La Tour Carbonnière et la Maison du Riz en Camargue

Nous rejoignons cette tour perde dans les marais au nord d’Aigues-Mortes principalement pour attendre la fin du passage pluvieux et pour manger dans notre petit camion.

La tour a été construite en 1346 sur le pont sur la Vistre. Il s’agissait du seul passage terrestre entre les Costières et Aigues-Mortes. C’était un sorte de poste avancé, complétant le système de fortifications de la ville. On y encaissait un péage dès 1409, théoriquement destiné à entretenir la chaussée. Aujourd’hui, la tour est située sur la commune de St.-Laurent-d’Aigouze. La voie ne passe plus sous la tour mais des deux côtés.

Un parking est aménagé un peu plus loin au sud et un ponton permet de rejoindre la tour sans devoir longer l’étroite route.

Ponton piétonnier et la Tour Carbonnière. Photo © Alex Medwedeff

Ponton piétonnier et la Tour Carbonnière. Photo © Alex Medwedeff

La Camargue. Photo © Alex Medwedeff

La Camargue. Photo © Alex Medwedeff

La route D46 dans les marais du Vieux Vistre. Photo © André M. Winter

La route D46 dans les marais du Vieux Vistre. Photo © André M. Winter

Une barque échouée dans les marais du Vieux Vistre. Photo © Alex Medwedeff

Une barque échouée dans les marais du Vieux Vistre. Photo © Alex Medwedeff

Un pont dans les marais du Vieux Vistre. Photo © Alex Medwedeff

Un pont dans les marais du Vieux Vistre. Photo © Alex Medwedeff

La Maison du Riz en Camargue

Près du village d’Albaron, entre Saintes-Maries et Arles, une ferme agricole a monté un petit musée du riz. On y montre surtout une vidéo retraçant l’histoire de la culture du riz en Camargue qui est avant tout une bataille contre le sel. Avec un système de canaux d’eau du Rhône, on doit ajouter de l’eau pour tenir le niveau d’eau salé (plus lourd) en bas. On a aussi droit a une démonstration d’un appareil historique à éplucher les grains de riz. Il n’y a malheureusement pas de visite des champs.

Comme il y a très peu de visiteurs, nous en profitons pour questionner la propriétaire sur leurs métier. Elle se plaint surtout de la concurrence italienne et du manque de label régional bien établi.

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