La Plaza de España est le terrain de l’exposition ibéro-américaine de 1929. L’agencement et le style sont un peu enfantins mais la splendeur d’antan est passée. Les tableaux de faïences des 18 provinces sont cassés, les ponts cassés et les plans d’eau à sec. La restauration en commencera qu’après notre passage pour être achevée en 2010.
Jadis, on pouvait louer des bateaux à rames pour passer sous ces ponts. Les canaux sont à sec, l’eau visible ne provient que des fortes pluies des jours passés.
La Plaza de América se trouve à l’extrémité sud du Parc de María Luisa. Au nord de la place se trouve le musée des coutumes et arts populaires, un pavillon mudéjar de l’exposition.
Comme la place n’est plus une beauté, nous nous rabattons sur le parc qui est très apaisant. C’est une suite de patios aux bancs couverts de faïences entrecoupés de verdure et de fontaines mauresques.
Le centre-ville de Séville
Nous déambulons un peu sans plan précis dans la ville. Les batteries de la caméra font comme par hasard défaut devant le faste doré chrétien de la cathédrale. Mais les sauvages ont au moins préservé le minaret de la mosquée qui se trouvait la avant. La nef de la cathédrale est énormément grande et haute, c’est le plus grand édifice religieux gothique et la quatrième église la plus grande du Monde. Mais cet effet de grandeur est gâché par l’autel principal placé au centre. L’église est construite entre 1401 et 1519.
Le minaret date de 1198, son hauteur d’origine est de 98 mètres. Lors de sa construction, c’est le plus haut monument du monde derrière les deux plus grandes pyramides de Gizeh. Les ajouts chrétiens l’ont porté à 104 mètres. La base est un carré de 13,61 mètres de côté.
Le système alimentation en eau et du refroidissement du parvis de la mosquée date encore du temps arabe.
La maison sur la photo plus bas se trouve dans le Calle Cerrajería. Elle a été bâtie entre 1912 et 1914 pour l’agence de commerce La Adriática par l’architecte José Espiau y Muñoz. Inspiré par le style mauresque espagnol, cet immeuble fait partie des sites représentatifs de l’Exposición Iberoamericana de 1929.
Nous sommes dans une zone piétonne couverte de voiles entre les immeubles. Ces barres-soleil efficaces sont installés au-dessus du deuxième étage.
La chapelle San Jose baroque abrite des tableaux flamands.
Les poteaux devant la mairie servent à fixer des voiles pour offrir un peu d’ombre aux passants en été.
Sur la route vers Córdoba
Lors d’une pause au bord de la route près de Palma del Río au bord du Río Guadalquivir, nous découvrons que nous sommes à côté d’un champ de coton dont les capsules sont en partie déjà ouvertes. Nous n’en avons jamais vus en vrai. Mais nous savons que c’est une culture néfaste et consommatrice d’eau qui n’est pas du tout appropriée pour une pays comme l’Espagne.
Nous voulons prendre un camping à Almodóvar del Río, nous trouvons l’accès, mais la route se transforme en allée boueuse trop risquée à prendre avec notre voiture de location. Comme ce but échoue, nous nous mettons à la recherche d’un hostal. Mais la corrida a lieu à Almodóvar, la ville est pleine de monde et il n’y a pas un hôtel de libre le long du Guadalquivir. Nous avons vu le château-fort de la ville, il a l’air bien conservé, mais vu l’heure tardive, nous ne nous y attardons pas. Au coucher du soleil, nous trouvons le camping Carlos III à La Carlotta. Il est accessible par la route nationale et pas par l’autoroute. Il est fonctiinel, mais sans charme.
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