La piste F570 à l’est du Snaefellsjökull

Maintenant, nous entamons le tour du grand volcan de Snæfellsjökull par l’est. La route n’est pas goudronnée et elle est assez raide, surtout côté sud. La tôle ondulée est aussi présente. L’eau ravine la route et des bosses très grandes se forment. Elles interdisent de prendre de l’élan. En 2009, lors de notre passage, la route portait le numéro 570, dix ans plus tard sa dénomination est F570, cela signifie qu’elle est en principe réservée aux 4×4. Ce col est très longtemps enneige et passe dans un paysage lunaire.

Le Stapafell est un grand cône et un reste de volcan au sud du plus grand Snaefellsjökull. Il cache la vue sur le grand volcan à partir d’Anarstapi. Tous ses côtés sont érodés. La route F570 monte à l’est (à gauche sur la photo).

Le Stapafell. Photo © André M. Winter

Le Stapafell. Photo © André M. Winter

Il n’y a pas vraiment de col bien marqué, on passe sur plusieurs haut-plateaux comme le Hnausahraun qui semble exempt de vie.

Le Hnausahraun. Photo © André M. Winter

Le Hnausahraun. Photo © André M. Winter

La presqu’île du Snæfellsnes est un parc national depuis quelques années. Vu qu’il n’y a presque pas de végétation et que le sol sablonneux est soumis au fréquent gel et au dégel, celui-ci est très mou et l’érosion est massive. Des traces de pas restent visible des dizaines d’années, des traces de voiture bien plus longtemps. Pour cela le hors-piste est interdit partout en Islande, pas seulement dans les parcs nationaux. Cependant on ne semble pas s’y tenir.

Traces de pneus de 4x4 sur le Hnausahraun. Photo © André M. Winter

Traces de pneus de 4×4 sur le Hnausahraun. Photo © André M. Winter

La montagne à droite est le Sandkúlur, 844 mètres. Le Jökulháls est le col à l’est du grand volcan.

Paysage au sud du col Jökulháls. Photo © André M. Winter

Paysage au sud du col Jökulháls. Photo © André M. Winter

La vue sur le panorama ci-bas va du sud du col du Jökulháls en direction sud-est. La plage beige est celle de Hraunlandarif, à gauche le lac Miðhúsavatn, la péninsule s’appelle Búðahraun.

Hraunlandarif et Breiðavík vus du Hnausahraun. Photo © André M. Winter

Hraunlandarif et Breiðavík vus du Hnausahraun. Photo © André M. Winter

La rivière Bamáa se jette dans la baie de Breiðavík plus à l’est.

Haute vallée de la Bamáa au sud du col Jökulháls. Photo © André M. Winter

Haute vallée de la Bamáa au sud du col Jökulháls. Photo © André M. Winter

La neige tient longtemps ici.

Versant du Sandkúlur vu du col Jökulháls. Photo © André M. Winter

Versant du Sandkúlur vu du col Jökulháls. Photo © André M. Winter

Mousses sur sable volcanique au col Jökulháls. Photo © André M. Winter

Mousses sur sable volcanique au col Jökulháls. Photo © André M. Winter

Le glacier est couvert de petites crevasses, mais les grands ratracs peuvent monter les touristes. Les cornes sur la crête forment une partie du bord du cratère du volcan.

Cheminées du Snaefellsjökull vues du Jökulháls. Photo © André M. Winter

Cheminées du Snaefellsjökull vues du Jökulháls. Photo © André M. Winter

Sur le côté nord la descente est plus douce, mais aussi bien plus poussiéreuse.

Snaefellsjökull vu du col Jökulháls. Photo © André M. Winter

Snaefellsjökull vu du col Jökulháls. Photo © André M. Winter

Paysage au col Jökulháls. Photo © André M. Winter

Paysage au col Jökulháls. Photo © André M. Winter

Le Snaefellsjökull vu du Jökulhálsvegur. Photo © André M. Winter

Le Snaefellsjökull vu du Jökulhálsvegur. Photo © André M. Winter

La piste débouche finalement à l’est d’Ólavsvík sur la route 574 qui fait de tour de la presqu’île de Snaefellsnes.

Carte OpenTopoMap de la route F570 vers Ólavsvík

Carte OpenTopoMap de la route F570 vers Ólavsvík

Camping Ólavsvík

Le camping est très simple, il s’agit d’un pré pas très plat, au centre il y a un petit bâtiment abritant une douche et des toilettes. Le soir un agent de la mairie passe pour encaisser le prix dérisoire. Il faut préciser qu’Ólavsvík dispose d’un bon sundlaug (bains chauds) en ville, ceci compense bien la maigre douche. Nous revenons ici pour une deuxième nuit.

Ólavsvík est surtout un port et une usine de conserves de poisson. Cela se sent aussi très bien au camping, le vent passant généralement d’abord par dessus l’usine, puis par dessus le camping. Dans ces fabriques travaillent surtout des femmes philippines, que l’on voit dans le village. La centrale hydroélectrique (au fond à gauche sur une photo plus bas) ne génère pas de bruit.

Au Camping d'Ólavsvík. Photo © André M. Winter

Au Camping d’Ólavsvík. Photo © André M. Winter

Caravane pliable de de la marque Aliner . Photo © André M. Winter

Caravane pliable de de la marque Aliner . Photo © André M. Winter

Comme il fait clair très longtemps le soir, nous montons sur la petite colline derrière le camping après le repas du soir. Nous remarquons alors qu’il y a deux couchers de soleil: vers 20 il fait encore clair et on voit bien le disque du soleil, mais il ne chauffe plus du tout, c’est une sorte de coucher du soleil calorifique. Après 23h, lorsque les disque du soleil plonge ici dans la mer, a lieu le coucher de soleil lumineux. C’est assez irritant, nous sommes montés sur la colline justement pour nous réchauffer au soleil couchant.

Camping d'Ólavsvík. Photo © André M. Winter

Camping d’Ólavsvík. Photo © André M. Winter

Le soleil se couche sur Ólavsvík. La ville n’est pas bien plus grande que visible ici.

La montagne Enni et Ólavsvík. Photo © André M. Winter

La montagne Enni et Ólavsvík. Photo © André M. Winter

Ólavsvík est bien sûr un port de pêche, on érigé donc des bateaux en monument.

Bateau de pêche à Ólavsvík. Photo © André M. Winter

Bateau de pêche à Ólavsvík. Photo © André M. Winter

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