Ce tour nous emmène sur une boucle sur la rive droite du Guadiana vers la cascade dans le défilé du Pulo do Lobo. C’est un enchaînement de cascades dans des gorges resserrés qui sont suivis par des gorges plus larges mais plus profondes.
La randonnée n’est pas trop longue, il faut cependant savoir s’orienter, les indications sur le terrain font défaut. Nous sommes au nord du Parque Natural do Vale do Guadiana, et donc vraiment loin de tout. Ce sera une des journées les plus chaudes de tout ce périple, peut-être parce que nous sommes assez loin de la mer?
On peut accéder aux cascades des deux rive. La descente plus aisée et la possibilité de faire une boucle, nous amènent sur la rive droite (ouest). Notre accès en voiture passe par le sud-ouest, Corte Gafo de Cima et Amêndoeira da Serra jusqu’au parking au portail de la Herdade do Pulo do Lobo (GPS 37.810148, -7.644733). Puis descente à pied sur une piste vers la cascade, poursuite du Guadiana un peu en aval. Ensuite remonté en amont jusqu’au Moinho do Escalda. Enfin montée sur le plateau vers le dolmen d’Anta das Pais et court retour à la voiture. Avec les pauses nous, avons besoin de quatre heures.
Descente vers le Pulo do Lob
On accède par ce portail, l’accès à la cascade de Pulo do Lobo est autorisée, aussi en voiture. La piste est cependant très difficile dans le dernier tiers. En faisant la boucle, il inutile de descendre en voiture.
Ce n’est que tard durant l’approche que l’on voit en face l’autre accès. Cette descente sur la rive gauche est encore plus raide.
La tourelle avec pont pourrait être une ancienne prise d’eau. Elle se situe à la hauteur d’un ancien barrage.
La piste mène à peu près vers l’endroit montré par la photo ci-bas. Nous continuons un peu vers l’aval. Il n’y a pas de chemin ici et il faut passer sur les rochers escarpés.
Le Guadiana dépasse parfois de son canyon et rabote les roches du fond de la vallée.
Il y a des restes d’une gestion du niveau d’eau d’avant la construction du barrage Pedrógão plus loin en amont. L’échelle est bien plus haute que le niveau d’eau quand nous passons. L’unité ne semble pas être en mètres et nous ne pouvons donc pas lire le niveau actuel.
Un peu plus haut de l’endroit où arrive la piste se trouve un barrage et une tourelle suivie d’un pont-aqueduc. Nous n’en connaissons pas la fonction passée.
Remontée le long du Guadiana
Il existe un chemin sur la petite portion au nord du Pulo do Lobo jusqu’à la hauteur du vallon suivant. On monte dans le versant bien avant l’embouchure de la Ribeira de Terges e Cobres. Il est en principe balisé, mais pas dans les rochers ni dans l’herbe haute. L’orientation n’est donc pas forcément aisé, même si on ne fait que suivre un cours d’eau.
Vue retour vers des prés sur l’autre rive.
Pour rejoindre le cours Guadiana, il faut traverser un dédale de roches dures et de trous d’eau.
Le chemin n’est pas toujours si aisé, plus loin en amont il passe dans des rochers et on en suit difficilement la trace.
Malheureusement nous sommes sur la rive droite et nous ne pouvons pas rejoindre la plage. Il faut assez chaud pour se baigner, le courant est fort et les rochers coupants. Dans les trous d’eau stagnante se trouvent trop d’algues à notre goût. Vue en direction amont.
Ici le chemin de la rive droite monte à gauche pour remonter dans un vallon vers Pais après un dernier trou d’eau.
Il y a quelques panneaux, mais uniquement aux points évidents.
Vue retour dans le le vallon au fond rocheux.
Le chemin montant nous ramène vers le plateau d’où nous sommes partis. On passe dans une pinède plantée de manière régulière.
Le Dolmen Anta das Pais
quand on revient vers la route, on voit un monticule sur la droite. Son sommet plat est coiffé d’un dolmen.
Retour au parking et au camping à Serpa
Le retour vers le parking se passe le long d’une route bordée de milliers de fleurs printanières. Il faut marcher environ 300 mètres sur le bitume.
Le paysage est ici bien vallonné, mais il s’agit toujours d’une dehesa (appelés montado au Portugal).
Le long de la route vers Mertola, nous voyons ces cochons ibériques dans une ferme au bord de la route. Ils ont tous l’air bien heureux.
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