de 4,5 mètres, ils étaient manœuvrés par six ou sept hommes. Les barcos rabelos se laissaient entraîner par le courant la plupart du temps. Pour remonter le courant, ils se faisaient haler. Aujourd’hui, ces bateaux ont perdu leur fonction d’origine, mais conservent encore un attrait touristique et servent de support publicitaires. Les derniers sont ancrés devant les sociétés de vente de porto, sur les rives du Douro. (Source: Wikipédia)
Le chantier naval de rabelos ne présente plus beaucoup d’activité logiquement.
Les versions touristiques pour remonter le Douro n’ont plus que des légères ressemblances avec les embarcation d’origine. Ces groupes remontent le fleuve vers les zones de production du vin qui se trouve bien sûr plus loin en amont et pas en ville. La vallée du Douro est belle, mais voyager ainsi comme des sardines au prix fort?
La version maximum des navires de croisière pour touristes sont les exemples de navires modernes mais assez moches ci-bas. Leur largeur est limitée par l’écluse du barrage de Crestuma-Lever. Ici côte à côte le Douro Splendour (P-272-AL) et le Douro Serenity (P-263-AL).
Ce dernier terre-neuvier français (1921) en état de navigation fait ici de la publicité pour l’agriculture européenne d’outre-mer. Il vient d’arriver et devrait être visitable le lendemain, mais nous partons le lendemain matin sans redescendre en ville.
D’autres clichés du Quai de Gaia
Nous avançons vers le Ponte Luís I.
André est fasciné par le nombre de rues et de trottoirs pavés que l’on trouve au Portugal. Ils sont encore de nos jours placés de manière manuelle sur un lit de sable et les sable vient ensuite aussi remplir les interstices restants. Cette technique ne convient qu’aux pays qui ne connaissent pas le gel.
Dans les ruelles entre les caves de Gaia
Les rues sont étroites et longues, la plupart des bâtiments sont des caves à porto.
Nous avançons vers le pont d’acier et montons vers le terminus du téléphérique et le Jardim do Morro
La marque Velhotes a été rachetée par Calem.
Après la vue sur les toits des caves, il faut bien en visiter une: Ferreira.
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