En tant qu’amateurs de phares, il n’est pas possible de passer à côté du plus ancien phare du monde toujours en fonction. Érigé sous les romains au 1er siècle, il a été remis en service au 13e siècle et restauré au 18e siècle. À cause du vent, nous ne pourrons pas monter à la terrasse. Nous n’avons la vue extérieure que des vitres assez sales de la cage d’escalier.
Vue vers le sud-ouest. Au fond l’Enseade do Orzán et la Punta Pena Boa.
Vue vers nord-nord-est, où il reste encore pas mal de nuages.
Vue vers le large et les pluies sur l’Océan Atlantique.
Le pied de la tour est creusée de galeries que l’on peut traverser à pied, il semble qu’ils aient une origine défensive. Directement sous la tour se trouve une petite exposition pointant surtout sur les origines romaines de la tour.
Les photos en bas proviennent d’une animation montrée sur place. La tour romaine ne disposait pas du grand escalier, il fallait monter par des échelles dans les voûtes qui stabilisaient la tour. L’enveloppe extérieure, qui englobe l’actuel escalier, a été ajouté au à partir de 1785, tout comme la tourelle avec la lanterne.
Le phare est bien sûr l’attraction principale de la ville, du moins pour nous. Le vent entre le parking facile sur Paseo Marítimo Alcalde Francisco Vázquez et la tour nous a sérieusement soufflé et André a de nouveau pris froid. Il décide de laisser partir Alex seule pour explorer la ville. Comme il reste dans la voiture, on peut rester garé en double file au parking du musée d’histoire dans le Castelo de Santo Antón au nord bassin portuaire principal de la ville.
Les galeries couvertes contre la météo de Galicie
Les maisons représentatives du quai sont presque toutes recouvertes de vérandas vitrées blanches. Cela donne un aspect très uniforme à la promenade. On retrouve ces « galeries », comme on les appelés ici, dans la plupart des villes du nord de l’Espagne et plus particulièrement en Galicie. Nous en verrons aussi sur des maisons individuelles construits près de la mer. Avec le vent qui règne aujourd’hui, nous pensons que ces abris sont justifiées. Les balcons qui se trouvent derrière ne seraient pas utilisables autrement.
En prenant les petites ruelles, on arrive vite sur la place centrale Praza de María Pita avec l’hôtel de ville. Alex est fasciné par le nombre de restaurants “pulperias”, qui vendent tous des poulpes. Ils sont présentés sur des pots en verre. Mais elle n’achète que du poisson dans la halle du marché et de la Tarte de Santiago chez un boulanger.
À partir de la Corogne, nous coupons quelques caps pour avancer vers l’ouest.
Faro de Punta Frouxeira
Pour trouver un lieu afin d’avoir un cadre original pour le casse-croûte, nous visons de nouveau un phare. La version actuelle de ce phare date de 1994 et ce n’est pas une beauté. L’ancienne lanterne coiffe une tour récente rectangulaire. Des restes de galeries se trouvent dans le sol autour du phare, un peu comme autour de la Tour d’Hercule à la Coruña. Certaines ouvertures donnent sur des belvédères dans la falaise au-dessus de l’écume des vagues
Le vent est une véritable tempête et il est impossible de rester longtemps dehors.
Vue vers le sud-ouest et la Beixo Candeeira. Au fond le Cabo Prior.
Bien que le ciel soit ici encore très bleu, la météo nous annonce plus de 36 heures de plus fortes. Nous décidons alors d’avancer vers l’est et de chercher un camping pour passer cette perturbation.
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