Gufuskálar et la côte nord-ouest de Snæfellsnes

Après une bonne nuit passée au camping d’Ólafsvik et comme nous restons sur la presqu’île de Snæfellsnes, nous entreprenons aujourd’hui le tour du cap et du volcan, cette-fois-ci cependant dans le sens contre les aiguilles d’une montre. Le temps est splendide, il reste du vent, mais il est relativement faible. Nous sortons shorts et t-shirts.

Nous commençons à l’ouest du village côtier de Hellissandur.

Les abris de séchage de poisson à Gufuskálar

Notre premier arrêt est à Gufuskálar près de bories troués. Il s’agit de vestiges d’abris où le poisson était mis à pêcher. En effet, ces bories ne sont pas construites de manière étanche, au contraire on avait fait en sorte de poser les pierres de lave de manière à laisser une multitude de trous d’air. Ces trous ne sont pas spécialement grands, sans doute voulait-on éviter ainsi des vols par des mouettes et autres animaux sauvages.

Les coordonnées GPS de l’abri sur la photo-ci bas sont 64.898305, -23.9344.

Un abri de séchage de poissons à Gufuskálar. Photo © André M. Winter

Un abri de séchage de poissons à Gufuskálar. Photo © André M. Winter

Dans un abri de séchage de poissons à Gufuskálar. Photo © André M. Winter

Dans un abri de séchage de poissons à Gufuskálar. Photo © André M. Winter

Vue retour vers la route et la côte. Notre voiture se trouve toute petite au centre de la photo. Cette partie de Snæfellsnes est très plate, une seule marche de quelques mètres se trouves avant le rivage.

Côte de Snæfellsnes à Gufuskálar. Photo © André M. Winter

Côte de Snæfellsnes à Gufuskálar. Photo © André M. Winter

Sur la côte de Gufuskálar restent les vestiges d’un centre de pêche du 15e au 20e siècle. La rampe de halage reste visible, rayée par les quilles des embarcations. L’exportation de poisson séché vers l’Angleterre et les villes hanséatiques remontait au 15e siècle. C’était un facteur économique important pour les Islandais. Aujourd’hui, il reste une conserverie de poisson à Ólafsvik.

Avant 1900, on tirait les bateaux hors de l’eau après la pêche. Mais avec les bateaux à vapeur, trop lourds, cela n’était plus possible et Hellisandur avait besoin d’un port. Les plans commencent en 1906, les travaux débutent en 1922 et les dernières améliorations sont apportées en 1944. Mais le port était trop petit pour les bateaux de pêche toujours grandissants. Le port naturel de Rif de 1955 prit progressivement la relève et le dernier bateau partait de Krossvík en 1976.

L'ancien port de Krossvík et la baie à Hellissandur. Photo © André M. Winter

L’ancien port de Krossvík et la baie à Hellissandur. Photo © André M. Winter

L’antenne LORAN-C à Hellisandur

Avec sa hauteur de 412 mètres, la tour radio de Hellisandur est la plus haute d’Europe de l’Ouest. Elle a été construite pour le réseau de transmission LORAN-C (GRD 7970), un précurseur terrestre du GPS. Après l’arrêt du réseau LORAN-C dans les années 1990, le mât d’Hellisandur a été converti en émetteur en grandes ondes pour la radio islandaise (RÚV) avec une fréquence de transmission de 189 kHz et une puissance de 300 kilowatts. Source: Wikipédia

Tour radio de Hellisandur. Photo © André M. Winter

Tour radio de Hellisandur. Photo © André M. Winter

Station radio RUV 189 kHz de Hellisandur. Photo © André M. Winter

Station radio RUV 189 kHz de Hellisandur. Photo © André M. Winter

La source d’Írokrabrunnur

Toute la pleine volcanique au nord du Snæfellsjökull est très sèche, cette source se trouve à 2 mètres sous terre et donc juste un peu au-dessus de la nappe phréatique marine. Des marches mènent en bas et le couloir est couvert par un grand os de la tête d’une grosse baleine. L’accès n’était plus autorisé en 2009 à cause d’un risque d’effondrement.

Les coordonnées géographiques de la source sont 64.900522, -23.947562.

Os de baleine sur l'entrée de la Source Írokrabrunnur. Photo © André M. Winter

Os de baleine sur l’entrée de la Source Írokrabrunnur. Photo © André M. Winter

Autour de la source se trouvent des ossements d’une grande baleine. Ils sont blanchis et couverts de lichens, donc à terre depuis plusieurs dizaines d’années.

Ossements de baleine à Írokrabrunnur. Photo © André M. Winter

Ossements de baleine à Írokrabrunnur. Photo © André M. Winter

Nicolas et des ossements de baleine à Írokrabrunnur. Photo © André M. Winter

Nicolas et des ossements de baleine à Írokrabrunnur. Photo © André M. Winter

Au fond la mer bleue du Breidafjördur et plus loin encore les Vestfirðir (Les Fjords de l’Ouest).

Parc à moutons près d'Írokrabrunnur. Photo © André M. Winter

Parc à moutons près d’Írokrabrunnur. Photo © André M. Winter

Derrière nous se trouve toujours le Snæfellsjökull couvert de glaciers.

Le Snæfellsjökull vu du nord à Gufuskálar. Photo © André M. Winter

Le Snæfellsjökull vu du nord à Gufuskálar. Photo © André M. Winter

Les sites sont très proches l’un de l’autre.

Nous continuons à longer la côte du cap en direction sud-ouest.

En bas la carte de notre route de 95 kilomètres ce septième jour en Islande de Ólavsvík à Ólavsvík en faisant le tour du volcan contre le sens des aiguilles d’une montre. Nous nous arrêtons:

Carte OpenTopoMap du cap de Snæfellsnes

Carte OpenTopoMap du cap de Snæfellsnes

Route: Ólavsvík – 574 – Hellissandur – 574 – Írokrabrunnur – 574  – 579 – Svörtuloft – 579 – Skarðsvík – 579 – 574 –  Saxhóll – 574 – Hólahólar – 574 –  Þúfubjarg  – 574 – Laugarbrekka – 574 – Anarstapi – Hellnar – 574 – F570 – Jökulháls – F570 – 574 – Camping Ólafsvík.

  • La route 574 est  goudronnée sur tout le cap depuis 2009
  • L’accès à Hellnar est goudronné.
  • La piste 579 est passable mais étroite.
  • Les pistes d’accès aux cratères, à Anarstapi et à Þúfubjarg sont passables mais étroites.
  • La piste F570 est difficile, en 2009 elle était praticable en deux roues motrices. Au mois de juin il y a encore des névés sur les cols.

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