Le soir du 17 juillet 2020, nous avançons de Petronell jusqu’à la dernière ville avant la frontière car l’application park4night y révèle des places pour passer la nuit. De plus la colline Braunsberg devrait offrir une belle vue retour sur le Bassin de Vienne. Nous aurons la belle vue et un emplacement tranquille, c’est donc parfait.
Vue du Braunsberg
La colline au nord-est de Hainburg fait dévier le Danube vers le nord. Une route mène à son sommet où se trouve un grand parking. C’est peut-être un reste d’un poste d’observation de la guerre froide, même si ce fait ne se trouve pas documenté. La vue retour vers Vienne mais aussi dans les autres directions est parfaite. Comme il se fait tard, nous regardons principalement vers le coucher du soleil à l’ouest. Des gros nuages obstruent certes la grande source lumineuse, mais cette fin d’orage crée une atmosphère toute particulière.
Le point de vue à l’ouest de la montagne est coiffé d’une reconstruction d’un fortin celte en bois (GPS 48.153594, 16.952479
). Des fouilles ont permis de localiser les emplacements des gros troncs d’angles qui sont ancrés dans le sol. On a trouvé ici des restes d’artisanat du travail du métal et d’autres industries. Le site a cependant été abandonnée au 1er siècle avant notre ère, donc bien avant l’arrivée des Romains.
Le parking au sommet est trop venté et plein de monde, nous nous rabattons donc sur un pré indiqué comme parking au pied de la colline et au-dessus du bain public.
La ville de Hainburg
Le ciel reste très bas le matin du 18 juillet 2020, mais comme il ne pleut pas, nous faisons un tour rapide en ville.
Elle possède encore ses fortifications médiévales et nous nous disons qu’elle était toujours au limites de divers entités géopolitiques. Le Danube marque une frontière nord-sud que les romains fixent pendant près de 400 ans comme leur limite nord et bien avant, cette barrière naturelle formait une limite à divers royaumes.
Mais aussi dans la direction est-ouest, il s’agit d’une limite car à l’est commence la Puszta hongroise. C’était une limite entre les chrétienne d’état des Habsbourg et les musulmans de l’Empire Ottoman et plus récemment passait ici le Rideau de Fer. En nous baladant, nous ressentons un peu cette sensation de fin du monde.
Du côté du Danube, les fortifications servaient aussi à juguler les crues du fleuve. La porte de ce côté s’appelle Fischertor (porte des pêcheurs).
Au pied de la ville passe le Danube pas bleu du tour. Il a la couleur grise du ciel. Nous continuons les visites cette journée, les nuages restent, mais il ne pleuvra pas.
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