Viareggio, la traversée en ferry et arrivée en Corse

Viareggio

Notre ferry part de Livourne à midi. On aurait très bien pu rester dans les Alpes Apuanes et être à temps dans le port. Mais nous voulons avoir un peu plus chaud la dernière soirée. Nous avançons jusqu’aux pinèdes en arrière de la longue plage rectiligne au sud de Viareggio. On arrive la veille du départ, dans l’après-midi du 30 août 2021. Tout ce détour vers la côte est une déception.

Le Campeggio Paradiso est certes bien équipé, mais on y retrouve les classiques italiens avec leurs caravanes installées définitivement et qui y passent en famille tout l’été. Les places sont classiquement délimités, mais aves les installations fixes, les places au libres semblent bien étroites. L’enregistrement à l’entrée dure un bon quart d’heure. En contrepartie il y a une superette vendant de la bière du frigo, il y a des bonnes douches et des toilettes spacieuses.

Notre Trafic installé au Campeggio Paradiso. Photo © André M. Winter

Notre Trafic installé au Campeggio Paradiso. Photo © André M. Winter

Le camping se trouve derrière la pinède de la plage. Ce cordon d’arbres est large de deux kilomètres. C’est certes très bien écologiquement, mais trop long pour nous pour aller voir la mer le matin avant de rejoindre le port de Livourne. Nous allons donc en voiture jusqu’à la plage à la hauteur de Torre del Lago Puccini. Toutes ces routes sont rectilignes, et bien sûr au bou se trouvent des parkings payants, c’est encore la haute saison ici.

On s’arrête à temps et on avance à pied jusqu’à la plage. Elle est ici encore « privée », mais on pourrait avancer jusqu’à la mer. André n’aime pas les plages et surtout pas les plages de ce type, particulièrement quand elles sont rectilignes de la sorte. Le soleil est déjà fort et tape. En regardant la carte, nous voyons que le cordon de sable est large de 500 mètres. C’est pour nous le fait qui nous fait retourner à la voiture.

On sort par Torre del Lago Puccini, puis on prend la Strada Statale 1 jusqu’au port de Livourne.

Bagno Elena sur la Plage de Viareggio. Photo © André M. Winter

Bagno Elena sur la Plage de Viareggio. Photo © André M. Winter

Embarquement à Livourne

Nous avions réservé notre traversée le lundi 31 août. Deux jours avant le départ de la maison, donc même pas deux semaines avant l’embarquement, nous sommes informés par SMS et email que la traversée est annulée! Ayant un ticket à date fixe, la compagnie Corsica Ferries le transforme en ticket modifiable à tout moment et spécialement pour ce cas aussi sans frais supplémentaires quand on change de port de départ tant que la destination reste la même. Comme nous avons un ticket aller-retour, les modifications sont possibles pour les deux traversées. On décale donc nos deux trajets d’un jour vers le lundi.

En bas le ticket de l’aller, le prix de 156,99 euros concerne l’aller et le retour.

Ticket Tarif Flex de Corsica Ferries. Photo © André M. Winter

Ticket Tarif Flex de Corsica Ferries. Photo © André M. Winter

Mais une semaine avant l’embarquement, on est déjà en Toscane, un autre texto nous signifie que le retour de Bastia à Livourne le lundi 13 septembre au soir est aussi annulé. Nous sommes un peu affolés car Alex a déjà réservé un train de Florence retour à la maison et André doit continuer a travailler sur son guide de randonnée en Toscane du nord. Nous modifions d’abord le ticket pour Savone, même si c’est un grand détour. Quelques jours plus tard, nous voyons qu’il y a un autre ferry de Bastia vers Livourne à 13 heures. Nous changeons donc une autre fois le ticket sans frais. Nous ne savons pas si cette obligeance est due aux conditions difficiles de cette deuxième année avec le Corona Virus, mais nous sommes bien heureux que cela ait pu s’arranger ainsi au mieux.

Note importante en passant: toujours signifier un numéro de portable, autrement on ne se rend peut-être pas compte des changements peu avant le départ. Lors de notre traversée Gênes-Palerme, nous avions même eu le cas d’un avancement du départ (après un recul auparavant).

Les quai des ferrys est toujours indiqué aux croisements importants, mais ce sont de tout petits panneaux. Ces larges voies rapides et les autres panneaux sont surtout là pour desservir le grand port commercial de Livorno.

En bas la partie haute de la déclaration sur l’honneur d’être sans symptômes Covid-19 en entrant en Corse en 2021. On le reçoit par email conjointement avec le ticket. Il est soit en français, soit en anglais. On peut aussi le télécharger sur les serveurs des préfectures corses.

Déclaration sur l'honneur d'être sans symptômes Covid-19 en entrant en Corse. Photo © André M. Winter

Déclaration sur l’honneur d’être sans symptômes Covid-19 en entrant en Corse. Photo © André M. Winter

Attente avant embarquement dans le port de Livourne. Photo © André M. Winter

Attente avant embarquement dans le port de Livourne. Photo © André M. Winter

N’ayant pas fait de détour inutile, on arrive vers 11 heures au port, on passe vite les contrôles du Passe Covid et des tickets pour être rangés dans une longe file en plein soleil. Nous prenons souvent des ferrys, mais c’est rarement en plein été et à midi. Soit ce sont des traversées longues durant la nuit comme pour aller en Sicile, soit des traversées en plein hiver que l’on préfère prendre tôt le matin.

Après un quart d’heure, le bateau arrive et ne commence alors que le débarquement des passagers venant de Corse. Nous craignons le pire, mais ce débarquement est rapide, car après 45 minutes, nous sommes nous mêmes dans les cales du navire. Le Renaut Trafic est rangé parmi les véhicule de deux mètres ou moins. C’est vrai qu’il est haut de 198 centimètres, mais l’antenne cogne très fort aux traverses. Nous la dévisserons pour le retour.

La traversée est annoncée durer 4h30 et ce temps sera respecté.

Le port de Livourne n’est pas principalement un port de voyageurs, bien au contraire. C’est le plus important port commercial et industriel de Toscane, c’est aussi le port historique la puissance navale de Pise.

Il y a divers bassins portuaires et devant se trouve une digue protectrice qui n’est pas reliée à la terre. Les manœuvres du gros ferry sont assez originales pour sortir de ce labyrinthe

Le Porto Mediceo de Livourne. Photo © Alex Medwedeff

Le Porto Mediceo de Livourne. Photo © Alex Medwedeff

Le phare principal de Livourne. Photo © Alex Medwedeff

Le phare principal de Livourne. Photo © Alex Medwedeff

Feu sur la digue Spianata del Molo Mediceo à Livourne. Photo © Alex Medwedeff

Feu sur la digue Spianata del Molo Mediceo à Livourne. Photo © Alex Medwedeff

Notre ferry sort du port de Livourne. Photo © André M. Winter

Notre ferry sort du port de Livourne. Photo © André M. Winter

Voilà la vue que nous aimons en vacances! Cette approche lente est bien agréable. Nous restons toute la traversée durant sur le pont extérieur André omet d’appliquer de la protection solaire. Le coup de soleil sur les cuisses l’occupera encore quelques jours après l’arrivée.

La trace laissée par notre ferry dans la Mer Méditerranée. Photo © Alex Medwedeff

La trace laissée par notre ferry dans la Mer Méditerranée. Photo © Alex Medwedeff

On voit Capraia avant la Corse, mais très vite le but de cette traversée apparaît. Comme souvent, les montagnes corses se trouvent sous les nuages.

Île de Capraia. Photo © André M. Winter

Île de Capraia. Photo © André M. Winter

Nous approchons la Corse. Photo © Alex Medwedeff

Nous approchons la Corse. Photo © Alex Medwedeff

Bastia

Nous débarquons vers 17 heures. Nous n’avons dans cette ville qu’un but: faire les courses pour quelques jours de produits français et corses. On prend le Leclerc au sud de Bastia, c’est un énorme centre commercial où apparemment toute la ville fait ses courses le soir. On ne s’attendait pas à une telle foule un lundi, mais visiblement la société de consommation n’a pas de pause.

Nous avons chamboulé la plan de faire le Cap Corse car nous voulons limiter nos déplacements quotidiens au moins un petit peu. Il commence à faire sombre et nous voulons passer la nuit sur la Serra de Pignu. La route bifurque peu avant le Col de Teghime, mais les grilles d’une rigole sont en grande partie enlevés pour interdire le passage et des panneaux interdisent le « camping sauvage ». Normalement, ce genre d’obstacle ne nous déboute pas, mais nous sommes fatigués et voyant les nuages s’accumulant sur la crête, nous continuons vers l’ouest.

Informations locales et actuelles en Corse

Nous voyageons en période de Covid-19 et il y a cette fin d’année des périodes et des zones d’accès interdits aux massifs forestiers. Pour nous tenir à jour, nous vérifions régulièrement ces sites locaux:

Vue sur l'Étang de Biguglia. Photo © André M. Winter

Vue sur l’Étang de Biguglia. Photo © André M. Winter

Sur la côte ouest

Notre problème: nous n’avons prévu aucun point de chute ici. Après la consultation de l’application park4night, nous visons un camping entre St. Florent et Nonza. C’est donc encore sur le Cap Corse.

Le Camping U Sole Marinu nous surprend agréablement, au point que nous y restons deux nuits et que nous y repasserons avant de rembarquer pour le continent. Nous avons aussi la chance de trouver une place avec vue mer! La photo ci-bas est prise le matin.

Le camping se veut écologique et a un curieux système pour économiser l’eau. Il est un peu contraignant: on reçoit une carte sur laquelle sont enregistrés six unités d’une minute de temps de douche par personne. On peut à tout moment demander plus d’unités, mais ce n’est finalement pas nécessaire. Dans la douche, l’eau coupe effectivement après une minute et fort heureusement l’eau est tout de suite chaude quand on pousse le bouton. On se rend vite compte, que l’on peut prendre une douche sans laver les cheveux en une minute ou deux minutes avec les cheveux. C’est un peu juste, mais ça va. L’économie est faite.

Notre Trafic sur une place en front de mer au Camping U Sole Marinu. Photo © André M. Winter

Notre Trafic sur une place en front de mer au Camping U Sole Marinu. Photo © André M. Winter

Nous sommes sur la côte ouest, mais la plage de galets est orienté nord-ouest et au sud se trouve le Cap Saeta, pour le coucher de soleil, il faut un peu avancer vers le nord (à droite) à la fin de l’été. Beaucoup de campeurs viennent pour ce moment sur la plage.

Des campeurs du Camping U Sole Marinu admirent le coucher du soleil. Photo © André M. Winter

Des campeurs du Camping U Sole Marinu admirent le coucher du soleil. Photo © André M. Winter

Coucher de soleil à la Plage de Campo Maggiore. Photo © André M. Winter

Coucher de soleil à la Plage de Campo Maggiore. Photo © André M. Winter

Nous revenons ici pour deux nuits à la fin de notre tour de Corse. Nous avons de nouveau une place avec vue mer, c’est bien l’avantage de voyager hors-saison!

Notre Trafic au Camping U Sole Marinu. Photo © André M. Winter

Notre Trafic au Camping U Sole Marinu. Photo © André M. Winter

Un chat nous rend visite plusieurs fois.

Nous séchons le pain pour faire des croutons pour la soupe de poisson.

Plage de Campo Magiore et Punta di Saeta. Photo © Alex Medwedeff

Plage de Campo Magiore et Punta di Saeta. Photo © Alex Medwedeff

La plage n’offre pas d’ombre, plusieurs abris sont construit avec du bois ramené par la mer.

Une cabane sur la Plage de Campo Magiore. Photo © André M. Winter

Une cabane sur la Plage de Campo Magiore. Photo © André M. Winter

Alex et André. Photo © André M. Winter

Alex et André. Photo © André M. Winter

Un couple prend l'apéro au coucher du soleil. Photo © Alex Medwedeff

Un couple prend l’apéro au coucher du soleil. Photo © Alex Medwedeff

Notre arrivée en Corse en vidéo

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