Azeitão et le Cabo Espichel sur la péninsule de Setúbal

Le village viticole d’Azeitão

Nous allons voir le village principal de la commune où se trouve notre camping. Le vigneron José Maria da Fonseca y a son siège. Ils font du bon vin que l’on peut acheter sur place, mais pour la vente et les tours guidés ils sont un peu compliqués. Initialement nous voulions faire un tour guidé, mais sur place on nous dit qu’il fallait réserver à l’avance et que c’est une histoire de plusieurs heures. Et c’est assez cher. Il n’y a pas de petite alternative à ce programme et les vendeuses de la cave, où est exposé à la vente tout ce qu’y est produit, nous laissent libre et sans conseils. Ce n’est qu’en insistant que l’on nous renseigne.

Caves de José Maria da Fonseca à Azeitão. Photo © André M. Winter

Caves de José Maria da Fonseca à Azeitão. Photo © André M. Winter

Maison d'habitation des caves de José Maria da Fonseca à Azeitão. Photo © André M. Winter

Maison d’habitation des caves de José Maria da Fonseca à Azeitão. Photo © André M. Winter

Fontaine baroque à Azeitão. Photo © André M. Winter

Fontaine baroque à Azeitão. Photo © André M. Winter

Dans le maison sur la photo en bas se trouve à droite le magasin Pedaços de Azeitão. On y vend des très bons gâteaux, des souvenirs et des produits locaux comme de l’huile d’olive et du fromage.

Magasin A lojas das tortas. Photo © Alex Medwedeff

Magasin A lojas das tortas. Photo © Alex Medwedeff

Les gâteaux achetés: Saco com queijo fresco, amêndoa, armagnac na massa de strudel e tarta de Santiago.

Le sanctuaire Nossa Senhora da Pedra Mua au Cabo Espichel

Nous nous rendons au cap de Setúbal principalement pour le phare, mais nous y trouvons aussi une église flanquée des deux ailes d’habitation de pèlerins: le Santuário de Nossa Senhora da Pedra Mua. Les portes et fenêtres des longs immeubles uniformes de cet arrangement extravagant sont murés. Avec le soleil bas du soir y règne une atmosphère étrange. Le ciel est bleu foncé, il fait très froid et un vent violent balaye tout le cap.

Ces abris uniformes de pèlerins (appelés Casa dos Círios ou Hospedarias) ont été construits après l’église au début du 18e siècle. La croix marque la limite est du sanctuaire.

Santuário de Nossa Senhora da Pedra Mua. Photo © André M. Winter

Santuário de Nossa Senhora da Pedra Mua. Photo © André M. Winter

On voit l’aile sud des auberges de pèlerins en bas.

Terreiro no Cabo Espichel. Photo © André M. Winter

Terreiro no Cabo Espichel. Photo © André M. Winter

Arraial no Cabo Espichel. Photo © André M. Winter

Arraial no Cabo Espichel. Photo © André M. Winter

Casa dos Círios do Santuário de Nossa Senhora da Pedra Mua. Photo © André M. Winter

Casa dos Círios do Santuário de Nossa Senhora da Pedra Mua. Photo © André M. Winter

L’église baroque a été construite entre 1701 et 1707.

Igreja de Nossa Senhora do Cabo. Photo © André M. Winter

Igreja de Nossa Senhora do Cabo. Photo © André M. Winter

Le château d’eau où se termine l’aqueduc qui desservait en eau les nombreux pèlerins du 18e et du 19 siècle.

Casa da Água no Cabo Espichel. Photo © André M. Winter

Casa da Água no Cabo Espichel. Photo © André M. Winter

Ermida da Memória e Nossa Senhora da Pedra Mua no Cabo Espichel. Photo © André M. Winter

Ermida da Memória e Nossa Senhora da Pedra Mua no Cabo Espichel. Photo © André M. Winter

Église Notre-Dame du Cap Espichel vue du côté de la mer. Photo © Alex Medwedeff

Église Notre-Dame du Cap Espichel vue du côté de la mer. Photo © Alex Medwedeff

Construit sur un plan carré au nord de la falaise dans la deuxième moitié du 18e siècle, cette chapelle est couverte à l’intérieur par des azulejos. Elle est couronné par un dôme inhabituel en forme de bulbe, surmonté d’un sommet pointu (mais dont la boule terminale a disparu dans les années 1990).

Ermida da Memória no Cabo Espichel. Photo © André M. Winter

Ermida da Memória no Cabo Espichel. Photo © André M. Winter

Azulejos dans l'Ermida da Memória au Cap Espichel. Photo © André M. Winter

Azulejos dans l’Ermida da Memória au Cap Espichel. Photo © André M. Winter

Santuário de Nossa Senhora da Pedra Mua vu du phare. Photo © André M. Winter

Santuário de Nossa Senhora da Pedra Mua vu du phare. Photo © André M. Winter

Vue vers le nord du Cabo Espichel. Au fond la plage menant jusqu’à l’estuaire du Tage.

Baié dos Lagosteiros. Photo © André M. Winter

Baié dos Lagosteiros. Photo © André M. Winter

Praia dos Lagosteiros. Photo © André M. Winter

Praia dos Lagosteiros. Photo © André M. Winter

Strate calcaire obliques du Cap Espichel. Photo © André M. Winter

Strate calcaire obliques du Cap Espichel. Photo © André M. Winter

Cap Espichel et le phare. Photo © André M. Winter

Cap Espichel et le phare. Photo © André M. Winter

Un feu est documenté sur le cap dès 1430. La tour actuelle date de 1790.

Phare du Cap Espichel vu du nord. Photo © Alex Medwedeff

Phare du Cap Espichel vu du nord. Photo © Alex Medwedeff

Phare du Cabo Espichel. Photo © André M. Winter

Phare du Cabo Espichel. Photo © André M. Winter

Farol do Cabo Espichel. Photo © Alex Medwedeff

Farol do Cabo Espichel. Photo © Alex Medwedeff

Sur le cap il y a une multitude d’installations rasés dont restent des traces.

Anciennes installations militaires sur le Cabo Espichel. Photo © Alex Medwedeff

Anciennes installations militaires sur le Cabo Espichel. Photo © Alex Medwedeff

Genêt trapu et pointu. Photo © André M. Winter

Genêt trapu et pointu. Photo © André M. Winter

Nous retournons pour une deuxième nuit au camping sur la Presqu’île de Setúbal. Demain, nous accosterons à Lisbonne en venant du sud.

Rencontre d’un couple de britanniques fuyant le Brexit

Il n’y a pas énormément de monde au Camping Picheleiros sur la presqu’île de Setúbal. Dans la partie basse se trouve aussi une petite caravane ainsi qu’un petit break, les deux avec une plaque portugaise mais les occupants parlent un anglais bien britannique. Ils sont visiblement au début de leur vie au camping, car ils déplacent plusieurs fois leur table, leur voiture etc. Quand le mari se débat avec un porte-vélo dont la serrure coince, André lui propose de l’aider mais juste à ce moment, la serrure s’ouvre.

Alex est parti prendre une douche et le mari approche ensuite André pour sa proposition d’aide et pour les politesses de voisinages oubliés jusqu’ici. Puis le bonhomme marque une pause et me demande s’il peut poser une question personnelle à André. Nous ne connaissons pas ces gens, et André est bien sûr surpris. Il demande alors une chose simple mais peu habituelle: « Je vois à votre plaque d’immatriculation que vous venez de loin et en vous observant vous et votre camion, j’ai l’impression que vous formez un coupe harmonieux. Mais comment vois faites pour rester aussi agréables l’un vers l’autre dans un si petit espace sur une si longue période? » André reste bouche bée. Il est vrai que nous sommes habitués à vivre dans notre Trafic aménagé, mais c’est en même temps notre premier voyage dépassant un mois de route. Nous ne discutons peut-être pas beaucoup, mais de là à former un couple exemplaire du moins en voyage? Le couple britannique n’a d’ailleurs pas l’air de discuter beaucoup les deux soirs que nous pouvons les observer.

André répond donc qu’il n’a pas de remède miracle, mais qu’il s’agit une décision commune de voyager ainsi. Que nous randonnons aussi beaucoup et que nous nous permettons aussi des écarts l’un de l’autre lors d’une visite d’un site ou d’une ville. Bien sûr, il n’est ni efficace ni utile à la longue de se séparer longtemps. Mais c’est la suite de la discussion qui est intéressante. Il raconte qu’ils sont au Portugal depuis une vingtaine d’années en important des produits d’Angleterre à vendre ici. Approchant la retraite et voyant le spectre du Brexit gâcher leur fin de vie au Portugal, ils vendent leur commerce et leur maison. Ils achètent la petite caravane pour explorer le Portugal pour trouver le lieu pour leur fin de vie. C’est donc un voyage d’exploration du Portugal alors qu’ils s’y trouvent depuis longtemps. Ils voyagent avec un but précis sans expérience de voyage et cela explique peut-être la question d’entrée personnelle.

Parallèlement à leur périple de recherche, ils doivent passer leurs examens de naturalisation au Portugal, surtout sa femme apprend le portugais et l’histoire du pays. Nous espérions qu’ils ont pu trouver un moyen de cohabitation dans la caravane, qu’ils ont trouvé un endroit qui leur plaise et qu’ils ont passé avec succès leur naturalisation portugaise. Ce sont vraiment les populistes comme Nigel Farage, Boris Johnson et les vieux qui ne bougent pas leur cul du lieu où ils sont nés qui emmerdent le reste du monde.

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