Les piments d’Espelette et changement de direction

Une entrée de blog pour trois photos pas très représentatives du petit village d’Espelette? Parce que c’est notre première étape en France après 38 jours passés sur la péninsule ibérique. C’est aussi ici qu’André achète et mange sans plus attendre son premier pain au chocolat. On fait aussi le plein de bonnes baguettes. Oui, nous le savons, nous sommes encore au Pays Basque, mais pardonnez la joie de français d’adoption de retrouver le terre et et les produits français. Tout semble plus doux ici, surtout aussi la météo.

Nous avons repérés plusieurs adresse de vente directe dans la région, mais dimanche peu de fermiers ont ouvert. Nous profitons du village où se tient une fête locale. Des stands sont sur la ruelle principale et les magasins ont ouvert. On achète comme décrit du pain, mais aussi des spécialités locales en boîtes et surtout du piment d’Espelette, cette poudre de piment légèrement fumée. Elle sert à affiner les plats, mais on peut aussi les détruire avec, le goût de fumé peu ressortir assez fort. Alex demande ce fameux piment, on lui tend un sachet de quelques dizaines de grammes et elle se met à rigoler. Elle veut au moins 250 grammes. Pour cela, la vendeuse doit aller à l’arrière du magasin pour prendre les formats pour grandes cuisines et restaurants. Elle se renseigne aussi auprès de nous si nous sommes restaurateurs. Mais ce condiment ne se trouve pas ou difficilement en Autriche, nous l’exportons donc en quantité suffisante pour nous et nos amis. Il nous en reste encore fin 2020.

Sachet de 250g de piment d'Espelette AOP. Photo © André M. Winter

Sachet de 250g de piment d’Espelette AOP. Photo © André M. Winter

En repartant du village, nous prenons des petites routes car nous voulons voir ces poivrons pousser. Ce n’est bien sûr pas encore la saison où l’on voit les piments rouges sur les plantes, mais c’est quand même sympa de les voir pousser en réalité ici.

Champ de piments d'Espelette. Photo © Alex Medwedeff

Champ de piments d’Espelette. Photo © Alex Medwedeff

Changement de plan

Nous prenons ici une décision chamboulant notre plan de longer toute la Côte Atlantique jusqu’en Bretagne. Nous sommes arrivés le 20 avril sur la Côte Algarve et cela fait exactement 30 jours que nous suivons cette côte ventée du sud au nord. C’est surtout André qui a marre du vent et du froid de ce printemps plutôt pourri. Le deuxième rhume sévère qu’il a trainée du Cap Finisterre jusqu’à Foz ne l’ont pas reconcilié avec cette côte difficile. Il a indéniablement grandi sur la Côte d’Azur au bord d’une Mer Méditerranée bien plus sage. Ceci dit, la Côte Atlantique du Portugal et de l’Espagne est majoritairement très belle, il faut savoir choisir son moment et ne pas forcer la dose. Peut-être aurions-nous dû changer de direction plus tôt? Cependant la météo dans l’arrière-pays n’était pas meilleure, les Picos d’Europa étaient encore blancs de neige.

Une autre raison de ne plus poursuivre le long de la côte sont les interminables plages que nous connaissons déjà d’un passage en 2001 où nous avons campé sur la Dune du Pyla. Nous roulons donc d’abord sur l’autoroute vers le nord jusqu’à Bordeaux et ensuite nous trournons sec à droite et continuons sans nous arrêter jusqu’au cœur du Périgord! Même si des passages pluvieux arrivent jusqu’ici, il y fait beaucoup plus chaud et surtout il n’y a pas ce vent permanant. Mais bien sûr plus de couchers du soleil sur l’océan.

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