Comme précisé pour les villes de Serpa et de Moura, l’Alentejo est un vaste territoire agricole sans points hauts ou autres sites notables en dehors des villes. Le manque d’eau oblige à la stocker dans des barrages de taille variable, on en construit de plus en plus, souvent ils ne se trouvent même pas sur les cartes en ligne.
Comme nous voyageons deux mois durant, nous ne pouvons pas avoir un programme serré pour tous les jours, il nous faut aussi du repos du voyage. Tous les autres sites seraient trop loin cet après-midi, on vagabonde donc entre les champs de l’Alentejo. Nous nous trouvons d’abord à l’ouest de Moura, puis un peu plus loin au sud près du barrage Albufeira de Brinches.
Nous comprenons enfin pourquoi des grands chênes peuvent rester dans le champs. Ils sont élagués de manière a créer assez peu d’ombre au sol. On voit bien ces traces aux heurs de midi.
On taille des branches du centre des chênes pour les rendre à la fois larges et pour laisser passer de la la lumière du soleil.
En dehors des champs labourés, des prés et des dehesas, ce sont les rangées d’oliviers qui prédominent.
Albufeira de Brinches
L’ancienne route s’arrête des deux côtés du lac, la nouvelle passe à l’ouest sur le barrage. Il s’agit d’eau pour l’irrigation, elle n’est donc pas forcément de bonne qualité. Mais des tortues s’y trouvent et des libellules le survolent, cela est plutôt bon signe
Nous trouvons ici un place tranquille sous des vieux chênes. Posés sur notre couverture de camping, nous somnolons à l’ombre. En rouvrant les yeux, donc à raz du sol, nous voyons que nous sommes de nouveau entourés de jeunes pousses d’asperges sauvages, que nous cueillons avant de partir.
Depuis que nous sommes arrivés au Portugal, nous ne mangeons que les gros « pains à tête ».
Ce n’est que dans ce type de moment bien tranquille qu’André trouve le calme pour se raser.
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