Búðir et l’ascension du cratère Búðaklettur

Notre premier arrêt sur la presqu’île de Snæfellsnes vaut pour le petite église bien connue de Búðir. Mais nous découvrons aussi la plage de galets volcaniques et de sable rose composé exclusivement de débris de coquillages. Un petit volcan semble tout près et nous l’escaladons.

L’église noire de Búðir

L’église noire de Búðir donne une note spéciale au lieu. Au fond prône le Snæfellsjökull, ce volcan forme la presqu’île de Snæfellsnes. C’est aussi celui où Jules Verne fait descendre ses héros au centre de la terre!

Les coordonnées GPS du parking devant l’église sont 64.821734, -23.384540.

L'église noire de Búðir devant le glacier blanc du Snæfellsjökull. Photo © André M. Winter

L’église noire de Búðir devant le glacier blanc du Snæfellsjökull. Photo © André M. Winter

Tombes de Búðir et le Snæfellsjökull. Photo © Alex Medwedeff

Tombes de Búðir et le Snæfellsjökull. Photo © Alex Medwedeff

La première église de Búðir est érigée par le marchand Bendt Lauridtsen avec le soutien de l’évêque Jón Víðalín de Skálholt. Elle tombe en ruine dès 1816. L’église actuelle date de 1848 et elle est ainsi une des plus vieilles églises en bois d’Islande.

L'église de Búðir entre Stapafell et Snæfellsjökull. Photo © André M. Winter

L’église de Búðir entre Stapafell et Snæfellsjökull. Photo © André M. Winter

L'église noire de Búðir. Photo © André M. Winter

L’église noire de Búðir. Photo © André M. Winter

Ascension du Búðaklettur dans le Búðahraun

Nous profitons du beau temps pour faire une randonnée. Le but et un monticule volcanique rond qui semble très proche. Cependant le chemin passe dans le champ de lave et il y fait de grands détours. À côté du chemin le terrain est assez casse-gueule. Au départ, nous partons d’une plage composée de débris de crabe roses et de rochers volcaniques noirs. Le petit volcan a une hauteur de 88 mètres, la partie au-dessus du champ de la fait environ 60 mètres. L’aller-retour à partir de Búðir fait un peu plus de sept kilomètres. Avec les pauses c’est une trotte de plus de deux heures.

La bosse vue de l’église de Búðir.

Le cratère Búðaklettur dans le champ de lave Búðahraun. Photo © André M. Winter

Le cratère Búðaklettur dans le champ de lave Búðahraun. Photo © André M. Winter

La baie est bleu turquoise quand il fait beau. Au fond se trouvent ces montagnes de gauche à droite: Ánahyra, Lýsuhyrna, Þorgeirsfell, Elliðahamar et le Hafursfell.

La baie Búðavík avec du sable clair et des blocs de lave noire. Photo © André M. Winter

La baie Búðavík avec du sable clair et des blocs de lave noire. Photo © André M. Winter

La baie Búðavík. Photo © André M. Winter

La baie Búðavík. Photo © André M. Winter

Le sable de la plage est composé exclusivement de débris de carapaces de crabes et de coquillages. Il n’y a presque pas de rochers clairs se décomposant en sable en Islande.

Du sable rouge clair et la lave noire de la baie de Búðavík. Photo © Alex Medwedeff

Du sable rouge clair et la lave noire de la baie de Búðavík. Photo © Alex Medwedeff

Nicolas avec un cairn de galets de lave au bord de la baie Búðavík. Photo © Alex Medwedeff

Nicolas avec un cairn de galets de lave au bord de la baie Búðavík. Photo © Alex Medwedeff

Les rochers sont arrondis par les vagues et elles sont rugueuses tant qu’il n’y ait pas d’algues dessus. Ici, la marée est basse, et on ne peut pas s’avancer vers le rivage.

André passe sur des blocs de lave arrondis de la baie Búðavík. Photo © Alex Medwedeff

André passe sur des blocs de lave arrondis de la baie Búðavík. Photo © Alex Medwedeff

Le champ de lave Búðahraun  (anciennement Klettshraun) se trouve à l’ouest de l’église de Búðir. Il est agé de 5000 ans et provient du cratère Búðaklettur qui fait partie du système volcanique du grand Snæfellsjökull plus loin à l’ouest. On suppose que le niveau de la mer était plus bas lors de l’éruption car aujourd’hui de l’eau de mer jaillit de failles assez loin derrière le rivage. De plus, la lave aurait une autre forme si elle s’était déversée dans l’océan.

La surface de la lave est parsemée de trous où des cavités initialement remplis de gaz se sont effondrées. On trouve aussi des tunnels de lave comme la grotte Búðahellir au nord-ouest du cratère Búðaklettur. Des légendes attribuent à ces tunnels des longueurs de plusieurs centaines de kilomètres ayant permis à des brigands de s’enfouir. Ces fables rappellent étrangement les tunnels par lesquels descendent les héros de Jules Verne pas loin de là.

Nicolas dans Búðahraun devant le Búðaklettur et le Snæfellsjökull. Photo © André M. Winter

Nicolas dans Búðahraun devant le Búðaklettur et le Snæfellsjökull. Photo © André M. Winter

Búðaklettur, Búðahraun et Snæfellsjökull. Photo © André M. Winter

Búðaklettur, Búðahraun et Snæfellsjökull. Photo © André M. Winter

Au début, le champ de lave est en grande partie couvert de sable, ici la marche est encore aisée. Le chemin n’est pas balisé, mais on le reconnaît facilement. Après un quart d’heure on passe directement dans la lave, on monte, on descend, on contourne des trous ou des monticules et ainsi on prend toute une heure pour rejoindre le nord du cratère.

Les trous effondrés ont une dizaine de mètres de diamètre et sont profonds de cinq mètres environ. La végétation est toujours plus dense au fond qu’en surface.

Couche de lave écroulée dans le Búðahraun. Photo © André M. Winter

Couche de lave écroulée dans le Búðahraun. Photo © André M. Winter

Vue du cratère en s’approchant de l’est. Au premier plan le terrain par lequel passe le chemin 80% du temps.

La colline volcanique Búðaklettur. Photo © André M. Winter

La colline volcanique Búðaklettur. Photo © André M. Winter

Accès au tunnel de lave Búðarhellir. Photo © André M. Winter

Accès au tunnel de lave Búðarhellir. Photo © André M. Winter

Un tunnel de lave se crée quand de la lave liquide continue de couler sous une surface solidifiée et qu’il ne suit plus de lave vers la fin. On voit bien le frottement de la lave en mouvement sur la paroi du tunnel sur la photo ci-bas.

Dans le tunnel de lave Búðarhellir. Photo © André M. Winter

Dans le tunnel de lave Búðarhellir. Photo © André M. Winter

Versant nord du Búðaklettur et le Snæfellsjökull. Photo © André M. Winter

Versant nord du Búðaklettur et le Snæfellsjökull. Photo © André M. Winter

Le stratovolcan Snæfellsjökull est haut de 1446 mètres. Le nom de la montagne est en vérité Snæfell, jökull voulant dire glacier. Mais il y a encore deux autres montagnes du nom Snæfell (« montagne de neige »), alors pour les distinguer, cette montagne est appelée Snæfellsjökull. Les dernières éruptions de ce grand volcan central se sont déroulées il y a environ 4000 et 1700 années.

Snæfellsjökull est un des volcans les plus renommés d’Islande. Et cela grâce à un auteur français: Jules Verne avec le Voyage au centre de la Terre en faisant entrer ses héros par le cratère de ce volcan. Au premier plan le sable clair de Búðavík parmi les rochers volcaniques noirs.

Le Snæfellsjökull. Photo © André M. Winter

Le Snæfellsjökull. Photo © André M. Winter

La crête du cratère est plus basse du côté sud.

Le Búðaklettur avec les cratères concentriques. Photo © Alex Medwedeff

Le Búðaklettur avec les cratères concentriques. Photo © Alex Medwedeff

Quand on peut s’abriter du vent, il fait extrêmement chaud. Cela marche assez bien en se couchant par terre dans le cratère.

André et Nicolas se reposent dans le cratère Búðaklettur. Photo © Alex Medwedeff

André et Nicolas se reposent dans le cratère Búðaklettur. Photo © Alex Medwedeff

Stapafell, Snæfellsjökull et la plage de Breiðavík. Photo © André M. Winter

Stapafell, Snæfellsjökull et la plage de Breiðavík. Photo © André M. Winter

Nicolas a trop la bougeotte pour rester simplement couché. Nous lui proposons pour rire de faire le tour du cratère et il le fait vraiment

Nicolas fait seul le tour du cratère intérieur du Búðaklettur. Photo © André M. Winter

Nicolas fait seul le tour du cratère intérieur du Búðaklettur. Photo © André M. Winter

Nicolas dans le Búðahraun et la baie Búðavík. Photo © Alex Medwedeff

Nicolas dans le Búðahraun et la baie Búðavík. Photo © Alex Medwedeff

Vue vers la baie Búðavík. Photo © André M. Winter

Vue vers la baie Búðavík. Photo © André M. Winter

Le chemin sur la photo ci-bas ramène de la baie Búðavík vers Búðir. On voit au fond à gauche la montagne Axlahyrna, 433 mètres et son arête est appelée Kinnarhyrna. À droite se trouve la montagne plus claire Mælifell, 535 mètres.

Un chemin dans l'herbe verte autour de Búðir. Photo © André M. Winter

Un chemin dans l’herbe verte autour de Búðir. Photo © André M. Winter

L'église de Búðir, la montagne Mælifell et la cascade Bjarnarfoss. Photo © André M. Winter

L’église de Búðir, la montagne Mælifell et la cascade Bjarnarfoss. Photo © André M. Winter

L'église noire Búðir et de l'herbe jaunie. Photo © André M. Winter

L’église noire Búðir et de l’herbe jaunie. Photo © André M. Winter

Notre Berlingo et le Snæfellsjökull. Photo © André M. Winter

Notre Berlingo et le Snæfellsjökull. Photo © André M. Winter

Carte OpenTopoMap de Búðir et du Búðaklettur

Carte OpenTopoMap de Búðir et du Búðaklettur

Les photos montrent que nous avons fait le bon choix en venant ici pour cette belle météo. On ne voit cependant pas le vent qui souffle en permanence de l’océan. Il n’est pas froid, mais André finit par en avoir mal aux oreilles. Nous écourtons donc un peu le programme de la journée. Après une courte visite d’Anarstapi, que nous incluons dans le récit de demain, nous arrivons à Ólafsvík au nord-ouest de la presqu’île car c’est le seul camping ouvert dans la région.

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